• dim. Sep 22nd, 2024

La paix ou la mort ?

ByVeritatis

Sep 22, 2024


Hier était célébrée la journée internationale pour la Paix, soit en pleine période d’escalade d’engagement belliciste suite au vote des députés européens sur l’autorisation de frappe en profondeur en Russie.  Voila, ma réflexion que je vous invite à partager afin de devenir virale. « Qui sauve une vie, sauve l’humanité », cette phrase tirée du Talmud brillera pour les siècles des siècles, espérons-le, pour rendre grâce à ces êtres de lumière qui ont fait barrage au chaos absolu, par leur courage et leur abnégation.

 

La guerre

« La guerre est faite par des gens qui ne se connaissent pas mais qui s’entre-tuent pour le compte de gens qui se connaissent, mais qui eux ne s’entre-tuent pas. » Et, « On croit mourir pour la paix, on meurt pour des industriels. »

À ces deux citations respectivement d’Anatole France et Pierre Desproges (1), qui, combinées, explicitent fidèlement le pourquoi du comment des guerres, il convient d’ajouter la précision suivante, en complément de la deuxième, à la fin de celle-ci :

« et pour que les marionnettes politiques, que les bénéficiaires des guerres ont placées au pouvoir dans tous les pays du monde, justement exprès pour conduire les peuples du monde à la guerre, puissent se maintenir au pouvoir et continuer le « Parce que c’est notre projet ! » des industriels. »

Là, oui, on tient l’entièreté de la vérité des tenants et des aboutissants de ces massacres horribles de millions de personnes, opérés au profit de la poignée d’ignobles individus qui dirigent le monde. Cette entente collusoire malfaisante qui contraint tous ces malheureux, hommes, femmes et enfants, à finir en charpie sous les bombes, et qui transforment en un champ de ruines et en gigantesque cimetière à ciel ouvert, le havre de paix et de bonheur qui constituait leur cadre de vie.

Mais attention ! Ce « fameux » projet à une dimension encore plus grande dans la perfidie. Elle tend à l’apocalypse. L’apocalypse pour les peuples du monde au profit des organisateurs de leur malheur, qu’on peut résumer par cette formule, car elle explique au mieux, il me semble, en quoi il consiste véritablement, ce projet : « Le Paradis sur Terre pour les uns, l’enfer sur Terre pour les autres. »

En effet, cette abomination n’est pas uniquement axée sur le profit, elle est également intellectuelle, politique, spirituelle et morale.

Pour les fomenteurs de ces conflits armés et vrais criminels de guerre, il s’agit aussi, tout d’abord, de satisfaire leur soif de pouvoir. Ensuite, de donner libre cours à la décérébration criminelle qui les caractérise et à la folie guerrière qui les habite (parce que ce n’est pas eux qui se font étriper). Et, troisièmement, de servir leur religieusement leur propre dieu dans une inversion constante des valeurs. 

Je m’explique.

De nos jours, l’enjeu politique principal de la guerre militaire n’est plus la conquête d’un territoire, ou la reconquête d’un autre. C’est la justification du maintien au pouvoir, le plus longtemps possible, des marionnettes politiques que les grands trusts industriels (fabricants d’armes, agroalimentaire, pharmacopée, produits pétroliers et gaz) et la haute finance ont placé la tête de tous les pays. (2) Les y maintenir malgré le fait que leur gestion économique, politique et sociale de ces pays, consiste à renforcer, tous domaines confondus, la domination que ces grands trusts et la haute finance ont sur les populations du monde. Et, par conséquence, l’exploitation de ces dernières. Ceci avec dorénavant, en malus, la régulation de ce cheptel humain. Une régulation passée à réduction drastique avec, avec l’utilisation, en plus des moyens ancestraux que sont les guerres et les famines, l’empoisonnement sous toutes ses formes : nourriture, eau, air, vrais virus et faux vaccins.

Pourquoi cela ?

Parce que l’exploitation de ce cheptel humain a un défaut majeur : le système économique sur lequel il est basé, est intrinsèquement et inéluctablement voué à s’effondrer. À se terminer par une faillite mettant les populations dans l’impossibilité à subvenir à leurs besoins primaires. Or, cette occurrence conduit tôt ou tard, et inévitablement, à la révolte des populations, et à l’élimination, généralement en place publique, des responsables de leurs malheurs. Cependant, il existe une solution miracle pour éviter cela aux responsables du malheur des peuples : la guerre. Une guerre entre les peuples déclenchée par ceux qui sont responsables du malheur des peuples.

