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Macron se demande depuis le Canada si la France est heureuse

ByVeritatis

Sep 28, 2024


Emmanuel Macron s’est demandé jeudi lors d’un voyage au Canada si la France était “heureuse”, alors qu’il s’entretenait avec des personnalités sur la promotion de la langue française dans un monde majoritairement anglophone. 

“Je ne sais pas si la France est heureuse à cette date mais la Francophonie à coup sûr !”, a-t-il lancé en référence à des fresques murales à l’ambassade de France à Ottawa. 

Ces fresques murales, intitulées la “France heureuse” et réalisées par le peintre Alfred Courmes (1898-1993), représentent notamment des Français déambulant dans la rue en brandissant un drapeau tricolore et une pancarte “Vive la France”. 

La France est secouée depuis trois mois par une crise politique déclenchée par la dissolution de l’Assemblée nationale, les législatives convoquées par le chef de l’Etat n’ayant débouché sur aucune majorité stable. 

Un gouvernement, emmené par le Premier ministre de droite Michel Barnier, a finalement été nommé samedi mais ses premiers pas ont été marqués par tensions et polémiques alors qu’il reste à la merci d’une censure des extrêmes. 

“Vous êtes porteurs de la Francophonie en milieu minoritaire, d’une langue, de ce qu’elle charrie avec elle”, a poursuivi Emmanuel Macron, entouré par des personnalités francophones canadiennes. 

Il ne faut “pas simplement que le français résiste mais qu’on puisse continuer dans les jeunes générations à l’inoculer”, a-t-il ajouté. 

Des entrepreneurs, élus, universitaires lui ont expliqué l’importance de défendre la langue française dans les provinces anglophones. 

“Je suis +francofier+ (…) L’anglais est un virus (..) dès que nous sortons, nous y sommes confrontés”, a raconté Martin Théberge, président de la Société nationale de l’Acadie, né à Maisons-Alfort près de Paris et d’origine béninoise. 

“On est toujours le minoritaire de quelqu’un”, a renchéri Emmanuel Macron. “Quand on écoute les débats en France, les gens ont le sentiment qu’ils sont en train de devenir minoritaires, qu’ils sont bousculés par l’immigration, qu’on vient les chercher chez eux dans leur propre langue et ils retrouvent du coup la passion d’une langue”, a-t-il ajouté. 

 





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