Loin de s’adapter aux particularités biologiques de chaque patient, elle impose un cadre rigide, uniforme, dangereux. Les médecins sont réduits au rang d’exécutants d’ordres venus d’en haut, souvent sous la pression administrative, juridique ou financière. Toute tentative de soigner autrement est criminalisée.
Ce modèle tue la médecine vivante. Il marginalise les approches cliniques individualisées, il étouffe les savoirs empiriques, il interdit l’initiative thérapeutique. Les anciens traitements, souvent plus efficaces, sont disqualifiés non pour leur inefficacité, mais pour leur faible rentabilité.
Derrière cette mécanique implacable : un secteur pharmaceutique devenu tentaculaire, maître des publications, des recommandations et des agences de santé. Mais certains refusent de se taire. Une autre vision de la médecine existe, libre, humaine, ancrée dans l’expérience clinique. Une médecine qui ne laisse pas mourir les savoirs, qui ne sacrifie pas la guérison sur l’autel de la conformité. Et si ce n’était pas une dérive, mais un projet ?
Les Drs Nicole et Gérard Delépine en parlent avec Mike Borowski, dans Le Journal des Controverses sur Géopolitique Profonde.
