Gangs of Taïwan, de France, et d’ailleurs


par Dominique Muselet

Hier, je suis allée voir le film «Gangs of Taïwan» et je suis sortie «ébahie», comme dit Butcher Lothbrok, par ce film infiniment désespéré et désespérant. J’ai demandé à une autre spectatrice ce qu’elle en avait pensé : «Un peu long !» m’a-t-elle répondu succinctement. «Le réalisateur veut peut-être dire que le capitalisme broie tout et tout le monde ?» ai-je pensé tout haut. «Au revoir Madame», a coupé la dame. J’ai compris qu’il fallait mieux ne pas insister et je suis rentrée avec mes interrogations. Il m’a fallu une nuit de réflexion pour m’y retrouver. Mais lorsque j’ai ouvert les yeux ce matin, j’avais compris. Ce qui m’avait empêchée de saisir le sens de ce que j’avais vu, c’était mes idées préconçues sur l’Asie, que je ne connais pas bien. Je m’imaginais que la vie en Asie, était meilleure, plus facile et plus agréable que chez nous, et je m’aperçois qu’en fait il y a Asie et Asie. Taïwan, Hong Kong, la Corée du sud, le Japon sont des pays asiatiques certes, mais sous domination étasunienne et donc pourquoi cela irait-il mieux chez eux que chez nous qui sommes aussi des vassaux des États-Unis ?

Après m’être fait mon idée, grosso modo que le film était un constat impitoyable de l’impitoyable société taïwanaise, je suis allée voir les critiques des internautes sur Allociné. Avant, je snobais Allociné qui arrive en premier sur le moteur de recherche Google, et j’allais sur des sites que je croyais plus professionnels comme Ecran Large, Abus de cinéma, etc. mais je me suis rendue compte que je trouvais de meilleures critiques, plus honnêtes, moins biaisées et plus variées sur Allociné. Les internautes n’ont pas besoin de complaire à qui que ce soit.

«Le film nous montre une jeunesse qui tente de fuir sa condition, sans jamais vraiment pouvoir s’échapper. À chaque envie d’élévation répond une chute, un prix à payer. Le mutisme de Zhong-Han (il est muet) n’est pas un simple trait de caractère. Il incarne le silence imposé à toute une génération, et plus largement à un pays en tension», nous dit Direct-actu.fr. «Les voyous sont du lumpenprolétariat qui sont payés pour appliquer leur brutalité envers la société civile citoyenne lorsque celle-ci ne sert pas les intérêts d’un affairisme parasite encravaté apte également à corrompre la classe politique pourtant censée représenter le peuple et sa «common decency»», ajoute B M.

En fait toute la société taïwanaise, comme la société française, est gangrenée. La gangrène part du haut et ruisselle (à la différence des richesses) sur toute la société. Les plus grands gangsters sont les milliardaires, les politiciens et les médias qui, ensemble, font régner la loi du plus fort, c’est-à-dire la leur, sur toute la société.  

Je n’ai vu aucune mention du traitement médiatique du crime final dans les critiques et pourtant il est emblématique. Tout est manipulé, tordu, trafiqué dans les reportages des médias pour dédouaner les puissants de toute responsabilité, cacher leur corruption et leurs malversations et présenter le jeune assassin comme un désaxé pris d’un coup de folie, un peu comme Poutine quand il a envahi l’Ukraine, selon ces mêmes médias…

À propos de médias, j’ai vu aussi «Rapaces», un film français qui présente le côté médiatique des affaires criminelles en mettant en scène une équipe de journalistes de Détectives. Je m’attendais à voir un film sur le journalisme de caniveau, mais pas du tout Sami Bouajila (notre Tom Cruise national) joue le rôle d’un journaliste d’investigation qui met sa vie en danger pour trouver la vérité. C’est un bon film (à part l’agaçant quart d’heure de propagande LGBT – nécessaire pour obtenir les subventions j’imagine – qui me rappelle à chaque fois les deux minutes quotidiennes de la haine de «1984» de Georges Orwell) et la fin du film est particulièrement prenante.

On n’en voit presque jamais dans les médias subventionnés, car ils relaient rarement la version officielle, mais en fait, ça existe encore des journalistes qui disent la vérité. Seulement, il faut aller dans les médias alternatifs sur Internet pour profiter de leurs trouvailles et il faut se dépêcher car ils ne vivent pas vieux. En 18 mois l’armée israélienne en a tué 211 rien qu’à Gaza dans l’indifférence générale.

