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Eau, Coca, camembert… Le top 15 des produits les plus vendus en France


Passée en caisse à 193 millions de reprises, le pack de 6 bouteilles de 1,5 litre de Cristaline arrive en tête du classement.

2 octobre 2024 à 15h25
Mis à jour le 2 octobre 2024 à 15h47

Durée de lecture : 2 minutes

L’objectif de zéro emballage plastique à usage unique d’ici 2040 n’est-il qu’une utopie ? Le 29 septembre, les éditions Dauvers ont dévoilé le top 15 des produits les plus vendus, dans la grande distribution française, depuis le début de l’année 2024. Résultat ? Cristaline raffle tous les prix. Passée en caisse à 193 millions de reprises, le pack de 6 bouteilles de 1,5 litre arrive en tête du classement. La petite bouteille d’eau de 50 cl et la grande bouteille de 1,5 litre occupent les deux autres marches du podium.

S’en suivent les bouteilles de Coca-Cola de 1,75 et 1,25 litre. Les canettes de RedBull, de Bavaria 8.6 et d’Heineken, ainsi que les packs d’eau Volvic et Mont Roucous complètent la liste, d’après les données de la société d’études de marché NielsenIQ. En dépit des apparences, ce classement n’est pas réservé aux boissons. Pourtant, seule la treizième place, occupée par le camembert Président de 250 g, fait exception.

Les bouteilles ont une énorme empreinte carbone

Alors la France aurait-t-elle oublié son objectif de réduction de 50 % des bouteilles plastiques d’ici 2030, fixé par la loi Agec ? Chaque année, 15 milliards d’entre elles sont produites et consommées dans le pays. Une surconsommation dont les répercussions dépassent largement la seule pollution des océans : le plastique étant produit à 99 % à partir de combustibles fossiles, l’empreinte carbone d’une bouteille est 2023 fois supérieure à celle de l’eau du robinet.

« La bouteille plastique est aussi à l’origine d’une exposition massive de l’espèce humaine aux micro et nanoplastiques, retrouvés aujourd’hui dans notre sang, dans de nombreux organes, et même dans les placentas de femmes enceintes », alerte l’association No Plastic in my Sea. De récentes révélations ont en outre dénoncé l’absence de transparence du secteur. Celui-ci ayant caché la baisse de qualité de sa ressource et recouru à des traitements illégaux. « Objectif : continuer à vendre de l’eau en bouteille, en moyenne 200 fois plus chère que l’eau du robinet », déplore l’association.

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