Sur la base des zones bleues, soit les cinq régions du monde qui concentrent le plus grand nombre de centenaires, il serait intéressant de poursuivre dans le volontariat une fois venue l’heure de la retraite. En effet, dénominateur commun à ces cinq régions, les personnes âgées continuent diverses activités leur permettant d’entretenir leur condition physique et mentale.
« Si on veut avoir un vieillissement de qualité, il faut pouvoir continuer à faire une activité qu’on aime » affirme Pierre Missotten, Docteur en psychologie, à RTBF. En continuant à se sentir utile, le sentiment de reconnaissance dans la société aiderait à voir passer les années avec moins d’appréhension.
Par ailleurs, de telles pratiques permettent aussi de limiter le sentiment de solitude que rencontrent nos aînés.
Outre les bienfaits rencontrés pour les seniors, les associations profitent aussi de cette main-d’œuvre qui leur permet bien souvent de survivre. D’ailleurs, selon l’étude de François Jeger ce ne sont pas moins de 48% des présidents d’association qui sont retraités.
De manière plus globale, selon le baromètre du bénévolat de France Bénévolat, ce ne sont pas moins de 36% des plus de 15 ans qui « donnent du temps gratuitement pour les autres ou pour contribuer à une cause », soit 19 millions de personnes. L’associatif semble avoir encore de beaux jours devant lui en France.