par Yoann
Aymeric Lompret ne sait pas qui choisir entre Adèle Van Reeth et Guillaume Meurice. Il a l’impression que la direction n’a pas compris la blague de ce dernier. Il a donc décidé d’essayer de la leur expliquer, de même qu’à la présidence de Radio France. Quitte à risquer lui aussi sa place…
Depuis la nouvelle blague de Guillaume Meurice sur Benyamin Netanyahou, Radio France est en ébullition. Adèle Van Reeth, directrice de France Inter, semble s’acharner sur cette affaire. Cette dernière, mariée au philosophe Raphaël Enthoven, connu pour ses positions pro-israéliennes, a même pris la décision de suspendre l’humoriste Guillaume Meurice de l’antenne, et ce, malgré le fait que la justice française ait validé la blague en question.
Cette situation exaspère de plus en plus de personnes, qui estiment qu’il est de plus en plus difficile de critiquer Israël, un pays accusé de génocide et responsable de la mort de plus de 34 000 Gazaouis.
L’humoriste Djamil Le Shlag a annoncé en direct sur France Inter qu’il démissionnait de la station de radio pour protester contre la suspension de son collègue Guillaume Meurice en lui exprimant tout son soutien. Sur cette même antenne, un autre humoriste trouve que l’inquisition est un peu trop visible. Il s’agit d’Aymeric Lompret qui a décidé de mettre son poste en jeu en justifiant la blague du nazi sans prépuce. En plus, c’est bien connu, quand une blague est expliquée, elle est encore plus drôle :
«Guillaume ne voulait pas dire que Netanyahou est un vrai nazi d’Hitler. Déjà, ce n’est pas possible parce qu’il est né en 1949, juste après la signature de la convention de Genève. Faut d’ailleurs peut-être le mettre au courant de ça aussi… Je pense que Guillaume faisait référence au nationalisme, au colonialisme, aux bombardements d’hôpitaux, d’écoles, d’immeubles, d’utilisation de la famine comme arme de guerre, aux 40 000 morts dont 12 500 enfants. Guillaume s’est dit que c’est plus proche du nazi que du chenapan».
source : Le Média en 4-4-2