L’hélicoptère du président iranien Ebrahim Raïssi a été contraint à un «atterrissage brutal» ce 19 mai, selon l’agence iranienne IRNA. Selon un officiel iranien cité par l’agence Reuters, les vies du président et du ministre des affaires étrangères «sont en jeu». «Nous avons encore bon espoir mais les informations provenant du lieu de l’accident sont très préoccupantes», a-t-il ajouté.
L’incident s’est produit près de Jolfa, ville frontalière avec l’Azerbaïdjan, à environ 600 kilomètres au nord-ouest de Téhéran.
Le lieu exact de l’accident de l’hélicoptère Raisi a été déterminé et un signal a été reçu de cet endroit, a déclaré le commandant du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) de la province iranienne de l’Azerbaïdjan oriental.
Le chef de l’Etat iranien s’était rendu le matin même dans la province de l’Azerbaïdjan oriental pour inaugurer un barrage frontalier. Hossein Amir Abdollahian, ministre des Affaires étrangères, figurait aussi parmi les passagers de l’appareil.
Les conditions météorologiques difficiles expliqueraient pour l’heure l’incident. Les équipes de secours sont arrivées au lieu signalé, toujours selon la même source.
Des images des secouristes au milieu d’un épais brouillard ont été diffusées par les médias iraniens.
Le compte Instagram du président Raïssi a publié une photographie avec la «légende priez pour moi». Le Guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a toutefois appelé les Iraniens à «ne pas s’inquiéter» pour le pays, affirmant qu’«il n’y aura pas de perturbation» et disant «espérer que Dieu ramènera le président et ses compagnons».
La Turquie vient en aide de l’Iran
La Turquie a déployé 32 secouristes et six véhicules pour participer aux recherches. Le président Recep Tayyip Erdogan a offert «tout le soutien nécessaire» à Téhéran. L’agence gouvernementale turque de secours d’urgence a également demandé l’appui d’un hélicoptère équipé pour les recherches de nuit.