L’Allemagne est à la croisée des chemins. Alors en pointe dans la coalition européenne antirusse avec Leyen et Scholz, voilà qu’elle recule en refusant de payer éternellement pour soutenir l’Ukraine, ce qui déplaît évidemment à l’OTAN. De plus, des actes de vandalisme se sont multipliés dans des bases de l’OTAN, c’est-à-dire l’occupant. Là-dessus, se profile une nouvelle montée du sentiment national au cours d’élections régionales dans trois Länder de l’Est, l’AfD pouvant atteindre les 30 %. On rappelle que l’AfD n’a pas vraiment déclaré sa flamme à l’Ukraine. Le parti national allemand sortirait alors premier au Parlement régional, comme le RN en France lors des législatives du 30 juin. Le parti de Weidel & Schrupalla profite en outre du morcellement de la vie politique intérieure allemande qui n’impose pas la barre des 5 % pour entrer dans une assemblée.
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