Israël, Trump et l’affaire Epstein — Enfant de la Société — Sott.net


Alors que l’affaire Epstein semblait pouvoir révéler l’un des réseaux de compromission les plus puissants de notre époque, Donald Trump a mis un point final aux espoirs de transparence. Le 6 juillet 2025, le Département de la Justice déclare officiellement qu’Epstein s’est suicidé et qu’aucune « liste de clients » n’existe.

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Ce revirement, orchestré par l’administration Trump, détruit la promesse initiale faite au mouvement MAGA : faire tomber les élites impliquées dans des crimes sexuels internationaux. Le président des États-Unis, qui évoquait en 2016 les activités de Little Saint James et les enregistrements compromettants, semble aujourd’hui couvrir ce système.

L’affaire prend une tournure encore plus déroutante avec les négociations entamées pour une grâce présidentielle de Ghislaine Maxwell, condamnée à 20 ans de prison. Transférée dans une prison à sécurité minimale au Texas, elle bénéficie d’un traitement réservé habituellement aux lanceurs d’alerte ou aux agents sous protection. Une protection incompréhensible pour une opinion publique qui attendait des révélations, pas des compromis.

Dans le même temps, Tulsi Gabbard accuse publiquement Barack Obama d’avoir manipulé les renseignements pour construire l’affaire du Russia Gate en 2016. Trump relaye immédiatement ces accusations, cherchant à déplacer l’attention de l’affaire Epstein vers un nouvel ennemi. Mais la manœuvre échoue : le rapport Durham publié début août invalide la narration de Gabbard, prouvant que les documents utilisés proviennent de fuites russes, et non d’un complot démocrate.

En quelques semaines, toute l’architecture d’un récit anti-système s’effondre. L’affaire Epstein, transformée en levier électoral, révèle un Trump stratège ou complice, mais plus en guerrier de la vérité. Les bases du mouvement MAGA vacillent, trahies par celui-là même qu’elles voyaient comme leur libérateur. Le mythe du président nettoyeur d’État profond se fissure dans le silence, l’opacité et les renoncements.

L’homme qui devait faire tomber le système le protège-t-il aujourd’hui ? Alain Soral et Raphaël Besliu posent la question qui dérange en direct sur Géopolitique Profonde.



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