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La bête et l'écrivain : les regards de Colette, Giraudoux et Vialatte

ByVeritatis

Mai 14, 2024



Pierre d’Almedia s’interroge ici sur les relations de la bête et l’écrivain chez Colette, Giraudoux et Vialatte Giraudoux et Vialatte ont tous deux rendu hommage à Colette : au début de « La Bête et l’écrivain », texte inclus en 1941 dans Littérature, Giraudoux explique que si la littérature, depuis l’Antiquité n’a présenté « sous le nom d’animaux » que « de burlesques parodies de l’homme », « Colette, qui marche pieds et âmes nus, a eu la première près d’elle de vrais chiens et de vrais chats ». En août 1954, à la mort de la Dame du Palais-Royal, Vialatte affirme, dans sa 87ᵉ chronique de La Montagne, que le style de Colette « lui a permis de faire un sort glorieux à tout ce qui se voit, se sent, se lèche, se hume, se renifle ou se tripote. […] Elle entre de plain-pied dans le mystère animal ». Ajoutons que Vialatte admirait Giraudoux, et que Colette, pourtant souvent réservée devant ses pièces, a vivement goûté dans Électre, en 1937, « le délire énumérateur » du Mendiant, qui,…



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