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Olivier Berruyer – la France est sous tutelle de la Commission européenne et c’est à son tour de subir le sort de la Grèce

Cet article d’Olivier Berruyer est destiné aux Français qui ne veulent pas croire que le complexe Macron/UE/US/OTAN va tout leur prendre, même ce qu’ils n’ont pas (ni que tous les vassaux des USA subiront le même sort un jour ou l’autre), et à ceux qui veulent savoir comment il va s’y prendre pour tout leur prendre, même ce qu’ils n’ont pas ou pas encore.

«Lors d’une conférence de presse intitulée «moment de vérité», le Premier ministre François Bayrou a annoncé mardi 15 juillet les grandes lignes de son budget austéritaire pour 2026». L’austérité, la vraie, celle dont la Grèce nous a donné un avant-goût, les Français en auront à revendre, mais la vérité, il n’y faut pas compter, Bayrou ne sait même pas ce que c’est…

La vérité qu’ils ne nous diront donc pas, c’est que la France a été mise sous procédure de déficit excessif par l’UE parce que «que depuis des décennies, les recettes se sont effondrées à cause de la désindustrialisation (une usine qui ferme, c’est de l’impôt sur les sociétés en moins), de la concurrence fiscale de nos voisins européens qui nivellent par le bas les recettes des États membres (Irlande et Pays-Bas en tête), de l’euro qui nous oblige à baisser les cotisations et divers impôts pour compenser l’impossibilité de dévaluer, ou encore du libre-échange européen qui nous prive de droits de douane.

«Mais cette vérité est inavouable. Inavouable, car ce serait reconnaître que la construction européenne est au cœur du malheur français, qu’elle a été construite et soutenue inconditionnellement par nos dirigeants et ce faisant, qu’ils sont les responsables directs de ce malheur. Piégés par leur engagement européen, ils ne peuvent que proposer un contre-récit d’une lâcheté sans nom : les Français ne travailleraient pas assez et vivraient au-dessus de leurs moyens.

«Il faut s’attendre à ce que, désormais, on n’ait plus affaire à des rognages progressifs de notre modèle social, mais plutôt à des privatisations par pans entiers (comme le transfert au privé d’une partie de l’assurance des affections longue durée) avec des conséquences beaucoup plus spectaculaires, où des acquis de notre quotidien cessent de l’être du jour au lendemain.

Et bien que nous soyons contributeur net à l’UE (En 2023, la France a donné 23 milliards, 10 milliards de plus que ce qu’elle a récupéré) la commission pourrait refuser de nous rendre quoi que ce soit si nous ne lui obéissons pas.

Même si le peuple se révoltait, on peut être sûrs «que nos dirigeants préfèreront toujours une solution (la soumission) dont ils sont familiers», qu’ils assortiront de la répression au LBD dont l’efficacité a été démontrée avec les Gilets jaunes, «plutôt qu’un saut dans l’inconnu (la souveraineté)» conclut, avec chagrin, notre distingué économiste.

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Gabriel Rockhill et Georges Gastaud – Marxisme et révisionnisme au XXIe siècle  

Et cette vidéo de Café marxiste, ainsi que l’article du Monde diplo qui la suit, nous expliquent pourquoi le complexe Macron/UE/US/OTAN peut tout nous prendre sans même que la gauche, soi-disant dévouée aux intérêts de la classe laborieuse, ne bouge le petit doigt.

Gabriel Rockhill est un philosophe marxiste étasunien, professeur de philosophie à l’Université́ Villanova (Philadelphie), qui travaille sur le révisionnisme du marxisme.

L’école de Francfort est la première incarnation universitaire de ce révisionnisme. Elle s’intègre dans le complexe militaro-industriel étasunien et, sous son influence, le marxisme, au lieu d’être un outil de transformation de la société, est devenu un outil d’interprétation de la société (sciences humaines).

Pour le philosophe marxiste Georges Gastaud, l’impérialisme est inséparable du révisionnisme qui lui fournit ses outils théoriques. La phase actuelle, avec son bellicisme hystérique, est particulièrement dangereuse parce que le capitalisme, qui se survit à lui-même en quelque sorte, est de plus en plus toxique.

