Cette information est tout de même assez extraordinaire car elle remet en cause absolument toute la Doxa climatiste. C’est magique, ils sont tellement stupides qu’ils se font avoir à chaque fois. Comme vous pouvez le constater dans ce papier, on nous explique que si dans une ville comme Calcutta on installait des panneaux photovoltaïques sur tous les toits des bâtiments, la température diurne augmenterait de 1,5 °C. C’est justement exactement la température que nous devrions atteindre d’ici quelques années si rien n’est fait !
Attention il faut s’accrocher avec ce qui va suivre, c’est à peine croyable. En d’autres termes, en installant les panneaux photovoltaïques pour éviter à la température de la Terre d’augmenter de 1,5 °C, on fait augmenter la température de… 1,5° ! Magique, exceptionnel.
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Une étude scientifique souligne que la multiplication des panneaux photovoltaïques peut amplifier le phénomène d’îlots de chaleur urbains. Si la totalité des toits de Calcutta étaient équipés, la température pourrait s’accroître de 1,5 °C en journée
On l’oublie souvent, un panneau photovoltaïque ne se contente pas de produire de l’électricité quand il reçoit du soleil. Il s’échauffe : seule une partie de la lumière est convertie, le reste se transforme en chaleur. Si bien que les panneaux attisent l’air alentour. Une bonne nouvelle quand il fait froid, mais de quoi rendre l’air insupportable dans le cas contraire. Ces structures ombrent cependant aussi les toits, ce qui tend à les climatiser. Quel est le bilan de ces deux mécanismes inverses ?
Jusqu’à présent, les études, souvent anciennes, ont apporté des résultats contradictoires. Certaines montrent un impact diurne globalement réchauffant, quand d’autres suggèrent l’inverse. «Ces travaux reposent sur de nombreux biais et des erreurs de calcul», insiste Matthaios Santamouris, de l’Université de Nouvelles-Galles-du-Sud (Australie), qui a dirigé une solide étude parue dans Nature Cities. «En particulier parce qu’ils ont omis l’effet thermique de la face arrière des panneaux solaires. Certains vont même jusqu’à dire que les panneaux contribuent à rafraîchir les villes en réduisant le recours aux centrales thermiques. Mais il n’y a pas, ou très rarement, de ces centrales dans les villes!»
En plein soleil, la température de la face exposée à la lumière d’un panneau peut tutoyer les 80 °C. «Et comme la chaleur se diffuse dans cette structure, sa face arrière peut atteindre 60 °C à 70 °C, ce qui contribue à un échauffement de l’air et donc à un transfert d’énergie entre le panneau et le toit sous-jacent, en dépit de l’ombrage. Nous avons mené nos simulations en tenant compte de tout, y compris de l’impact sur l’humidité de l’air et sur les vents, et le verdict est clair : la multiplication des panneaux réchauffe les villes », affirme le chercheur. Selon son étude, un taux de couverture en solaire de 100% des toits de Calcutta ajouterait 1,5 °C à la température diurne.
Surchauffe le jour, rafraîchissement la nuit
Une fois le soleil couché, en revanche, les panneaux adoucissent la température urbaine de quelques dixièmes de degrés – 0,6 °C à Calcutta, constate l’étude –, rendant les nuits plus faciles à supporter pour ces citadins. «Dans l’obscurité, compte tenu des matériaux qu’ils contiennent, les panneaux rayonnent vers l’espace dans l’infrarouge et se refroidissent plus vite que les toits, ce qui tend à tempérer l’air de la ville.»
Outre leurs nombreuses simulations ciblées sur Calcutta, les chercheurs ont étudié d’autres cités, de climats divers, à l’image de Sydney (Australie), Austin (Texas, Etats-Unis), Athènes (Grèce) et Bruxelles (Belgique). Dans chaque situation le constat est le même: une hausse de température urbaine le jour (1,1 °C à 1,9 °C) et une moindre baisse la nuit (entre 0,8 °C et 0,3 °C). Des extrêmes qui correspondent à un taux de couverture solaire de 100% des toits. Les impacts sont évidemment moindres avec des proportions plus faibles de panneaux solaires.
«Il est important de prendre en compte cet effet dans les politiques d’urbanisme, estime Matthaios Santamouris. Car la surchauffe peut engendrer un besoin supplémentaire de climatisation, qui efface une partie de la production solaire. Nous calculons que si les toits de Sydney étaient tous équipés de panneaux photovoltaïques, 40% de cette électricité solaire serait utilisée pour le surcroît de climatisation!»
Coupler électricité et production d’eau chaude
Alors que de nombreuses villes, voire des pays, poussent à multiplier ces installations solaires urbaines, peut-on imaginer d’atténuer leur impact sur leur microclimat ? « Oui, il existe des pistes, répond Matthaios Santamouris. La première consiste à installer des panneaux solaires hybrides, couplant la production d’électricité à celle d’eau chaude sanitaire. » Des installations certes plus onéreuses mais qui permettent de doubler la quantité d’énergie solaire récupérée par mètre carré, tout en réduisant l’impact climatique local, puisque le panneau s’échauffe moins. « De plus, c’est bénéfique pour la production électrique des cellules solaires: celle-ci diminue quand le panneau chauffe. »
L’autre solution mise en avant par Matthaios Santamouris est le couplage du photovoltaïque avec des toits «réfrigérants», ou plus exactement recouverts d’un revêtement réfléchissant, une peinture blanche par exemple, ou végétalisés. «Outre le bénéfice sur le climat ambiant, la production électrique augmente dans ce cas de 6%.» Des recherches sont également en cours pour développer des dispositifs, de nouveaux matériaux capables de maintenir la température des panneaux en dessous de celle de l’air ambiant.
Des solutions qui se heurteraient à moult résistances