• lun. Sep 30th, 2024

Mercredi 2 octobre, en direct à 19 h. Israël, Gaza, Liban : guerre totale, tragédie sans fin

ByVeritatis

Sep 30, 2024


Le 7 octobre 2023, 1 200 Israélien·nes étaient tué·es par le Hamas et d’autres groupes palestiniens dans le sud d’Israël. D’autres étaient kidnappé·es. À ce jour, une centaine d’otages se trouvent encore à Gaza : leur sort reste inconnu, malgré les demandes de leurs familles, qui manifestent régulièrement contre le gouvernement d’extrême droite israélien.

Immédiatement après, le gouvernement de Benyamin Nétanyahou lançait la guerre pour « éradiquer » le Hamas à Gaza. Depuis un an, des dizaines de milliers de bombes ont été larguées sur l’enclave de 360 kilomètres carrés, avec des cadences de frappes inédites par rapport à d’autres conflits.

Hôpitaux ciblés, stratégie de la famine, déplacements forcés de population : « Il n’y a pas de lieu sûr à Gaza », répètent ses habitant·es depuis un an. Selon le ministère de la santé palestinien, 42 000 habitant·es de l’enclave ont été tué·es en un an par les frappes israéliennes. Près de cent mille autres ont été blessé·es. D’autres sont morts, ou mourront de faim, de maladies ou d’absence de traitement. « Le taux de létalité à Gaza est quasiment inconnu au XXIsiècle », analysait cet été sur Mediapart la chercheuse Amélie Férey. Quant au Hamas, il n’a pas disparu de l’enclave.

Alors que Gaza a été humainement et culturellement détruite et que la colonisation violente se poursuit en Cisjordanie, c’est désormais sur le Hezbollah libanais, allié du Hamas et de l’Iran, qu’Israël porte son offensive. Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a été tué par une frappe israélienne. En un peu plus d’une semaine, 700 Libanais·es ont été tué·es, et 100 000 ont fui vers la Syrie.

Benyamin Nétanyahou est-il engagé dans une guerre totale ? Rendra-t-il un jour des comptes devant la justice internationale ? Comment mettre un terme à une escalade alors que la négociation paraît illusoire et qu’il n’y a jamais eu de cessez-le-feu prolongé ?

Quelles sont aujourd’hui les dynamiques sociales et politiques à l’intérieur d’une société israélienne traumatisée par le 7-octobre, où le sort des Palestiniens n’intéresse plus qu’une minorité de la société ?

Comment donner la mesure du « Gazacide » en cours, ce mot trouvé par le journaliste gazaoui Rami Abou Jamous pour décrire l’enfer de Gaza ? Dans cette émission, il nous raconte son année sous les bombes à Gaza City, Rafah et Deir el-Balah.

Nos invité·es :

  • Amélie Férey, chercheuse au Centre des études de sécurité et responsable du laboratoire de recherche sur la défense de l’IFRI, chroniqueuse à Mediapart
  • Agnès Levallois, vice-présidente de l’iReMMO, coordinatrice du Livre noir de Gaza (éd. Seuil), en librairie le 4 octobre
  • Raphaël Pitti, médecin humanitaire
  • Rami Abou Jamous, journaliste
  • Ibrahim Awad, professeur de français
  • Iyad Alasttal, cinéaste, animateur du projet « Gaza Stories »
  • Jonathan Dagher, responsable du bureau Moyen-Orient de Reporters sans frontières
  • Stéphanie Latte Abdallah, historienne
  • Julia Grignon, professeure de droit humanitaire, directrice scientifique de l’IRSEM
  • Nitzan Perelman, doctorante en sociologie politique, réalisatrice
  • Alon-Lee Green et Rula Daood, codirecteurs de Standing Together
  • Sylvaine Bulle, sociologue
  • Samy Cohen, politiste
  • Martial Manet, chercheur en droit international
  • Lamia Ziadé, artiste

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