• dim. Sep 15th, 2024

Grossi refuse toujours de nommer les auteurs des attaques — RT en français

ByVeritatis

Sep 4, 2024



En visite à la centrale nucléaire de Zaporojié ce 4 septembre, au moment où l’AIEA publiait un rapport sur la sécurité de la centrale, le patron de l’agence onusienne n’a pas nommé les auteurs des attaques sur le complexe énergétique.

«La situation à la centrale nucléaire de Zaporojié est restée précaire et très fragile au cours des deux dernières années et continue de l’être», a déclaré le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) Rafael Grossi, dans l’avant-propos d’un rapport publié ce 4 septembre sur le site de l’AIEA.

Si dans ce document il souligne que «des explosions, des attaques de drones et des tirs à proximité de la centrale nucléaire […] sont régulièrement signalés» par «les équipes», Grossi n’a cependant pas précisé qui étaient les auteurs de ces attaques.

«Je pense que ce dont nous avons besoin dans certains cas, ce sont des informations précises sur les coordonnées, une trajectoire. Ces informations ne sont pas toujours immédiatement disponibles», a-t-il déclaré aux journalistes, ce 4 septembre, lors d’une visite à la centrale. «Pour nous, des données précises sur ce qui s’est passé et où cela s’est produit sont importantes pour nos propres évaluations. Il est important que l’AIEA reste utile et non politisée», a-t-il ajouté.

«Bien sûr, nous continuerons à travailler pour répondre aux questions et, en général, chercherons à indiquer les raisons et les auteurs, essentiellement, d’une attaque directe contre une installation nucléaire», a pour sa part déclaré le directeur de Rosatom, Alexeï Likhatchov, a la suite de la visite de Grossi.

Située sur la rive gauche du Dniepr, près de la ville d’Energodar, la centrale nucléaire de Zaporojié est la plus grande et la plus puissante d’Europe avec ses six réacteurs VVER d’un gigawatt chacun. Ceux-ci sont actuellement à l’état d’«arrêt à froid» et ne produisent pas d’électricité. L’AIEA assure une présence dans la centrale depuis le 1er septembre 2022.

Le 11 août, un incendie s’était déclaré dans l’une des tours de refroidissement de la centrale «touchée à deux reprises par des drones d’attaque ukrainiens», avait rapporté Rosatom. La société d’État avait fustigé un «acte de terrorisme nucléaire».



Source link

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *