Voici encore une fois la démonstration que les autorités publiques n’ont que faire de la santé publique avec cette incapacité de l’ARS à trouver la cause de cette pollution potentiellement cancérigène qui met en danger la vie de milliers de Franciliens. Pourtant, le directeur de l’ARS, avec son salaire mirobolant de près de 15 000 € par mois, a du pouvoir et les moyens de mener à bien cette enquête et pourtant, après une année, rien du tout, nada !
C’est pour cela qu’il est utile de rappeler aux Français qu’il faut absolument filtrer son eau du robinet avec des appareils de filtration au charbon actif, à l’argile… qui puissent retenir un maximum de produits chimiques toxiques.
Après la révélation de la présence d’un solvant potentiellement cancérigène dans l’eau potable de milliers de foyers franciliens, l’agence régionale de santé et l’Agence nationale de sécurité sanitaire avaient promis « des investigations complémentaires pour comprendre ces niveaux de concentration et leur origine ». Un an plus tard, pas un mot sur l’avancée des recherches.
D’où vient le 1.4 dioxane, ce solvant potentiellement cancérigène, détecté en 2023 dans deux nappes phréatiques des Yvelines ? Cette molécule chimique synthétique, pour laquelle aucune source naturelle n’est identifiée, avait été repérée à l’occasion d’une campagne de mesures menées par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) pour rechercher des polluants émergents peu connus et pour lesquels il n’existe pas (encore) de réglementation. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les autorités sanitaires ne sont pas bavardes sur le sujet, loin de là.
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