Avec le temps, le révisionnisme est devenu de plus en plus dégénéré, de plus en plus hostile au noyau dur du marxisme, à savoir le matérialisme dialectique (ce sont les conditions matérielles d’existence des hommes – en particulier leur place dans les rapports de production – qui déterminent leur conscience), la théorie réaliste de la nature (il y a un réel et on peut le connaître) et le matérialisme historique avec la volonté de couper le marxisme de la lutte de classe.

La bataille des idées est essentielle, car le capitalisme, dans sa phase débridée actuelle, est devenu exterministe. L’humanité pourrait disparaître si on ne n’y met pas bon ordre.

Gabriel Rockhill : Actuellement tous les moyens de production, matériels comme intellectuels, sont entre les mains de la bourgeoisie, avec des intellectuels qui font leur carrière aux Etats-Unis. Il faut démocratiser la production intellectuelle, si nous voulons gagner la guerre intellectuelle.

Pour devenir une star académique dans le monde d’aujourd’hui il faut être anti-communiste et fournir de nouveaux produits de consommation intellectuelle de gauche compatible (avec les intérêts de la classe capitaliste) pour le marché. Ces intellectuels-là soutiennent l’Ukraine et traite la Chine d’état fasciste, par une inversion des valeurs tout à fait spectaculaire.

Georges Gastaud : En fait ils sont aussi impérialistes que l’oligarchie française que j’appelle post-nationale car elle ne sert plus les intérêts nationaux. Pour Deleuze, être philosophe c’était produire des concepts. Ainsi donc la vérité disparaît de l’équation. Mais quel est l’intérêt de produire des concepts qui ne sont pas vrais ? Et qu’y a-t-il de plus démocratique que la vérité ?

Nous devons reconstruire la théorie marxiste, et pour cela il faut nous lier à d’autres forces, comme les milieux scientifiques.   

Gabriel Rockhill : il nous faut aussi apprendre des luttes communistes et anti-coloniales du sud global.

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Evgeny Morozov – Le numérique nous ramène-t-il au Moyen Âge ?

Le Monde diplomatique nous offre une démonstration de ce révisionnisme et de ses effets délétères sur les luttes sociales dans cet article d’Evgeny Morozov relayé par Réseau International.

Evgeny Morozov y dénonce la nouvelle mode à gauche (de Mélenchon à Varoufakis en passant par Cédric Durand) de brandir «le spectre du «techno-féodalisme», que l’IA incarnerait, marquant ainsi la fin du capitalisme et du retour au féodalisme, en s’appuyant sur Marx et sa prédiction que le Capitalisme s’effondrerait sous ses propres contradictions.

«Or, à trop vouloir imiter Karl Marx, ils finissent par copier Charles Dickens, un mélodrame victorien déguisé en théorie sociale : la théorie, abstraite mais fondée empiriquement, cède la place à la description éloquente d’un système inhumain, qui broie les utilisateurs, les consommateurs, les travailleurs précaires».

Car nous assistons, en réalité, à «l’orgie capitaliste la plus obscène depuis l’âge d’or américain à la fin du XIXe siècle» à «l’un des déploiements de capitaux les plus agressifs de l’histoire». Et l’auteur de s’exclamer : «Quelle époque bénie pour les experts – ou les escrocs – de l’IA !», à propos des centaines de milliards investis en toute hâte et sans beaucoup de contrôles dans l’IA, milliards qu’on se dispute sauvagement, selon l’habitude : «Dans la guerre de tous contre tous que constitue la concurrence capitaliste, les mastodontes de l’IA passent entre eux d’invraisemblables alliances. On y signe des chèques à ses ennemis mortels, et l’on aiguise les couteaux sitôt qu’ils tournent le dos. La guerre des prix qui fait rage témoigne des puissantes turbulences causées par cette lutte».

L’IA est bâtie, non pas sur les photos de chats, mais sur le piratage, le vol, «des écrits par des êtres humains sous contrat avec des éditeurs», qui se mettent de plus en plus à poursuivre les kleptomanes de l’IA pour obtenir des dédommagements.

«Tout cela était parfaitement prévisible», selon Evgeny Morozov, «Une IA trouve ses vrais nutriments non dans l’infini bavardage des réseaux sociaux, mais dans des contenus de facture professionnelle. Voilà pourquoi les entreprises de la tech – Google la première – ont été pirates avant, contraintes et forcées, de devenir mécènes. C’est l’épure du modèle capitaliste : exproprier à tour de bras ; négocier quand quelqu’un de plus costaud débarque avec une batte de baseball ; innover dans le domaine de la justification».

