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En France, le doute l’habite. Alors qu’aux États-Unis, le doute disparait et RFK Jr écrit l’histoire.

ByVeritatis

Août 24, 2024


Et du coup l’attente continue. Insupportable. Un proche du Président en a fait état dans la presse : « En fait, le meilleur candidat au poste de Premier ministre, c’est Emmanuel Macron lui-même. » 

C’est très certainement à cette conclusion qu’arrive le narcissique au possible Emmanuel Macron, quand il réfléchit à cela. Et bien qu’elle apparaisse totalement abracadabrantesque de prime abord, c’est une hypothèse légale qu’il convient dès lors de considérer comme étant tout à fait envisageable.

Pardi !

J’en ai parlé dans un édito précédent ayant justement pour sujet « cekiki qui sera premier ministre », constitutionnellement, rien n’empêche le président de la République de nommer Premier Ministre, le citoyen élu Président.

Toutefois, le manque cruel de panache et de courage, et l’ignorance caractérisée qu’il a de la Constitution française quant à son contenu, étant trois des (nombreuses) caractéristiques personnelles qui valent à Emmanuel Macron d’être raillé, à juste titre, pire encore à l’international qu’en France, je doute qu’il aura l’audace d’opter pour cette possibilité. Cette occurrence conviendrait pourtant idéalement pour satisfaire son envie manifeste d’exercer tous les pouvoirs légalement, sans devoir pour cela utiliser l’article 16 de la Constitution. Car avoir recours à cet article (qui confère les pleins pouvoirs au Président) au prétexte d’un blocage institutionnel qu’il a lui-même provoqué, serait par trop s’afficher comme dictateur calculateur et manipulateur. La réunion des éléments qu’il a listés, lors d’une interview, en 2017, rapportant la preuve d’une éventualité qu’il a affirmée plausible à cette occasion, en pareilles circonstances : « Je serais vraiment un être machiavélique. » Ce sont ses propres mots.

S’il le fait. Si c’est lui-même qu’il nomme Premier Ministre, il va en faire des déçus ! À commencer par Gabriel Attal. En effet, d’après un sondage qui vient de paraître dans le Figaro, qu’il a peut-être réalisé lui-même, l’ex-locataire de Matignon est le favori des français pour s’y succéder.

Voilà qui irriterait très substantiellement tous les autres postulants, officiellement déclarés ou pas.  Lucie Castets. Plus que jamais persuadée d’être la candidate qui s’impose dans la France LGBT consacrée par la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, depuis qu’elle a fait état publiquement de son homosexualité. Valérie Pécresse. Étant aussi attachée à des déficits colossaux, elle présente également les compétences requises pour parachever le « Parce que c’est notre projet ! » d’Emmanuel Macron et Cie de mettre la France en faillite, afin que le pays soit placé sous tutelle économique de la Commission européenne, et pouvoir ainsi, cumulativement, ponctionner l’épargne des Français et leur imposer l’euro numérique incorporé dans un crédit social « à la chinoise. » Xavier Bertrand. C’est un fidèle disciple de Nicolas Sarkozy. Il présente en cela un attrait certain pour celui qu’on soupçonne d’être le marionnettiste d’Emmanuel Macron. À savoir l’équivalent, aujourd’hui, du conseiller « spécial » attitré que Valéry Giscard d’Estaing fut de François Mitterrand, paraît-il. Éric Ciotti. Il est prêt à tout pour être ministre, et donc encore plus Premier Ministre. Gageons qu’il ne serait pas, pour lui une torture morale insupportable, de trahir demain ses nouveaux alliés du RN, après avoir trahi hier ses anciens alliés des LR. Laurent Wauquiez. Lui, c’est le top ! Épinglé (1) qu’il vient d’être par la Chambre régionale des comptes pour ses dépenses pharaoniques, l’actuel Président d’Auvergne-Rhône-Alpes a prouvé que, question opulence maintenue sur le dos du contribuable, malgré les restrictions budgétaires drastiques desquelles les services publics sont une nouvelle fois la proie, il est parfaitement dans « le moule » d’Emmanuel Macron. Le lit insane, à ce titre, dans lequel Gabriel Attal s’est vautré à l’Hôtel Matignon, en bonne élève qu’il s’est montré.

Quant au dernier de la liste, Bernard Cazeneuve, il a aussi sa chance. Emmanuel Macron l’a prouvé à maintes reprises, justement, il aime faire du neuf avec du vieux. Cependant, au PS, parti socialiste auquel néanmoins l’ex-Premier ministre de François Hollande n’appartient plus, on n’est pas véritablement emballé. Vous pouvez le découvrir en vous penchant sur cet article. Auquel cas, bouchez-vous le nez : cela reste quand même un article de Libération qui excelle dans l’art de la manipulation informationnelle à travers un récit réécrit. Oubliant, voire méprisant, comme tant d’autres médias, le droit du citoyen à être dument informé, avec votre argent, mais c’est pour votre bien !

