par Dominique Delawarde
L’Afrique du Sud remet le couvert devant la Cour internationale de Justice. Israël doit répondre devant la plus haute juridiction de l’ONU aux allégations de l’Afrique du Sud selon lesquelles il aurait intensifié une campagne «génocidaire» avec son opération militaire à Rafah. Il est intéressant de constater le fait que la défense des droits humains est désormais assurée par les États du Sud global qui se substituent à ceux de l’occident otanien, étrangement muets face à un sionisme clairement génocidaire. Jusqu’où iront la perte de nos valeurs occidentales et la soumission de nos gouvernances UE au sionisme le plus extrême ?
La Cour pénale internationale s’est, elle aussi, réveillée en s’intéressant particulièrement à Benjamin Netanyahou et Yoav Gallant et en déposant des requêtes aux fins de délivrance de mandats d’arrêt concernant la situation dans l’État de Palestine. Elle a entrepris cette action malgré les menaces proférées par douze sénateurs américains qui ne croient à la justice internationale et la soutiennent que lorsque ça les arrange.
Une vidéo de 6 minutes qu’il faut avoir vue et qui nous rappelle, très en détail, la propagation de la fausse rumeur des 40 bébés décapités. On y voit les principaux médias et certains des individus, politiques et journalistes, qui se sont fait les relais de cette fake news et qui ne se sont jamais excusés. Aurore Bergé, Meyer Habib, Joe Biden, David Pujadas, Eric Naulleau. Honte à ces charlatans de l’information qui ne vérifient pas leurs sources, qui prennent les téléspectateurs pour des cons et qui nous vendent des «salades» à longueur de journée. Grâce à eux, on connaît désormais le niveau de crédibilité des médias mainstream qui leur ont déroulé le tapis rouge pour tenter de justifier le génocide des gazaouis par des narratifs mensongers sur la journée du 7 octobre.
