• jeu. Sep 19th, 2024

La chaîne CNEWS abandonne certains sujets quand cela n’implique pas les musulmans, selon Mediapart. – Le Libre Penseur

ByVeritatis

Avr 6, 2024


Ce fil d’information du journaliste de Mediapart David Perrotin est très intéressant puisqu’il démontre que la journaliste de CNEWS Sonia Mabrouk s’est parjurée à l’Assemblée nationale en affirmant que c’était une grande professionnelle et qu’elle ne diffusait jamais de fausses informations car elle les vérifie systématiquement en amont avant diffusion. Sauf que les documents diffusés par Mediapart démontrent le contraire avec l’affaire du collège de Rennes qui a été traitée comme une attaque islamiste alors que ce n’était pas le cas et qu’elle avait reçu des conseils de prudence qu’elle a piétinés et qu’elle n’a pas pris en compte. Il est vrai que l’on peut se tromper, pas de souci, tout le monde peut commettre une erreur de temps en temps, c’est humain. Sauf que malgré cette lamentable et catastrophique erreur ni CNEWS ni Sonia Mabrouk ne rectifieront la fausse nouvelle et encore moins ne s’excuseront ! Chose impensable pour ces faux journalistes car leur objectif est clair et assumé, ils veulent une guerre civile. C’est cette absence d’honnêteté intellectuelle et de professionnalisme qui démontre que les choix éditoriaux de cette chaîne appartenant au milliardaire Vincent Bolloré sont véritablement problématiques et dangereux.



Sonia Mabrouk en février à l’Assemblée : « Je n’ai jamais au grand jamais donné une information qui n’était pas vérifiée.» 

« Midi News », le 13 décembre. À 13h, Sonia Mabrouk veut donner une info non vérifiée sur l’antenne. Refus de son rédacteur en chef sur la boucle WhatsApp de CNews. À 13h02, Sonia Mabrouk livre finalement l’information (non vérifiée). Personne ne sait rien de l’affaire mais le plateau parle islam, laïcité… On livre des anecdotes « d’amis d’amis » sur les musulmans. Sonia Mabrouk, qui ne sait toujours rien des motivations de la mise en cause, compare cette agression à « l’affaire Samuel Paty ». Dans l’émission suivante, la présentatrice poursuit la comparaison jusqu’à diffuser une infographie sur la laïcité et les musulmans à l’école. Sur WhatsApp, une journaliste police-justice de CNews est contrainte de rappeler quelques règles. « Attention, on ne sait pas si la gamine est musulmane…» !

En effet, cette jeune fille a des troubles psychiatriques, est d’origine mongole et est athée. Mais aucune excuse ni remise en cause ne seront diffusées sur CNews. Mais à l’Assemblée, Sonia Mabrouk le martèle : « On conteste fermement être une chaîne d’opinions ».







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