L’ouragan Kirk au-dessus de l’Atlantique, le 6 octobre 2024. – National Oceanic and Atmospheric Administration / Domaine public
L’ouragan Kirk au-dessus de l’Atlantique, le 6 octobre 2024. – National Oceanic and Atmospheric Administration / Domaine public
7 octobre 2024 à 12h39
Durée de lecture : 2 minutes
L’ouragan Kirk, classé en catégorie 4 sur 5 sur l’échelle de Saffir Simpson avec des vents moyens atteignant 220 km/h, se dirige vers l’Europe de l’Ouest après être remonté vers le nord de l’Atlantique, et pourrait toucher la France entre mercredi 9 octobre et jeudi 10 octobre, selon les estimations relayées par La chaîne météo. En se déplaçant vers nos latitudes septentrionales et leurs eaux plus froides, l’ouragan perd toutefois progressivement de sa puissance et devrait être rétrogradé en tempête extra tropicale classique en atteignant nos côtes.
Des pluies abondantes et de fortes rafales de vent sont attendues sur son passage. Des incertitudes persistent sur l’intensité et le parcours de la tempête mais la trajectoire la plus probable couperait la France en son centre, avec des vents violents de la Vendée à l’Alsace pouvant atteindre 120 à 130 km/h, selon La Chaîne Météo. « La mer sera démontée avec notamment l’arrivée de la houle cyclonique de 8 à 10 m dans le golfe de Gascogne. Les coefficients de marée seront très faibles (autour de 40), ce qui minimisera le risque de submersion littorale », précise le site. D’autres prévisions affinées devraient suivre d’ici mercredi.
#ouragan #Kirk 🌀 à ce jour, compte tenu de la modélisation, son passage provoquerait une #tempête (rafales à 120 / 130 km/h y compris dans les terres) accompagnées de fortes pluies, entre mercredi soir et jeudi midi surtout 🚩Il s’agit d’une première prévision ! pic.twitter.com/IB8VY2XHZi
— La Chaîne Météo (@lachainemeteo) October 7, 2024
La saison cyclonique de l’océan Atlantique nord, qui s’étend jusqu’au 30 novembre 2024 selon l’Organisation météorologique mondiale, est restée jusqu’ici relativement modeste cette année. À long terme, toutefois, le réchauffement de l’océan provoqué par le changement climatique va rendre les cyclones tropicaux de plus en plus intenses et va leur permettre de survivre légèrement plus haut en latitude, comme nous vous l’expliquions en janvier. Les latitudes européennes resteront à l’abri de ces phénomènes tropicaux mais plusieurs études suggèrent que les tempêtes « post-tropicales » issues de ces cyclones pourraient s’accentuer.
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