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Les fortunes françaises fuient le pays face à la montée de la gauche

ByVeritatis

Août 16, 2024


Après les efforts d’Emmanuel Macron pour conserver les Français fortunés, il aura tout compte fait créé un rétropédalage dans la confiance financière du pays en instaurant de nombreuses incertitudes politiques. Suite à la montée de la gauche et sa proximité avec le pouvoir, les épargnants fortunés se tourneraient à présent vers les contrats d’assurance vie au Luxembourg. En effet, leurs économies seraient plus en sureté que dans l’hexagone où la politique est ballotée par les flots.

Le directeur de la gestion de fortune de Swiss Life Banque Privée, Guillaume Gimbal, l’atteste. Dans la foulée de l’annonce de la dissolution faite le 9 juin, une « augmentation très significative du nombre de sollicitations » se serait faite sentir à propos des assurances vie proposées au Luxembourg. Pays réputé pour son attractivité fiscale.

Le dirigeant explique auprès de l’AFP que ce produit « rassure […] parce que plane un peu le spectre de la taxation de l’épargne ». En effet, pour amortir la dette du pays, il a été évoqué par les partis de gauche dont Sandrine Rousseau. Malgré le tollé suscité, l’épée de Damoclès semble continuer de peser.

L’une des mesures phares du programme du Nouveau Front Populaire (NFP) serait en ce sens à l’origine de la suspicion des gros comptes français. Consistant en la taxation des revenus du capital, cela signerait le retour de l’impôt de solidarité sur la fortune, d’autant plus connu pour son acronyme : l’ISF.  

Bien que ces contrats au Luxembourg n’exonèrent pas les clients français d’une taxation dans le pays d’origine, des stratégies entourant ces placements permettent de faire diminuer la facture. Les contrats dans ce pays offrent de tels avantages que même les banques françaises proposent à leurs clients français des filiales dédiées dans le pays voisin qui commercialisent précisément ces produits d’épargne. Ce ne seraient pas moins de 65 milliards d’euros qui seraient sous gestion luxembourgeoise par ce biais au sein des quatre des principales banques de l’hexagone.

Cependant, c’était sans compter la dernière annonce de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) français, qui compte bien mettre des bâtons dans les roues à 30 000 contrats, repris pour leur insolvabilité chez l’assureur vie FWU Life Insurance Lux SA.

Dernière option donc, l’expatriation fiscale. Cependant, le directeur général de Milleis Banque, Nicolas Hubert, assure qu’il s’agit « en réalité [d’un opération] extrêmement compliquée et coûteuse ». Curieusement, le Luxembourg choisis de son côté le bon timing pour proposer de nouvelles mesures, dont des incitations fiscales, depuis le 17 juillet.





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