Voilà qui confirme que, quel que soit le citoyen qu’Emmanuel Macron va nommer Premier Ministre, ça va faire des déçus et des jaloux encore plus qu’à l’accoutumée.

Surtout qu’en outre, j’en ai fait état lundi dans l’édito « les membres du Conseil constitutionnel ont fait un avc ? », Emmanuel Macron pourrait choisir de nommer un « non-politique. »

Je ne sais pas vous, mais, personnellement, le premier nom qui m’est venu à l’esprit lorsque qu’on m’a dit cela, c’est Alexandre Benalla !

Bin si ! Cependant, à la réflexion ; à savoir assis que j’étais (selon un Jean-Pierre Coffe qui s’y connaît, c’est sur la cuvette des WC que Rodin a eu l’illumination pour « Le Penseur » qui fait sa renommée), je me suis dit que la place d’Alexandre Benalla est plutôt à l’Intérieur. Ministre de l’Intérieur.

Et oui !

« Le Patron » (expression employée par celui qui était encore son garde-du-corps privé, il y a peu, quand il parle de lui), Emmanuel Macron a très souvent fait état d’une vérité, par une dénégation. « Je ne toucherai pas à l’âge légal de la retraite. » « Je n’augmenterai pas les impôts des pauvres. » « Je ne rendrai pas la vaccination obligatoire. ». « Les tirades en ce sens sont légion » me dit un de ses proches soutiens (enfin bien moins qu’avant) avant de rajouter avec ironie « on pourrait ainsi logiquement déduire puisque Emmanuel Macron a pareillement affirmé publiquement que « Alexandre Benalla n’a jamais été mon amant », qu’il a validé qu’il l’est ou qu’il l’a été ». Les histoires personnelles de ce genre ne devraient pas trouver place dans les médias. Hormis que me rappelle cette personne « regarde même Gabriel Attal a mis la sexualité en plein hémicycle en faisant état de son homosexualité ».  Ces personnes sont, ou ont toutes été, dans l’intimité du président, alors « ils sont en mesure de détenir des informations personnelles qui peuvent compromettre. » Comme un Gérard Collomb qui lui aussi l’a été, mais ça n’a rien à voir, certains ont effectivement l’expérience requise pour être ministre de l’Intérieur. Ils pourraient ainsi se délivrer à eux-mêmes, cette fois 100 % légalement, qui des permis de port d’arme et des faux papiers ou qui des justificatifs tel bon leur siéra. De plus, cela sera sans devoir subir l’affront d’une comparution injustifiée devant une commission d’enquête parlementaire, ordonnée soi-disant parce qu’ils auraient bénéficié de privilèges indus. Oui, comme si naguère la Pompadour avait été renvoyée devant la justice des gueux, pour satisfaire à la vindicte des jacques. Comme dirait Nicolas Sarkozy : « Quelle indignité ! »

Et à l’instar de Stéphane Séjourné, à qui de mauvaises langues prêtent que le fait qu’il a été l’amant, donc officiel, lui, de Gabriel Attal, n’est pas étranger au fait qu’il a été nommé ministre des Affaires étrangères, Alexandre Benalla serait également légitime à ce poste, quelque part. J’entends par là comme spécialiste des affaires à propos desquelles, d’autres personnes peu douées en « French Tech »,  « French Touch ou French Kiss » elles non plus, affirment qu’Emmanuel Macron n’est pas étranger à leur mise sur le côté, par la justice. En aparté, précisions que le « mauvaise langue » s’applique aussi à la langue française, à qui il le rend bien, puisqu’il la massacre chaque fois qu’il s’exprime, dyslexie oblige, si l’on en croit certains experts en décision qui préfèrent se focaliser sur cela plutôt que sur la piètre qualité de sa représentation diplomatique de la France ou encore faire fi du fait qu’il aurait violé avec Macron et Attal la Constitution, et désinformé le Parlement en signant l’accord Franco-Ukrainien.)

« Wait and see », donc, comme disent les Anglais. « Moet Hennessy », pour les anglophobes et les chauvins !

Cette tartuferie politico-politicienne me rappelle une petite histoire drôle. Cette blague est vieille d’au moins 40 ans, mais comme elle semble on ne peut davantage, voire plus que jamais d’actualité, je ne peux résister à l’envie de vous la retranscrire ici, avant de conclure.

Quatre chirurgiens discutent pour savoir quels sont les meilleurs clients. Les meilleurs « patients », pardon, à opérer. Le premier dit ceci : « Les meilleurs, ce sont les électriciens. C’est facile à opérer. Leurs organes sont rangés par couleurs. » Le second rétorque alors cela : « Non. Les meilleurs, ce sont les comptables. Leurs organes sont numérotés et classés en ordre croissant. » Le troisième réplique en ces mots : « Non. Ce sont les bibliothécaires. Leurs organes sont classés par ordre alphabétique. » Mais c’est le quatrième qui a le dernier mot : « Non. Désolé, mes chers confrères, mais les meilleurs, ce sont les politiciens. Ils n’ont pas de tripes, pas de couilles, et pas de cœur.   Et, en plus, vous pouvez inverser leur cerveau et leur trou du c…, personne ne verra la différence ».

