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Erdogan préoccupé par la «perspective d’un conflit direct entre l’OTAN et la Russie» — RT en français

ByVeritatis

Juil 11, 2024



En marge du sommet de l’OTAN organisé à Washington, le président turc a insisté sur le fait que le scénario d’un conflit entre l’Alliance atlantique et la Russie devait être évité. Depuis le début du conflit en Ukraine, Ankara adopte une position neutre, entretenant des relations aussi bien avec Moscou qu’avec Kiev.

«La perspective d’un conflit direct entre l’OTAN et la Russie est préoccupante», a déclaré le président turc Recep Tayyip Erdogan, en marge du sommet de l’Alliance atlantique à Washington. 

Le chef d’État turc a également insisté sur le fait que «toute mesure susceptible de conduire à ce résultat [un conflit] devait être consciemment évitée», a rapporté Anadolu. Les membres de l’OTAN sont en effet rassemblés dans la capitale américaine jusqu’à ce 11 juillet. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a également fait le déplacement pour convaincre l’Alliance de continuer son soutien militaire et financier à Kiev. 

À ce propos, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a tenu à réagir. «L’Alliance de l’Atlantique Nord a une fois de plus clairement confirmé son essence. Il s’agit d’une alliance créée dans une époque de confrontation et dans le but de maintenir la confrontation». «Nous constatons que nos adversaires en Europe et aux États-Unis ne sont pas des partisans du dialogue. Et à en juger par les documents adoptés lors du sommet de l’OTAN, ils ne sont pas des partisans de la paix», a déclaré le porte-parole du Kremlin, assurant que la Russie prendrait des «mesures réfléchies, coordonnées et efficaces» afin de «contrer la menace sérieuse» posée par l’OTAN.

La Turquie dans le rôle de médiateur

Membre de l’Alliance depuis 1952, la Turquie adopte néanmoins une posture plus neutre que l’Occident à l’égard du conflit en Ukraine. Le président Erdogan maintient des liens aussi bien avec Kiev qu’avec Moscou. Vladimir Poutine a d’ailleurs reçu le chef de la diplomatie turque Hakan Fidan le 11 juin dernier à Moscou pour parler des problématiques au Moyen-Orient mais également du dossier ukrainien. Quelques jours plus tard, le 16 juin en Suisse, le chef de la diplomatie turque a regretté l’absence de la Russie au sommet sur l’Ukraine.

Après des mois de tractations, le gouvernement américain a donné son feu vert à la vente d’avions de chasse F-16 à la Turquie, pour un montant de 23 milliards de dollars, dans la foulée de la ratification par Ankara de l’adhésion de la Suède à l’OTAN.

La Turquie a également joué un rôle de premier plan dans l’accord céréalier de septembre dernier. «Aucun processus qui marginaliserait la Russie sur l’Initiative sur les céréales en mer Noire ne sera viable», avait alors déclaré le président Erdogan, avant d’ajouter que l’Ukraine devait «assouplir son approche». Ankara a également plusieurs fois joué un rôle de médiateur pour l’échange des prisonniers de guerre entre les deux belligérants.



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