Compte tenu de trois éléments que j’ai développés dans la première partie de cet édito, on peut objectivement penser, qu’Emmanuel Macron a prévu quatre scénarios consécutivement à la dissolution de l’Assemblée nationale. Quatre scénarios différents, mais qui ont tous la même finalité : lui permettre de mener sa mission à terme.
Premier scénario : une majorité présidentielle renforcée.
De prime abord, c’est cette possibilité qui semble lui permettre d’achever sa mission.
Toutefois, j’estime pouvoir affirmer que non. Que c’est plutôt le troisième scénario ou le quatrième qui s’y prêtent davantage (je vous explique pourquoi ultérieurement).
Et, c’est sans doute la raison pour laquelle Emmanuel Macron a mis en place, un peu comme Georges W. Bush après les attentats du 11 septembre, le camp du bien et le camp du mal. Nous placer dans cette alternative binaire, « Soit vous êtes avec nous, soit vous êtes contre nous », est perfide et nocif pour la démocratie, puisque c’est lui qui parle, dans cette dualité malsaine. Emmanuel Macron se présente comme le leader du camp du bien (opportun pour la France et pour les Français), opposé aux leaders du camp du mal (néfaste pour la France et les Français).
Le point de départ de cette entourloupe est la conférence de presse qu’Emmanuel Macron a donnée mercredi midi, et elle se poursuivra, pendant toute la campagne électorale, avec une implication d’Emmanuel Macron de tous les instants, sous toutes les formes et à tous les niveaux.
Emmanuel Macron cristallisant autour de sa personne, tous les mécontents et les sceptiques, ce jeu politique lui permettra d’offrir une légitimité incontestable à la décision qu’il prendra dans le cadre du troisième et du quatrième scénarios possibles (voir infra) si l’un d’eux intervient.
De surcroît, ce jeu politique s’inscrit dans la logique d’autodestruction de la majorité présidentielle pour laquelle Emmanuel Macron a opté lors des élections européennes. Comment ? En choisissant pour tête de liste, une Valérie Hayer à ce point nullissime dans la conduite de celle-ci, que, par comparaison, elle fait passer Jean Castex (« le Bourvil de la politique ») pour un orateur hors pair, un homme naturellement doué pour débattre en public des problèmes que rencontrent les Français, et parfaitement au fait de ceux-ci.
L’hyper médiatisation dont ont bénéficié le Rassemblement National en général, et son leader, Jordan Bardella, en particulier, durant la campagne des élections européennes, va dans ce sens, donc, de l’autodestruction de la majorité présidentielle entreprise durant ce même temps. Elle avait comme objectif la victimisation, une posture clé de voute de la perversion narcissique. Cette hyper médiatisation perdurant et même s’amplifiant depuis l’annonce de la dissolution, et ceci dans la dualité susdite (opposition camp du bien contre camp du mal). Une majorité présidentielle renforcée à l’Assemblée nationale, à l’issue de cette dissolution, est le scénario le moins probable.
Second scénario : l’obtention d’une majorité par l’union de la gauche.
Vu les scores peu élevés obtenus lors des européennes des formations appelées à constituer l’union de la gauche sous la dénomination « Le Nouveau Front Populaire », à savoir, entre autres, le parti socialiste et La France Insoumise, on voit mal comment une union de la gauche pourrait rafler la mise. S’ils n’ont pas été prévenus de la dissolution suffisamment à l’avance, pour pouvoir, comme susdit, présenter des candidats à temps et avec les moyens pécuniaires et logistiques requis, et il semblait illusoire qu’ils puissent y arriver. Pourtant, il apparait qu’ils y soient parvenus hier soir, dans la douleur, après diverses tergiversations. Les promesses de campagne non chiffrées arriveront alors à point nommé dans une éternelle revisite d’une forme de “corruption électoraliste par achat de vote avec promesses”. Il risque de pleuvoir des cadeaux.
Les leaders du Rassemblement national, eux, semblent en avoir été prévenus. Et, s’ils se sont organisés à l’avance en pensant que cette dissolution serait obligatoire, bravo à eux : ils ont eu du nez.
Si je dis cela, c’est parce que dorénavant, ce n’est un secret pour personne : le Rassemblement National, a bel et bien établi un « Plan Matignon » pour lequel il s’est doté de tout le nécessaire.
