Dans l’éclat d’une déflagration fracassante, La nuit enrobe le ciel d’une robe phosphorescente, Une colombe s’élève dans l’azur déchiré, Ô messagère céleste, tant désirée, Si tes ailes n’ont point été meurtries, pourrais-tu t’envoler loin de ce lieu maudit, Échappant aux confins ensanglantés de Gaza, Tombeau de trente trois mille innocents, Portant nos cris aux oreilles sourdes, clamant notre malheur étouffant. La mort exhale son amertume, Odeur âcre, parfum de bitume, Présence glaciale qui nous dévore, Sur cette terre damnée, fumante et implore, Dans nos nuits sombres, Nos jours tourmentés, Comme une épée suspendue sur nos têtes décapitées.
Source link