Dans l’affaire des dépenses injustifiées et un total manque de transparence de Laurent Wauquiez, celui-ci plaide l’ignorance : « Je n’étais pas informé du coût de ces repas ». Elle passe mal celle-là, rappelant l’histoire drôle ci-dessus ! Comme quoi, entre liberté d’expression, transparence et devoir d’informer, ils ont un peu trop tendance à abuser des principes, ne pas se les appliquer et nous prendre pour des idiots.  Ceux qui contrôlent le pouvoir s’appliquent les règles à géométrie variable « toujours dans leur sens » au même titre qu’Emmanuel Macron avait nommé son parti la république en Marche sans expliquer dans quel sens ! Le sien bien sûr, qui est bien que trop souvent l’opposé de celui de l’intérêt du peuple.  

Ces personnes ne sont pas informées des dérives de leurs dépenses, ni même du cout d’un ticket de métro, cependant ils sont toujours à même de nous (les français) demander de leur faire confiance, qu’ils nous ont entendus et compris et qu’ils ont une solution à tous nos problèmes ! 

Oui, une solution avec l’argent public, votre argent. Puisque c’est bien avec notre argent qu’ils dépensent sans compter en expliquant que c’est dans « notre intérêt » pour notre plus grand bien qu’ils contribuent à la diminution des libertés fondamentales et en oublient les devoirs fondamentaux.  En l’occurrence, le devoir de dument vous informer en raison du « droit du public de connaitre la vérité » (devoir numéro de la charte de Munich), mais en temps de crise, l’éthique, c’est un peu comme le poste « transport et voyage » dans les entreprises, on la coupe pour réduire le cout !

En guise d’exemple, je prendrai la citation faite par Robert Kennedy Jr en 2022 lors d’une interview sur France-Soir : « résistez, résistez, résistez, car quand ils ont le pouvoir, ils ne le rendent jamais ». Et oui, la place est bonne. Hier, alors qu’en France se joue le vaudeville avec les veaux de ville politiques du énième jour sans premier ministre, Robert Kennedy Jr a délivré un discours, alors qu’il apportait son soutien conditionnel à la campagne de Trump. Un discours qui explique en détail comment le parti démocrate, dont il est issu, ne protège plus la démocratie et travestit les concepts

Version doublée du discours : 


Version originale sous-titrée : 

Écouter le discours de Robert Kennedy Jr vous en apprendra plus sur l’état de la nation et de la société que les élucubrations de politique générale d’un éventuel premier ministre qui prendra ses éléments de langage auprès du président, dans les faits, le vrai premier ministre.

Sur ces mots, je vous laisse avec ce tweet : « Lorsqu’un président américain s’entend avec les médias ou les contraint carrément à censurer le discours politique, il s’agit d’une attaque contre notre droit le plus sacré, la liberté d’expression. »

Ces mots méritent en outre un peu d’histoire, que rappelle fort bien le Professeur Martin Zizi : « RFKjr est rentré dans la légende de son père ».

Que je me suis permis de commenter et d’illustrer avec cette réponse :

Au même titre que la censure politique subie par France-Soir, il est bon de rappeler que « la vérité est en marche, rien ne l’arretera »

Avec RFKjr aux affaires visant la corruption et l’influence des lobbys, on a une chance de voir la vérité triompher sur la corruption. Respect RFKjr. Espérons que le gouvernement français en prendra de la graine. 

 

(1) Un autre exemple bien « franchouillard » sur les dérives en tous genres – Après tout Macron a bien dit : « quoiqu’il en coute » alors l’as des as de la dépense publique a montré l’exemple. La Chambre régionale des comptes épingle les dépenses pharaonique du président d’Auvergne-Rhône-Alpes : Des dîners de luxe fastueux jusqu’à 1200 € par invité, des déjeuners parisiens aux coûts exorbitants :

? 77.180€ en 2022
? 45.988€ en 2023
Le tout financé par les contribuables de la région.
Mais ce qui fait grincer des dents, ce sont les sondages centrés sur sa personne commandés avec l’argent public : 500 000€ en tout ! Un véritable scandale !
Et encore, on oublie qu’en 2018, Laurent Wauquiez dépensait 218.554€ pour une expo en Lego.
C’est quand même 85 centimes par brique !

La Chambre dénonce la confusion entre le président et la collectivité, des dépenses injustifiées pour sa promotion personnelle et un manque total de transparence…Wauquiez plaide l’ignorance : « Je n’étais pas informé du coût de ces repas. »





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