En atteste un nombre de dossiers de candidature d’ores et déjà complets, prêts à être déposés, et qui, quasiment, couvre les 577 circonscriptions. Il n’en manquerait (source officielle) que quelques-uns pour les couvrir toutes. Le Rassemblement National ayant son propre imprimeur, les candidats députés qu’il va présenter auront à temps les bulletins de vote, les affiches et les professions de foi qu’il faut pour mener campagne et pouvoir gagner cette bataille électorale.
Voici qui nous amène au troisième scénario possible : l’obtention d’une majorité à l’Assemblée nationale par l’union des droites.
Pas toutes les droites. Le RN a rejeté la proposition d’association que « Reconquête » a formulée auprès de Jordan Bardella, par la voix d’une Marion Maréchal qui pour cela vient d’être exclue par Éric Zemmour. Et « Reconquête » a décidé de placer des candidats partout où ils le peuvent !
Cette union des droites concerne uniquement les LR et le RN. Éric Ciotti, Président des LR « démissionné » depuis, l’avait appelée lundi soir de ses vœux, et Jordan Bardella l’a officialisée le lendemain, au JT de 20 h de France-Télévision :
« Il y aura un accord entre le Rassemblement national et Les Républicains pour les législatives, avec des dizaines de députés LR qui seront investis ou soutenus. »
Éric Ciotti est vivement critiqué pour cela par Christian Estrosi et d’autres cadres LR. C’est faire là, preuve d’un manque de compréhension : depuis le temps qu’il rêve d’être ministre !
En passant cet accord, Éric Ciotti sert au mieux, au sein des LR, le fameux « diviser pour mieux régner » si cher à Emmanuel Macron, il sait qu’il va s’attirer de ce fait« les bonnes grâces » du président, lorsqu’il va s’agir, pour ce dernier, de nommer les futurs ministres du Gouvernement.
Vu l’hyper médiatisation, l’accaparement, même, de l’actualité, qu’opère cette alliance, on peut dire que ce troisième scénario est celui qui a le plus de chances d’intervenir. Ceci d’autant plus que l’on apprend qu’Ursula von der Leyen avait été prévenue de la dissolution avant son annonce et que Gérard Larcher négociait en douce avec le parti de la majorité présidentielle un rapprochement, voire une alliance.
Comme quoi les LR étaient bel et bien divisés et cette dissolution n’aura donc fait que cristalliser un secret de polichinelle. En effet, quasiment aucun des LR, hormis Alain Houpert, Laurence Muller-Bronn et Sylviane Noel, ne se sont opposés aux gouvernements Macron, tant sur la gestion de la crise sanitaire que sur l’engagement de la Nation en faveur de l’Ukraine, au risque de dépasser la ligne rouge de la cobelligérance. Alors dire qu’ils sont indépendants du gouvernement relève d’un exercice de style de communication qui s’apparente à l’acceptation du principe du « en même temps ». L’éclatement n’était qu’une question de temps. Merci Emmanuel Macron d’avoir écrit l’acte de ce spectacle déplorable, qui révèle aux français, la véritable nature et les intentions des élus. À savoir la gamelle et les copains d’abord.
J’ajoute à ce sujet, qu’en annonçant la dissolution dimanche, immédiatement après la proclamation du résultat des élections européennes en France, Emmanuel Macron a œuvré mieux, pour faire profiter au RN de l’élan politique que cette victoire lui donne pour les élections législatives à venir.
Et, je le comprends !
Pourquoi dis-je cela ?
Parce que au regard des trois éléments que j’ai développés dans la première partie de cet édito, l’obtention par l’association « RN-LR », d’une majorité à l’Assemblée Nationale, est selon moi, le scénario idéal pour Emmanuel Macron, pour pouvoir « mener à terme » la « mission » dont il est investi.
Je m’explique.
Toutefois, attention : on aborde ici la partie « complotiste » radicalisé, dernier échelon et incurable. Donc les Tristan Mendes-France, Julien Pain, Rudy Reichstadt, Thomas Huchon et autres : attachez vos ceintures. Au passage, je vous saurais gré de bien vouloir vérifier de l’authenticité de la plainte pénale visant Ursula von der Leyen, du fait que les médias français n’en parle pas, en vous interrogeant aussi sur la mission de service public de l’AFP. Pourquoi ne pas en parler si c’est vrai ? Ajoutez aussi le fait qu’une procédure de référé examinera la légitimité de la candidature d’Ursula von der Leyen à sa propre succession ce 21 juin 2024. Allez à la gamelle, à la soupe populaire des aides gouvernementales. Vous reprendrez bien une petite dose de … complotisme.
