ENTRETIEN ESSENTIEL – « 200 000 propriétaires de Citroen C3/DS3 conduisent potentiellement sans assurance suite à un défaut des airbags Takata, leur sécurité est en jeu » pour Me Guyon. Il demande aussi l’annulation du pass JO au Conseil d’Etat.
Me David Guyon est un avocat engagé dans la défense des libertés et des droits fondamentaux. Il est apparu sur le devant de la scène pendant la période covid avec son analyse sur la vaccination obligatoire de certaines professions.
Dans cet entretien essentiel, nous commençons par évoquer les libertés individuelles et ce que veut dire leur défense ainsi que les droits fondamentaux associés. Un sujet important qui subit une dérive vers une perte des libertés, de plus en plus visible depuis la crise sanitaire. Pass sanitaire, pass vaccinal, obligation de port du masque, obligation vaccinale des soignants : ces mesures sanitaires, dont l’efficacité est questionnable et questionnée par des études récentes, ont entrainé des décisions administratives et politiques visant à réduire les libertés afin de diminuer les risques. Une apparence parfois trompeuse.
Me David Guyon intervient dans deux actions critiques pour les droits fondamentaux des citoyens. Il les évoque pour France-Soir.
La première action vise un défaut dans les airbags de la marque Takata qui met en danger les conducteurs du fait d’un défaut de fabrication. En effet, le déclenchement de l’airbag serait accompagné d’une projection de petites particules métalliques vers le passager, « ce qui n’est pas prévu par le fabricant ». Le constructeur Citroen a dû procéder à un rappel de plus de 200 000 véhicules, C3 et DS3. Cependant cela pourrait concerner d’autres marques de véhicules ayant fait usage de ce fabricant d’airbag qui a depuis fait faillite. Les conséquences d’un tel rappel sont importantes pour le propriétaire conducteur du véhicule qui, outre le fait de prendre un risque pour sa santé en cas d’accident, prend un second risque plus important qui est celui de rouler sans assurance. Les assureurs considèrent qu’une fois averti, le conducteur/propriétaire n’est plus assuré. Tout cela, bien sûr au mépris des considérations pratiques telles que la nécessité de faire usage de son véhicule ! Affaire à suivre.
Un entretien essentiel pour ceux qui s’intéressent aux dérives autoritaires.
La seconde affaire est pour le compte de l’ADLF, Association pour la défense de libertés fondamentales. L’ADLF a demandé le retrait pur et simple du pass JO. Cette affaire vient à l’audience ce matin au Conseil d’Etat. Il présente les motifs de cette demande qui, pour lui contrevient en de nombreux chefs à l’abaissement des libertés fondamentales.