Et l’auteur de conclure : «Le techno-féodalisme est un conte de fées qui occulte la véritable histoire : la domination sans partage des Big Tech parachève un processus commencé il y a soixante-dix ans. Main dans la main, Wall Street, la Silicon Valley, le Pentagone et la Central Intelligence Agency (CIA) ont systématiquement brisé les pays non alignés qui aspiraient à une authentique souveraineté technologique et économique».

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Dr Mike Krupa – les Polonais se révoltent contre l’immigration galopante

Apparemment, il n’y pas qu’en France que la population souffre et se révolte contre le capitalisme exterministe.

Selon le scientifique et expert polonais, Dr Mike Krupa les Polonais protestent à la frontière germano-polonaise contre la police allemande qui déporte de force vers la Pologne leurs immigrants somaliens, afghans syriens, etc. Cette immigration illégale s’ajoute à l’énorme immigration légale en provenance d’Ukraine. Cet apport de population affecte la vie des Polonais notamment en matière de sécurité. Les Ukrainiens sont en tête des populations étrangères dans les statistiques polonaises sur la criminalité des étrangers. Cela rappelle aux Polonais l’époque où, au début des années 1900, les gangs géorgiens sévissaient en Pologne. Mais cela affecte aussi le marché du travail et le chômage. Et même l’éducation, car l’ukrainien vient d’être ajouté aux langues enseignées en seconde langue, ce qui augure mal de leur assimilation.

Tout cela va à l’encontre des promesses de Donald Tusk, même si à Varsovie il n’y a pas de rats comme à Paris et à Londres, conclut le journaliste indépendant.

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Jacques Baud – «Israël pourrait cesser d’exister»

Jacques Baud : Israël n’a jamais respecté le droit international. Même avant son existence officielle, il ne le respectait pas. Il a toujours agi selon ses propres lois comme un État voyou. En 1949 quand il a voulu rejoindre les Nations unies, on lui a demandé de s’engager à respecter le droit international. Une demande qui n’a jamais été faite à personne d’autre. Et quand il s’est avéré qu’il continuait à ne pas le respecter, il y a eu des discussions, qui n’ont jamais abouties, sur son exclusion, et quelques 150 résolutions condamnant ses agissements. Cela est unique dans l’histoire. Un autre fait unique dans l’histoire est la jouissance dans le meurtre, et même dans le meurtre d’enfants, que les Israéliens manifestent. Ils tuent des enfants pour le plaisir, et s’en vantent… Personne n’a jamais fait ça dans l’histoire, même pas les nazis.

En tant qu’officier, j’ai honte que ces gens-là se prétendent officiers ou soldats. Ce sont des terroristes.

Pendant la guerre froide, Israël était considéré comme un avant-poste occidental au Moyen-Orient qui contrebalançait la décolonisation des pays arabes qui se tournaient vers l’URSS. Mais la situation a changé. Après la chute de l’URSS, beaucoup de pays arabes se sont rapprochés de l’occident et sont prêts à commercer avec lui, et Israël devient de plus en plus un obstacle à ce développement positif, il coûte de plus en plus cher à l’occident, les opinions publiques sont indignées de l’aide que leurs élites apportent au génocide, et sur le plan moral et même juridique, la situation devient intenable. Par ailleurs l’économie est en difficulté, beaucoup d’israéliens quittent le pays et le gouvernement de Netanyahou est très controversé.

Les Européens auraient dû saisir l’opportunité de servir de médiateur entre les deux camps, il y a longtemps. Cela aurait peut-être évité l’explosion du 7 octobre 2023.

Il se pourrait bien qu’Israël disparaisse si la situation ne change pas drastiquement.

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Lavrov – De Napoléon à l’OTAN, la Russie finit toujours par combattre seule l’Occident

Sergueï Lavrov, le 28 juillet 2025 : Les Européens veulent nous vaincre. Le chancelier allemand vient de dire qu’il allait faire de l’armée allemande la première armée d’Europe. C’est ce qu’elle était à la veille de la seconde guerre mondiale avant qu’ils n’attaquent. Et les élites européennes trouvent ça normal. Pendant la guerre froide, il y avait un respect mutuel. Maintenant c’est fini. L’Europe est devenue folle. Il est clair que l’énergie étasunienne sera beaucoup plus chère que l’énergie russe et cela mènera à une encore plus large désindustrialisation de l’Europe, puisque les investissements iront vers les Etats-Unis.