C’est parti ! Je commence doucement.
Certains avancent, sans être médecins ni pharmaciens, que la dissolution est le « cachet d’aspirine » qu’Emmanuel Macron s’est autoprescrit pour faire passer la « Valda » de la défaite. À savoir que sous couvert de redonner la parole au peuple, il peut écarter de l’actualité les sujets qu’il veut éluder, et pour un long moment : les véritable problèmes de la France et ses affaires personnelles. Rappelons que dans un édito précédent, il s’était affublé des capacités performatives de magicien faisant disparaitre 1000 milliards de dettes reléguant Madoff au rang des pickpockets ! Je le redis à dessein dans cette seconde partie : avec lui tout est possible.
Cependant, qu’elles soient rouges (gauche) ou bleues (droite) toute pilule politicienne présente des effets secondaires, voulus ou pas. Or, force est de constater qu’à l’instar du « vaccin » anti-covid, non seulement aucun des traitements politiques du professeur Macron n’a été efficace, mais, de plus, tous ont eu pour effet secondaire d’aggraver les problèmes qu’ils étaient censés résoudre ou résorber. Ils en ont créé d’autres au moins aussi préjudiciables, voire pires.
Serait-ce donc cela son fameux « et en même temps » ?
Les critiques d’Emmanuel Macron avancent, et à ce titre, la dissolution est « LA » pilule politique, « la contraception contre la démocratie. »
Et c’est ici qu’en tant que commandant en chef des complotistes désigné que je suis (désolé) par les Tristan Mendes-France, Julien Pain, Rudy Reichstadt, Thomas Huchon et autres, je passe la surmultipliée. La cinquième, voire la sixième ou la septième vitesse, voire même le mode autopilote.
Ne serait-ce pas la France que Macron veut dissoudre via les conséquences des élections législatives à venir ? La nation France, et la France comme pays démocratique et pays des libertés.
Quant au cachet, nous concernant, ne s’agit-il pas plus exactement d’une capsule, une capsule de cyanure qu’il s’apprêterait à nous faire croquer, après avoir facilité la prescription de Rivotril à nos ainés pendant la crise sanitaire. Cette capsule mortelle, Emmanuel Macron l’avait dans le tiroir depuis un moment. Fidèle à son « J’ai très envie d’emmerder les Français », il l’a sorti dimanche soir.
Et comme posologie à cette arme de destruction massive de la nation, les deux derniers scénarios que je vais aborder maintenant.
Le troisième : l’obtention par l’alliance « RN-LR » d’une majorité à l’Assemblée nationale leur permettant de former un Gouvernement certainement dirigé par Jordan Bardella, et composé principalement de ténors du RN, et de quelques ténors LR, dont Eric Ciotti bien entendu.
Selon moi, c’est le scénario qui a été privilégié par le “Château”.
Pourquoi ? Parce que l’arrivée au pouvoir d’une coalition mêlant le RN et la droite dite « dure » (comprenez « ouvertement opposée à l’immigration »), peut très probablement ouvrir la voie royale à Emmanuel Macron, pour écarter définitivement le Rassemblement National du champ politique, et pour finir de faire imploser « Les Républicains », à savoir réduire à néant la droite « traditionnelle » à l’occasion d’une élection présidentielle, à l’image de la dissolution de la gauche en 2017.
Voilà sur quoi Emmanuel Macron aurait misé : le chaos. Le chaos dans lequel le pays va se retrouver au terme court d’un pouvoir exercé par cette coalition « RN-LR », ou du moins dans une situation de trouble extrême que les médias vont amplifier à outrance pour lui donner le caractère de guerre civile. La chienlit meurtrière qui va permettre à Emmanuel Macron de passer à l’étape suivante de son plan : se présenter en sauveur. Insister auprès des Français sur le fait qu’il les avait prévenus, mais que, dans une démocratie, force devant rester au souverain, il s’en remet une nouvelle fois à eux quant à la décision solennelle à prendre pour mettre un terme à ce chaos : dissoudre de nouveau l’Assemblée nationale. La dissoudre afin de doter le pays d’une majorité favorable à la vision macronienne, cette fois-ci non pas par application de l’article 12 de la Constitution, mais par la voie de nouvelles élections législatives intervenant consécutivement à la démission du président de la République.
