Au Forum Russie-Afrique de Sotchi, qui se déroule ces 9 et 10 novembre, Moscou et Bangui ont discuté de projets «prometteurs» dans le domaine de l’exploration et de l’exploitation des matières minérales.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et son homologue centrafricaine, Sylvie Baïpo-Temon, ont discuté ce 9 novembre, au cours d’un entretien «approfondi», de la promotion de projets «prometteurs» dans les domaines de l’exploration et de l’exploitation des matières premières minérales.
Plus tôt dans la journée, le chargé d’affaires de la Russie en Centrafrique, Guennadi Dominyak, avait précisé auprès de l’agence RIA Novosti que la coopération minière entre les deux pays concernerait diverses ressources naturelles, notamment les diamants, le cobalt, le nickel, le fer, l’uranium, le lithium et les métaux des terres rares.
«La coopération dans ce domaine présente un intérêt mutuel pour les deux parties», avait souligné le responsable russe, annonçant que cette question ferait l’objet de discussions entre les représentants des deux États.
Sergueï Lavrov et Sylvie Baïpo-Temon, qui se réunissaient en marge de la première conférence ministérielle du Forum Russie-Afrique qui se poursuit jusqu’au 10 novembre à Sotchi, ont signé, par ailleurs, un accord sur la suppression mutuelle des exigences de visa pour les titulaires de passeports diplomatiques et de service, ainsi qu’un mémorandum de consultations.
«Coopération mutuellement bénéfique»
Les 9 et 10 novembre, la ville russe de Sotchi accueille la première conférence ministérielle du Forum de partenariat Russie-Afrique, qui réunit plus d’une quarantaine de ministres africains. L’événement vise à renforcer la coopération globale entre la Russie et les pays africains dans toutes ses dimensions : politique, sécuritaire, économique, scientifique, technique, culturelle et humanitaire.
S’exprimant auprès de RIA Novosti en marge de la conférence, le chef de la diplomatie de la République du Congo a affirmé que les Africains avaient été «trompés par les puissances occidentales» qui voyaient le continent africain comme «une source d’approvisionnement en ressources naturelles».
«Les Africains n’ont pas besoin de la pitié des puissances occidentales, mais d’une coopération mutuellement bénéfique», a-t-il martelé, mettant l’accent sur la pertinence de l’approche russe dans sa coopération avec les pays africains.
En marge de l’événement, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, mène depuis le 8 novembre un marathon de discussions et de rencontres bilatérales avec ses homologues du contient, au cours desquelles divers accords de partenariat ont été signés ou discutés.