Trump ne veut pas la guerre. C’est un pragmatique. Il maintient le dialogue, nous aussi. En Europe le vaccin contre le nazisme ne fait plus d’effet. Ils veulent nous détruire à nouveau. Cette fois, ils utilisent l’Ukraine contre nous.

Pour la première fois dans l’histoire nous affrontons seuls tout l’occident. Pendant les deux guerres mondiales nous avions des alliés. Aujourd’hui nous somme seuls sur le champ de bataille. Nous voulons une nouvelle architecture de sécurité. Nous ne voulons pas que l’Ukraine rejoigne l’OTAN, ni que l’OTAN continue son expansion. Nous ne retournerons pas aux frontières de 1991. Quand l’indépendance de l’Ukraine a été reconnue, c’était en qualité d’état neutre. Mais quand ils se sont mis à détruire tout ce qui était russe, nous ne pouvions pas rester sans rien faire. Nous avons essayé de négocier, sans résultat. Nous n’avons pas eu d’autre choix que de mettre en route l’Opération militaire spéciale.

Et dans une tribune publiée mardi dans le quotidien gouvernemental Rossiïskaïa Gazeta, le ministre russe des Affaires étrangères a ajouté que l’Allemagne et l’Union européenne sont en pleine dérive autoritaire et militariste. «L’Allemagne moderne et le reste de l’Europe se transforment en un Quatrième Reich» a déploré le chef de la diplomatie russe.

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Alexandre Latsa – La réalité de la société russe

Alexandre Latsa vit à Moscou depuis 17 ans. Il a créé une société de recrutement assortie de la société Ruspatriation qui aide les Français qui veulent venir en Russie pour fuir la décadence économique, spirituelle et morale de l’occident, à découvrir, comprendre et s’adapter au pays et éventuellement à s’y installer.

En Russie, il n’y a aucune aide d’aucune sorte et il n’est pas possible d’importer le modèle occidental et donc cela demande une force et une flexibilité hors du commun pour s’y installer.

Alexandre évoque aussi la résilience russe face aux sanctions, dont la plupart sont d’ailleurs contournées et à la guerre en Ukraine.

Les Russes sont de plus en plus conscients et indignés du deux poids deux mesures que pratique l’occident qui passe tout, même un génocide, à Israël et rien à la Russie.

L’Occident collectif va perdre la guerre, ce qui énerve beaucoup Trump et explique son comportement actuel et le paysage géopolitique européen sera modifié à l’avantage du camp gagnant, la Russie.

Autour de de 30% des entreprises françaises sont restées en Russie, et celles qui sont parties ont été remplacées par des boîtes russes mais aussi turques, chinoises, vietnamiennes, indiennes, indonésiennes, thaïlandaises, saoudiennes…

Les sujets tabous en Russie sont le soutien à l’Allemagne nazi et l’extermination des juifs pendant la 2nde guerre mondiale. Mais à part, ça on peut exprimer toutes les opinions et il y a beaucoup plus de liberté d’expression qu’en France. En fait, les Russes n’ont jamais été aussi riches et aussi libres et n’ont jamais eu des élites aussi bienveillantes qu’aujourd’hui.

https://www.egaliteetreconciliation.fr/Alexandre-Latsa-La-realite-de-la-societe-russe

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Dieudonné dans son dernier spectacle : «Foutu Pour Foutu»

Maintenant que les yeux de l’Occident s’ouvrent enfin sur ce qu’est vraiment le sionisme, après que «deux ONG israéliennes, B’Tselem et Physicians for Human Rights, ont déclaré qu’elles étaient parvenues à la conclusion qu’Israël commettait un génocide», comme le rapporte Gideon Levy, un des rares journalistes israéliens à dénoncer, depuis des décennies, la colonisation et le massacre des Palestiniens, peut-être que maintenant le CRIF et Macron vont laisser travailler Dieudonné, un des plus intrépides, irréductibles et talentueux de nos humoristes actuels, avec Blanche Gardin…  

Dominique Muselet



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