Avec cela en bonus pour Jupiter : pouvoir de nouveau être candidat pour un nouveau mandat présidentiel, voire deux… Car, une fois réélu ainsi pour la troisième fois, reviendra-t-il, par référendum, sur « la connerie » de l’interdiction d’exercer plus de deux mandats présidentiels d’affilée, un affront, un crime de lèse-majesté, quand comme lui, on aspire à marquer l’Histoire de France très au-delà de l’empreinte que Louis XIV, Napoléon 1ᵉʳ et le Général de Gaulle ont chacun laissée dans celle-ci.
Notez d’ailleurs, à cet égard, qu’Emmanuel Macron pourrait également procéder de la sorte pour qu’un référendum en ce sens intervienne durant son mandat, avant 2027 invoquant le chaos.
« Les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les r’ connaît. », a-t-il affirmé en off, paraît-il, s’agissant de ses adversaires politiques, reprenant là une tirade du film « Les Tontons Flingueurs » (1961). Si cela est vrai, il conviendrait d’opérer à son endroit une transposition de cette tirade, reformulée ainsi, si c’est ce scénario numéro 3 qui intervient :
« Les despotes, c’est prêt à tout pour rester au pouvoir, c’est même à ça qu’on les r’ connaît. »
Voilà comment pourraient intervenir et se matérialiser les troubles extrêmes ou le chaos véritable dans lesquels le pays se retrouverait, une fois la coalition « RN-LR » aux commandes.
Malheureusement, si c’est cette coalition « en même temps, égalitaire, laïque, non discriminatoire, et ouvertement contre le prosélytisme musulman » de la France qui est amenée au pouvoir, il y aurait une certaine logique à ce que des « unijambistes religieux » fanatisés radicalisés exprès pour, et pilotés sans le savoir par une entité aux intérêts contraires à ceux de la France et des Français, commettent des attentats terribles sur notre sol.
En tout cas, cela rendrait la chose nettement plus plausible, qu’avec une coalition immigrationniste au pouvoir, comme c’est le cas actuellement avec Emmanuel Macron. Cette éventualité est donc tristement à envisager comme un risque infiniment élevé.
Tout particulièrement lors des Jeux olympiques qui devraient se tenir de fin juillet à mi-août.
À cet égard, je crains qu’il faille rappeler un élément ultra-préoccupant : la préparation des esprits à cette éventualité catastrophique opérée par le Gouvernement et les médias depuis des mois.
Cette préparation des esprits procède de la répétition par eux, de l’affirmation que les autorités françaises ne sont aucunement prêtes à assurer la sécurité à ce niveau durant les Jeux olympiques, d’une part, et d’autre part, les faits réitérés des vols et des pertes de supports informatiques contenant « des éléments importants » du dispositif que les autorités françaises « tentent » de mettre en place pour assurer la sécurité des JO.
Pourquoi cela ? Afin que si cela se produisait, les Français trouvent quasi « normal », résignés qu’ils sont, ces attentats du fait de ces propagandes.
C’est certain, des attentats commis par des personnes, officiellement en opposition à la présence aux commandes du pays, d’une coalition ouvertement contre le prosélytisme musulman, cela serait du « pain béni » (sans mauvais jeu de mot) pour Emmanuel Macron. Il deviendrait de fait l’homme providentiel, se positionnant en sauveur de la Nation. Avec, ô miracle, non pas le recours à l’arbitraire, mais une solution démocratique : sa démission et de nouvelles élections.
Cependant, la perpétration d’attentats terroristes sur notre sol n’est pas l’unique moyen de conduire au chaos. Ce chaos qu’Emmanuel Macron nous promet depuis sept ans si jamais l’extrême droite arrive au pouvoir. Le chaos requis pour qu’il puisse se positionner en sauveur comme susdit.
Ce chaos peut aussi intervenir, au terme d’une crise économique, rapidement atteinte, version krach boursier létal, comme celui de 1929, mais en cent fois pire.