Aussi complément fou, aberrant, incroyable, cynique que cela paraisse, ça marche. Quand guerre entre tels pays et tels autres, il y a, les populations des pays concernés acceptent le chaos absolu qu’est la guerre. Alors qu’il est pire que le chaos auquel conduite la faillite du système décrit plus haut.  Comme Nino Ferrer le chante dans « Le Sud », les populations prennent cela comme une fatalité, et, à ce titre, elles s’y plient :

« Un jour ou l’autre, il faudra qu’il y ait la guerre. On le sait bien. On n’aime pas ça, mais on ne sait pas quoi faire. On dit c’est le destin. »

Pire ! Elles font corps, chacune d’elle derrière son dirigeant érigé en chef de guerre et en « sauveur » de la Nation. Par patriotisme, et par peur de tout perdre, alors qu’elles n’ont déjà plus rien ou presque.

Voilà pour le premier but de la guerre de ces fomenteurs de guerre : satisfaire leur soif de pouvoir. Passons à leur second but : donner libre cours à la décérébration criminelle qui les caractérise et à la folie guerrière qui les habite.

Plus exactement, ce sont les marionnettes politiques que ces criminels de masse placent au pouvoir que cette décérébration criminelle caractérise, et ce sont pareillement ces marionnettes politiques qui sont habitées par cette folie guerrière. Une folie à laquelle ces messieurs et dames s’abandonnent uniquement parce que (je le redis), ce faisant, ce ne sont pas eux qui se font étriper, mais les peuples des pays concernés, tant les soldats que les populations civiles.

Et, pourquoi leurs marionnettistes s’emploient à ce que les marionnettes politiques puissent ainsi donner libre cours à leur décérébration criminelle et à leur folie guerrière ? Il s’agit essentiellement d’un pare-feu. Une sécurité pour eux. En effet, s’il advient que les populations cherchent des responsables de leurs malheurs à qui présenter l’addition et passer leur légitime colère, ce seront les marionnettes et non pas leurs marionnettistes qui se retrouveront face à une vindicte populacière synonyme d’exécution immédiate et sans procès des désignés coupables. Il s’agit accessoirement d’accentuer le plaisir que les marionnettistes prennent lorsque, par le truchement de cette abomination qu’est la guerre. C’est le but objet du troisième point atteint au plus haut point possible, à savoir le but spirituel qu’ils poursuivent à cette occasion : servir leur dieu à eux. Celui qui nous éloigne du courage de la Paix. 

Diable !

Quoi de plus maléfique que de pousser à la boucherie, hier par millions, demain par milliards, des gens qui ne se seraient jamais fait aucun mal, sans les mensonges, les manipulations des esprits, l’ingénierie sociale des masses, et les propagandes auxquels les marionnettes et les médias à leurs ordres recourent, pour les contraindre à se faire la guerre, à accepter la guerre ?

Conduire les populations à la guerre par l’entremise de cette mystification, c’est l’offrande suprême qui peut être faite à l’incarnation du mal, par ceux qui revendiquent être ses serviteurs, tout en se cachant derrière l’intérêt général.  Le « social business » du techno populisme.

Malheureusement pour nous, peuples de l’Union européenne, nombreux sont parmi nos soi-disant « représentants » au Parlement européen, les personnes qui, au prétexte d’œuvrer pour le camp du bien, et dans l’intérêt général, ne le fond en réalité que pour le camp opposé, celui du mal. Embrigadé et endoctriné de surcroît aveuglément dans cette inversion des valeurs. Personne ne peut prétendre avoir le privilège du camp du bien ou du mal en politique, mais ce manichéisme technocrate fait légion à Bruxelles.

Chris Bickerton, professeur de Politique à Cambridge l’avait parfaitement décrit dans son livre sur le techno populisme :

« Lorsque vous apportez la vérité et les contre-vérités en politique, il est très difficile d’avoir un véritable débat politique : l’opposition n’a plus une différence de point de vue, d’idées ou de valeurs, mais vous en concluez qu’il ou elle est tout simplement dans le faux et cela tue le genre de débat dont les démocraties ont besoin. » 

Il l’avait aussi explicité en ces détails : « Un politicien croit en certaines choses, un ensemble d’idées (la liberté individuelle ou la réalisation d’une certaine égalité) mais ce sont des valeurs.  Une autre personne peut avoir un point de vue différent, il n’est pas dans le faux, ils ont juste des différences d’idées et de valeurs. En politique, il n’y a pas de vérité, il n’y a pas une bonne réponse. Tout ce que vous pouvez faire est de construire un groupe politique qui partage ces idées pour gagner une élection, afin d’essayer une mise en œuvre de ce que vous pensez être la meilleure façon de gérer la société.

