La société qatarie Baladna entamera à l’horizon de 2026 son plan de production de lait en poudre en Algérie. Fin avril, un accord-cadre a été conclu entre le ministère de l’Agriculture et Baladna pour établir une immense ferme de 270 000 vaches destinée à la production de lait en poudre à Adrar, dans le sud de l’Algérie.
Le Qatar va implanter un gigantesque projet dans la wilaya d’Adrar, dans le sud de l’Algérie, de production de lait en poudre à grande échelle. Un pacte a été officiellement signé fin avril dernier entre le ministère algérien de l’Agriculture et la société qatarie Baladna.
« Le projet Baladna en Algérie est en adéquation avec la vision de notre pays [le Qatar] concernant la sécurité alimentaire durable », a mis en avant un représentant de la société dans un reportage réalisé ce 14 août par la Télévision algérienne.
Lors de la signature de l’accord en question, le ministre de l’Agriculture, Youssef Cherfa, a précisé que « la production du projet de Baladna se déroulera en quatre phases. La première phase commencera en 2026, tandis que la dernière se terminera neuf ans après le lancement du projet », a-t-il fait savoir, d’après les médias locaux. De son côté, Ramez Al Khayyat, représentant de la société qatarie, a souligné que le projet permettra de produire environ 194 000 tonnes de lait en poudre par an.
Une question de choix
Parmi les raisons ayant motivé la société à choisir la wilaya d’Adrar pour l’implantation de la ferme géante, un délégué a mis l’accent sur « la richesse de la région en ressources naturelles » répondant « parfaitement aux conditions de l’élevage des vaches ».
Dans le même ordre d’idées, le représentant a précisé que le climat sec est « parfaitement favorable » à l’élevage bovin. « Nous croyons aussi pouvoir reproduire à grande échelle ce que nous avons déjà accompli au Qatar », a-t-il ajouté.
Au Qatar, Baladna a réussi à transformer une grande étendue de désert aride en une ferme moderne avec plus de 24 000 vaches, produisant chaque année 250 millions de litres de lait, rapporte la chaîne algérienne. « En 2014, nous avons entamé nos activités en tant que ferme d’élevage caprin », a précisé un autre délégué de Baladna. Cette réussite, selon ses dires, illustre la capacité de la société à développer des solutions agricoles efficaces même dans des conditions difficiles.