En effet, les sept ans de macronisme que nous venons de subir, ont placé le pays dans une situation de faillite totale. Une dette abyssale presque impossible à éponger, qui fait que les caisses de l’État étant vides, il va lui falloir taper dans les économies des Français.
À l’instar d’un capitaine du Titanic ayant confié la barre à Jordan Bardella après l’impact fatal, et s’étant enfui avant le naufrage du navire, qu’il aurait provoqué en jetant le bateau France sur l’Iceberg géant de cette dette abyssale, Emmanuel Macron reviendrait en sauveur après que celui-ci ait coulé. Comme canot de sauvetage, il pourrait proposer aux survivants d’embarquer pour une nouvelle croisière en macronie, une croisière funeste, pour le peu des libertés publiques et individuelles qu’il reste en France, sur « Crédit Social » : le vaisseau de guerre que ses commanditaires mondialistes ont affrété à cette fin liberticide et eugénique.
À ça aussi la propagande étatique prépare les Français. Néanmoins, lorsque la coalition « RN-LR » se retrouvera à devoir gérer 70 millions de personnes qui n’auront plus rien à manger, ça va chauffer « grave » dans les rues. Partout dans le pays éclateront des émeutes qui très vite vont se révéler impossibles à circonscrire, raison pour laquelle il faudra faire appel à l’armée.
Et d’ailleurs, qui est le chef des armées, constitutionnellement ? Le président de la République.
Un Emmanuel Macron qui à ce titre pourra instaurer la loi martiale, et combiner cela à un recours, une application à l’article 16 de la Constitution, c’est-à-dire les pleins pouvoirs donnés au président de la République.
Comme avancé précédemment en tant qu’hypothèse la plus plausible au regard des trois éléments à considérer concernant la dissolution qu’il a ordonnée, il ne restera plus alors à Emmanuel Macron qu’à passer à la dernière étape de son plan : démissionner afin d’organiser une nouvelle élection présidentielle et la tenue de nouvelles élections législatives. Des échéances électorales au terme desquelles le camp macroniste aura les mains libres pour mener à son terme « la mission ». Son « Parce que c’est notre projet ! » synonyme d’instauration du crédit social et de soumission totale de la France et des Français, à qui ? À ce nouvel ordre mondial despotique que Nicolas Sarkozy a promis de nous imposer, une trahison dont il a posé les bases durant son mandat, cette trahison pour l’avènement de laquelle Emmanuel Macron a été choisi. Finir le boulot. Le sale boulot.
Malgré tout, cette manœuvre politicienne excessivement nocive, menée par Emmanuel Macron, présente un avantage pour les Français : désormais, on voit clairement à quel jeu il joue et avec qui.
Autoproclamé leader de la coalition européenne « anti-russe » dans la guerre en Ukraine, Emmanuel Macron joue à la roulette russe. Mais, hélas pour nous, ce n’est pas sûr sa tempe qu’est placé le canon du revolver politique qu’il utilise, mais sur celle de tous les Français.
Enfin, quatrième et dernier scénario possible consécutivement à cette dissolution : aucun des trois camps n’arrive à obtenir la majorité à l’Assemblée nationale.
Aux termes de l’article 5 de la Constitution, le président de la République étant, souvenez-vous, « Le garant du bon fonctionnement des institutions », il ne peut laisser le pays dans l’impossibilité d’être dirigé. D’avoir un Gouvernement.
Auquel cas, pareillement au scénario trois, Emmanuel Macron démissionnera, avec les conséquences évoquées juste avant.
Dès lors que dans l’absolu ce scénario quatre peut nous épargner les attentats du scénario trois, c’est celui qui a ma préférence. C’est-à-dire en référence au proverbe qui dit que « de deux maux, Il vaut mieux choisir le moindre ».
Enfin, histoire de terminer sur une note un tantinet joviale, à savoir pour contraster avec la noirceur de ces deux derniers scénarios, j’ajoute à tout cela une petite touche comptable.
Ça pique un peu quand même, vous allez voir, mais à ce niveau-là, comme le dit Gérald Darmanin : « ça devrait bien se passer ». Car grâce à Nono et sa dette « dilatée comme jamais », on a l’habitude.
