Donald Trump n’écarte pas la possibilité d’un dialogue avec Vladimir Poutine, mentionnant qu’une discussion pourrait avoir lieu prochainement. Le dernier entretien entre le président russe et un président des États-Unis remonte au 12 février 2022. Depuis, les relations se sont refroidies, mais un dialogue demeure envisageable.
Le président élu des États-Unis, Donald Trump, a annoncé qu’il n’écartait pas la possibilité de renouer le dialogue avec le président russe Vladimir Poutine. Il a fait cette déclaration lors d’une interview accordée à NBC News, chaîne américaine.
Dolnald Trump affirme avoir eu des discussions avec environ 70 chefs d’État depuis son élection. Précisant qu’il n’avait pas encore eu l’occasion de parler à Vladimir Poutine, il a laissé entendre qu’une conversation pourrait avoir lieu prochainement : «Je pense que nous allons nous parler».
Au cours de la séance plénière du Club de discussion Valdaï, le 7 novembre, Vladimir Poutine a déclaré qu’il n’excluait pas la possibilité d’un entretien avec Donald Trump et ne considérait pas comme déshonorant de l’appeler lui-même. «Je ne le fais pas parce qu’il y a un certain temps, les dirigeants des pays occidentaux m’appelaient presque chaque semaine, puis ils ont soudainement cessé de le faire. S’ils ne le veulent pas, ils n’y sont pas obligés», a-t-il expliqué.
Vladimir Poutine a parlé pour la dernière fois à l’actuel président américain Joe Biden peu avant le déclenchement de l’opération militaire spéciale, le 12 février 2022, soit deux semaines avant le début des combats. Depuis, les contacts entre les administrations présidentielles ont été réduits, mais le Kremlin a admis leur possibilité, «si nécessaire» pour atteindre les objectifs russes.
Le 5 novembre, Donald Trump a été réélu président des États-Unis pour un second mandat non consécutif, totalisant 295 grands électeurs sur les 270 nécessaires pour remporter l’élection.
Le président américain élu a déclaré à plusieurs reprises qu’il avait de bonnes relations avec le président russe. En réponse aux paroles de Donald Trump, le Kremlin a cependant répondu que, durant ses années de présidence, «rien de particulièrement bon n’avait été fait pour la Russie», de nouvelles sanctions ayant été imposées. Cependant, le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov, a constaté qu’«il y avait néanmoins un dialogue», qu’il considérait comme «un élément positif».