WikiLeaks a annoncé que son fondateur était «libre» et avait quitté le 24 juin la Grande-Bretagne à bord d’un avion après avoir négocié un accord de plaider coupable avec la justice américaine. Celle-ci réclamait son extradition.
«Julian Assange est libre» et a quitté la prison de haute sécurité de Belmarsh, près de Londres, où il était incarcéré depuis 2019, a annoncé WikiLeaks qui diffuse quelques secondes d’une vidéo où on le voir embarquer dans un avion. L’appareil a fait escale à Bangkok à la mi-journée, a rapporté AP, indiquant qu’il pourrait se diriger vers Saïpan, dans les îles Mariannes du Nord.
Julian Assange est poursuivi par la justice américaine pour avoir divulgué des centaines de milliers de documents confidentiels. Il n’est plus désormais poursuivi que du chef de «complot pour obtenir et divulguer des informations relevant de la défense nationale», et il devrait ainsi plaider coupable.
Il devrait être condamné à 62 mois de prison, déjà purgés à Londres en détention provisoire.
«Julian est libre !!!» a exulté sa femme Stella Assange, remerciant les personnes mobilisées pour sa libération.
Le gouvernement australien a aussi estimé que l’affaire avait « traîné en longueur depuis trop longtemps » et que la détention d’Assange ne présentait plus aucun intérêt.
Cet accord conclut une saga de 14 ans. Assange se battait pour ne pas être livré à la justice américaine, risquant 175 ans de prison pour avoir rendus publics en 2010 plus de 700 000 documents confidentiels sur les activités, notamment en Irak et en Afghanistan, de la diplomatie et de l’armée américaines.