Oui. Comme si les 1.100 milliards de dettes publiques supplémentaires qu’il nous a collés en sept ans, série en cours, ne suffisaient pas déjà amplement à mettre le pays complètement en faillite, ajoutons à cette bévue un petit pourboire : les quelque 500 millions d’euros, facilement, que vont coûter au contribuable français, les élections législatives anticipées à venir. Un demi-milliard d’euros auquel viendra se greffer une rallonge d’un milliard (deux fois un demi-milliard), si, conformément au scénario trois ou quatre, Emmanuel Macron démissionne. En effet, provoquant alors une nouvelle élection présidentielle et de nouvelles élections législatives qui seront à financer elles aussi. N’en couterait-il pas moins cher aux Français de lui proposer une rupture conventionnelle de quelques dizaines de millions en guise de solde de tout compte. Et ce, pour qu’il puisse aller se faire voir « chez plumeau ».
Voilà. Histoire cette fois de finir sur une note résolument humoristique, je fais référence ici à cette maxime d’un professeur de français que Laurent Fabius pourrait faire sienne, imaginons, pour valider la candidature d’Emmanuel Macron, une troisième fois consécutive, sous la forme d’un pied-de-nez, si celle-ci intervient.
Car si-si ! le « responsable, mais pas coupable » de la mort de plusieurs milliers de personnes dans l’affaire du sang contaminé, Lolo Fafa est un déconneur. Un pince-sans-rire au service de l’intérêt supérieur, non pas du plus grand nombre, mais du plus petit, et ceci en dépit du bon sens :
« Faisons application de l’article 3.1416 et cessons ainsi de tourner en rond. » Et ron et ron petit pataton.
NOTA : on pourrait ajouter cela à ce sujet troublant, soit comme cinquième scénario possible, soit dans le premier scénario. En cette seconde occurrence, ce serait comme finalité à ce qu’Emmanuel Macron puisse se représenter à l’élection présidentielle.
Si Emmanuel Macron s’investit à fond dans cette campagne législative qu’il sait pouvoir être perdue d’avance, c’est aussi pour pouvoir se la jouer « De Gaulle », c’est-à-dire démissionner si la coalition « RN-LR » obtient la majorité à l’Assemblée nationale, car s’estimant là désavoué par le peuple.
Pourquoi ? Parce que, auquel cas, c’est Jordan Bardella qui sera élu président de la République.
On retomberait alors dans le scénario trois ou le scénario quatre que j’ai décrits ici, à savoir un chaos en raison duquel, cette fois, c’est Jordan Bardella qui démissionnera, contraint, lui, à le faire. Et, il sera remplacé par Emmanuel Macron se positionnant en sauveur, et pouvant ainsi repartir pour deux nouveaux mandats présidentiels d’affilée 100 % légalement.
À ce titre, j’ai peine à le dire, mais je dois ajouter ceci.
Vu ce qu’Emmanuel Macron nous a montré en sept ans de son exercice monarchique et autoritaire, répressif du pouvoir, une autre hypothèse est possible. Une hypothèse machiavélique, d’accord, mais qui hélas, en cela, confirmerait l’analyste psychiatrique d’Emmanuel Macron donnée par des professionnels reconnus de ce domaine. C’est également une hypothèse fortement probable au regard de la logique sur laquelle elle repose, à savoir la volonté revendiquée d’Emmanuel Macron de s’accrocher au pouvoir le plus longtemps possible, de « mener sa mission à terme » qu’importent les conséquences, c’est-à-dire fidèlement au « quoiqu’il en coûte » au pays comme à ses habitants, « quoiqu’il en coûte » qu’il nous a imposé durant la période covid, et qu’il nous impose depuis deux ans quant au soutien à l’Ukraine.
Dans cette hypothèse, peu importe la composition de l’Assemblée nationale élue au terme de ces élections législatives anticipées. Emmanuel Macron n’en aurait cure. Seul importerait pour lui, lorsqu’il aurait ordonné la dissolution, que ces élections se tiennent à ce moment précis, à savoir à l’approche des JO (la cérémonie d’ouverture étant fixée au 26 juillet 2024).
