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Mécontent d’un projet de loi à venir, Musk qualifie le gouvernement australien de “fasciste”

ByVeritatis

Sep 14, 2024


Le milliardaire Elon Musk, patron du réseau social X, a qualifié jeudi soir le gouvernement australien de “fasciste”, concernant un projet de loi destiné à sanctionner les plateformes ne luttant pas contre la “désinformation”. 

“Fascistes”, a écrit en un seul mot E. Musk sur X, commentant une publication sur le projet de loi présenté jeudi par le gouvernement australien. 

Le texte prévoit notamment d’infliger aux géants de la technologie des amendes pouvant aller jusqu’à 5% de leur chiffre d’affaires annuel en cas de non-respect de leurs “obligations” en la matière. 

En avril, Elon Musk avait annoncé que X ferait appel d’une injonction, émise par la justice australienne et demandée par le régulateur australien eSafety, de retirer de la plateforme tous les contenus liés à l’agression d’un évêque d’une église assyrienne dans la banlieue de Sydney. 

Julie Inman Grant, commissaire d’eSafety et ancienne employée de Twitter, ancien nom de X, a déclaré que le rachat du réseau par Elon Musk coïncidait avec une augmentation de la “toxicité et de la haine” sur la plateforme. 

La justice australienne avait finalement décidé de lever l’injonction en mai, une décision que E. Musk avait célébrée comme une victoire de la liberté d’expression. 

Le milliardaire s’est également récemment heurté à la justice au Brésil, où le juge de la Cour suprême du Brésil Alexandre de Moraes, très critiqué dans son pays comme à l’international, a ordonné début septembre “la suspension immédiate” de X sur tout le territoire. 

Après le galop d’essai des années Covid où seule la doxa avait raison d’être, l’étau semble se resserrer de plus en plus, mettant à mal la liberté d’expression, chère à Elon Musk, tout comme la liberté de la presse, au profit d’une “information politique” et d’une bien-pensance d’État.  

Rappelons qu’à ce titre l’Australie a été un des pays les plus durs avec sa population durant les années covid allant jusqu’à créer de véritables camps de concentration pour citoyens cas-contact. 

 





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