https://fr.sputniknews.africa/20240529/la-sous-representation-de-lafrique-au-cs-de-lonu-ne-doit-plus-etre-toleree-selon-un-universitaire-1066794240.html
La sous-représentation de l’Afrique au CS de l’Onu ne doit plus être tolérée, selon un universitaire
La sous-représentation de l’Afrique au CS de l’Onu ne doit plus être tolérée, selon un universitaire
Sputnik Afrique
Créée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, cette organisation doit être réformée, estime auprès de Sputnik Afrique le directeur du département des… 29.05.2024, Sputnik Afrique
2024-05-29T19:28+0200
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De plus, les Nations unies ont vu le jour à l’époque où aucune nation africaine n’avait encore accédé à l’indépendance, a souligné le cherheur. Or, aujourd’hui, la situation est complètement différente et le continent possède un important potentiel géopolitique et socio-économique, a-t-il noté. Il a également salué la position de Moscou qui avait appelé l’Onu à corriger l’injustice historique à l’égard de l’Afrique.
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Créée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, cette organisation doit être réformée, estime auprès de Sputnik Afrique le directeur du département des relations internationales et de la diplomatie à l’Université d’Afrique au Zimbabwe.
“L’Onu est restée une organisation à caractère racial qui prétend représenter le monde. Mais dans un sens, c’est un ‘club d’hommes blancs’ qui préside à l’architecture mondiale”, explique Alexander Rusero.
De plus, les Nations unies ont vu le jour à l’époque où aucune nation africaine n’avait encore accédé à l’indépendance, a souligné le cherheur. Or, aujourd’hui, la situation est complètement différente et le continent possède un important potentiel géopolitique et socio-économique, a-t-il noté.
Qui plus est, à travers son approche envers la résolution des conflits, l’Afrique a son mot à dire: “Le monde a beaucoup à apprendre de l’Afrique en matière de paix et de sécurité, car nous sommes le continent le moins agressif”, a ajouté le spécialiste en relations internationales.
Il a également salué la position de Moscou qui avait appelé l’Onu à corriger l’injustice historique à l’égard de l’Afrique.