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Comment la France a vendu ses secrets nucléaires à Israël ? | Gérard Chevrier

ByVeritatis

Juin 14, 2024


Le 10 juin à 16h00, Gérard Chevrier, Philippe Herlin, Jean-Maxime Corneille, Patrick Pasin seront nos invités, en direct sur Géopolitique Profonde.

Gérard Chevrier est un spécialiste du nucléaire qui s’est distingué par son analyse géostratégique et géopolitique des guerres et conflits actuels. Il est particulièrement reconnu pour ses contributions sur les sujets liés aux risques nucléaires et à la protection contre les retombées radioactives.

Philippe Herlin est un économiste et essayiste, qui publie chez Eyrolles. Il est Docteur en économie du Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM) en 2012, et il a eu le Prix Spécial du Jury du 24e Prix Turgot décerné le 12 avril 2011 pour Finance : le nouveau paradigme. Il s’intéresse notamment à l’or et aux monnaies complémentaires telles que le bitcoin.

Jean-Maxime Corneille est un juriste et écrivain, spécialisé dans les questions de géopolitique, de terrorisme et de renseignement. Il a notamment traduit l’ouvrage « Le charme discret du djihad: L’instrumentalisation géopolitique de l’islam radical ».

Patrick Pasin, éditeur, auteur et réalisateur, s’est distingué par son engagement dans la production de documentaires et de livres traitant de sujets sensibles tels que la guerre et la spiritualité.

Dans les méandres de l’histoire de la politique nucléaire, un chapitre reste souvent méconnu du grand public : celui de la collaboration entre la France et Israël dans les années 50.

C’est une période où les enjeux géopolitiques et la course à l’armement nucléaire dessinaient les contours d’un monde bipolaire. Entre 1954 et 1956, Shimon Peres, alors jeune directeur général du ministère de la Défense d’Israël, a négocié un contrat secret avec le gouvernement français.

L’enjeu ? La construction de la centrale nucléaire de Dimona, qui deviendra le cœur du programme nucléaire israélien.

Mais comment la France, alors sous la 4ème République, a-t-elle pu envoyer 1500 ingénieurs et techniciens en Israël sans éveiller les soupçons internationaux ? Quels étaient les termes de cet accord opaque ? Et surtout, comment la France a-t-elle pu fournir de l’uranium et participer à la production de la bombe atomique israélienne ? Ces questions soulèvent des problématiques de sécurité, de diplomatie et d’éthique qui résonnent encore aujourd’hui.

Au-delà de l’approvisionnement en matières premières, la France a joué un rôle crucial dans la formation des ingénieurs israéliens à Saclay, un centre de recherche nucléaire de renom. Cette transmission de savoir-faire a été déterminante dans le développement autonome d’Israël dans le domaine nucléaire. Mais ce partenariat ne s’est pas arrêté là : des essais nucléaires ont été réalisés, certains disent même pour le compte d’Israël, soulevant une fois de plus des questions sur la légitimité et la transparence de telles actions.

Lorsque le général de Gaulle a pris le pouvoir en 1958, il a découvert l’ampleur de cette collaboration. Quelle a été sa réaction et quelles conséquences cela a-t-il eu sur la politique étrangère française ? Nos invités, experts en géopolitique et en histoire contemporaine, débattront de ces questions complexes et souvent controversées.

Ne manquez pas ce rendez-vous, le 10 juin à 16h, en direct sur Géopolitique Profonde :

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Franck Pengam (Géopolitique Profonde)



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