Car voilà ce sur quoi il pourrait avoir misé. Juste après ces élections législatives, une vague d’attentats pourrait opportunément prendre place en France. Des attentats imputés à des groupuscules, par exemple, des Tchétchènes pro-Russes, commis juste après que Gabriel Attal ait remis sa démission et celle de son Gouvernement à Emmanuel Macron, comme la Constitution l’exige après l’investiture d’une Assemblée nationale nouvelle. Bien entendu, Emmanuel Macron accepterait cette démission, et ainsi ces attentats pourraient intervenir avant la nomination du Gouvernement issu de la nouvelle Assemblée nationale, à savoir à un moment où le pays est sans Gouvernement. Sans Gouvernement, et donc dans l’impossibilité « ou presque » constitutionnellement de remédier à cette crise grave. Une crise grave que les médias porteront au rang de chaos absolu, en extrapolant et amplifiant au maximum la portée et la nature, insistant bien sur le côté tant musulman que pro-russes, auteurs tout désignés de ces attentats. Tout est permis en Macronistan.
Pourquoi ai-je dit impossibilité « ou presque » constitutionnellement ?
Parce qu’il aura alors une possibilité constitutionnelle – une seule ! – de remédier à cette crise grave : le recours à l’article 16 de la constitution.
Oui, bingo ! Les pleins pouvoirs donnés au président de la République dans le cas d’une crise grave, justement :
« Lorsque les institutions de la République, l’indépendance de la Nation, l’intégrité de son territoire ou l’exécution de ses engagements internationaux sont menacés d’une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances, après consultation officielle du Premier ministre, des Présidents des Assemblées ainsi que du Conseil constitutionnel. »
De plus, dans ce cas de figure, Emmanuel Macron bénéficiera du ralliement de la population autour du Chef de l’État. Là aussi, c’est un classique : quand terreur au sein de la population il y a, immanquablement, elle se rallie en masse derrière la personne qui incarne le pouvoir régalien, constitutionnellement, à ce moment précis, pour réclamer sa protection.
Dernier exemple en date : les attentats terroristes de 2015. Juste avant ceux-ci, François Hollande, alias « Flamby », était l’homme le plus dénigré et le plus détesté de France. Mais immédiatement après ces attentats, le Président Hollande est devenu le sauveur, le protecteur, le leader de la France libre pour 95 % au moins des Français Votants.
Dans l’hypothèse du recours à l’article 16 de la Constitution, voilà quelle sera la suite des événements.
Après que « Saint-Macron » aura miraculeusement rétabli la paix en France, il mettra fin au recours à l’article 16, ceci pour pouvoir faire cela, et bénéficier ainsi au maximum de la popularité extrême qu’il aura en tant sauveur.
Deux possibilités.
Soit, il démissionnera aux fins d’organisation d’une élection présidentielle à laquelle il se présentera (candidature évidemment validée par le Conseil constitutionnel), et « Macron le sauveur » sera élu haut la main. Soit, il ordonnera un référendum demandant la suppression de l’interdiction d’exercer plus de deux mandats présidentiels d’affilée, cela afin que « Macron le sauveur » puisse postuler pour un troisième mandat d’affilée (et plus) sans que le Conseil constitutionnel ait à se fourvoyer.
Effet « Macron le sauveur » faisant, le « OUI » l’emportera massivement lors de ce référendum.
Le fou reconnaît enfin qu’il est fou.
“Ça fait 7 ans que je travaille comme un fou pour que le pays aille mieux et qu’il avance”
Que serait la France s’il n’avait rien fait ??#MacronDémission #DissolutionAssemblée #MacronLeFléau pic.twitter.com/Om9iQ1Nzej
— Valentin Dillon (@Valentindillon_) June 14, 2024
Emmanuel Macron aura alors le choix, soit de démissionner et de provoquer ainsi une élection présidentielle lors de laquelle, bénéficiant de l’effet « Macron le sauveur », il sera élu haut la main, soit de laisser la main à la coalition « RN-LR » version Titanic, à savoir pour que cette coalition endosse la responsabilité du naufrage d’un bateau France qu’Emmanuel Macron s’est employé à torpiller, pendant sept ans, aux fins félonnes (un machiavélisme poussé à son paroxysme) qu’il coule à pic au moment précis de ce transfert de responsabilité.
Plus j’y réfléchis et moins, j’arrive à me détacher de ce scénario horrible.
Oui, c’est triste, mais c’est très certainement ce scénario du recours à l’article 16 de la Constitution qui semble le plus probable, et avec, malheureusement, les conséquences funestes qui vont avec.
Donc j’espère me tromper lourdement.