Pour un technocrate, il y a un sens de vérité, qu’il s’agit de la bonne politique. Il y a des politiques qui fonctionnent et d’autres qui ne fonctionnent pas. L’un des problèmes de Macron est qu’il donne l’impression de savoir les politiques qui fonctionnent et celles qui ne fonctionnent pas et il transfère cela en politique. »

Ce discours techno populiste est en outre couplé avec une omission volontaire, voire parfois une réécriture, de l’histoire. L’édito « le courage de la Paix » tentait une explication de l’histoire et des conséquences que son mépris peut engendrer.  Le Courage de la Paix est de résister à tout prix à ce que l’histoire ne se répète. Œuvrons, c’est notre devoir. »

Et, les représentants au Parlement européen de ce manichéisme, sont majoritaires, puisque c’est avec une large majorité qu’ils ont adopté la résolution autorisant l’utilisation, contre la Russie, de missiles pouvant la frapper au cœur de son territoire, avec la mise à disposition de l’Ukraine, non seulement de ce type de missiles, mais aussi les satellites de l’OTAN pour les guider, et le personnel militaire de l’OTAN requis pour le faire. En annexe, je vous ai mis la liste des députés européens français qui ont voté pour, celle de ceux qui ont voté contre, ceux qui se sont abstenus, et celle de ceux qui, carrément, ont opté à cette occasion pour une absence injustifiée. (3)

Vladimir Poutine l’a indiqué, c’est une déclaration de guerre tout autant expresse que si elle s’était matérialisée sous sa forme protocolaire.

Toutefois, dans la volonté dont il a fait montre depuis le début du conflit en Ukraine, de tout faire pour éviter de céder aux invectives de l’OTAN visant à transformer ce conflit en guerre mondiale, Vladimir Poutine n’a pas donné à cette déclaration de guerre induite, la substantialité matérielle formelle indispensable à l’officialiser. Dans la déclaration publique par laquelle il a commenté l’adoption de cette résolution, il a réitéré sa position : en l’état actuel, la Russie n’est pas en guerre contre les pays de l’Union européenne. Néanmoins, son représentant aux Nations Unies a rappelé aux dirigeants de l’Union européenne, que la Russie est prête pour une telle guerre. Et, que si celle-ci advient, les dirigeants européens ont du souci à se faire, en tout premier lieu pour eux-mêmes.

Pardi !

Ce n’est pas une menace, c’est un avertissement rappelant quel est le rapport de force du moment : côté Russe, il y a des missiles ultra-dévastateurs et impossibles à intercepter, qui peuvent atteindre Strasbourg en trois minutes et neuf secondes, et côté Union européenne, il y a des missiles certes quasiment autant dévastateurs, mais qui sont dix fois moins rapides, et pour l’interception desquels les Russes, eux, semblent bien équipés.

Donc, je le répète : on est très mal !

Dès la prise de connaissance de ce vote, je réagissais par un tweet : « Le casus belli est franchi, avec ces eurodéputés pires que les néocons américains les plus féroces bellicistes.  Enfermé dans une idéologie sans mandat des peuples nationaux, ils entraînent les populations contre leur gré et sans leur vote dans un conflit armé. »

Gardant à l’esprit les mots lourds de signification de John Fitzgerald Kennedy, 

« l’humanité devra mettre un terme à la guerre, ou la guerre mettra un terme à l’humanité »,

 j’avais ajouté : « Le président Macron s’il avait l’intérêt Supérieur de la Nation et des Français au cœur de ses préoccupations devrait immédiatement stopper cette folle décision. Aura-t-il le Courage de la Paix ou montrera-t-il son vrai visage de va-t-en guerre aux Français ? »

« Il n’y a pas d’amour, il n’y a que des preuves d’amour » disait Cocteau l’empruntant à Reverdy. Mesdames et Messieurs les députés et sénateurs, il est grand temps de joindre les actes à la parole en apportant la preuve de votre amour pour la France et les Français, en redonnant le sens qu’il n’aurait jamais dû perdre au respect de la Paix.

Cependant, fort heureusement pour nous, peuples de l’Union européenne, face à l’appel à la guerre mondiale que fait résonner la Commission européenne, le Parlement Européen, et les marionnettes politiques placées à la tête de nos pays, un autre son de cloche existe.

Je vous en parlerai dans mon prochain édito.

 

 

1) citation originale de Paul Valéry : « La guerre, un massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas. » 

2) les grands de ce monde se sont appropriés tous les territoires qui le composent. Comment ? Via d’abord une première guerre mondiale qui a fissuré et affaibli l’Occident, et une seconde qui la scindé en deux entités, l’Est et l’Ouest, la civilisation dominatrice des autres qui s’en est issue. Via ensuite un développement de la Chine opéré pour équilibrer les forces, en fonctions des ressources et capacités de production. Et, enfin, via le développement exponentiel des moyens de communication et de contrôle des populations grâce à l’informatique, aux satellites et à internet.

 

3) Tous les députés RN ont voté contre cette résolution belliqueuse… Sauf Bardella.

 





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