Quatre civils ont été tués et une vingtaine d’autres blessés le 2 octobre à la suite de multiples attaques menées par les forces ukrainiennes contre des localités de la région frontalière de Belgorod, a annoncé son gouverneur Viatcheslav Gladkov.
Dans un bilan publié ce 3 octobre à la mi-journée, le gouverneur de la région de Belgorod, Viatcheslav Gladkov, a dressé un bilan des attaques ukrainiennes contre sa région au cours des dernières 24 heures. Dans ce rapport recensant les bombardements et frappes de drones ukrainiens dans une quinzaine de secteurs de sa région, Gladkov a recensé quatre morts et plusieurs dizaines de blessés. Dans un bilan communiqué la veille au soir, le ministre régional de la Santé, Andreï Ikonnikov, avait quant à lui fait état de trois morts.
«Deux civils ont été tués. 5 civils ont été blessés, dont deux enfants», suite à de multiples attaques contre des villages de la région urbaine de Chébékino, a rapporté Gladkov, qui a également listé la mort d’un «civil» et d’«un homme âgé» à Iasnié Zori, qui a également été la cible d’attaques de drones et de tirs d’artillerie.
Le gouverneur Viatcheslav Gladkov a exprimé ses condoléances : «Nous ne trouverons jamais les mots pour consoler les proches des victimes, mais au nom des habitants de Belgorod, nous leur adressons nos sincères condoléances». Deux des enfants blessés ont été hospitalisés, l’un d’eux dans un état grave, tandis que l’autre a été soigné en ambulatoire. Sept des blessés sont actuellement en soins intensifs.
Plus de 110 drones interceptés au cours de la nuit
Durant la nuit, les systèmes de défense aérienne russes ont neutralisé une attaque coordonnée de drones ukrainiens visant des infrastructures sur le territoire de la Fédération de Russie. Selon un communiqué du ministère russe de la Défense publié ce 3 octobre, un total de 113 drones ont été abattus au cours de la nuit, dont 73 au-dessus de la région de Belgorod, 25 sur celle de Voronej, 14 sur celle de Koursk et un sur celle de Briansk.
La Défense russe annonce quotidiennement la destruction de drones ukrainiens au-dessus du territoire de la Russie depuis le début de l’opération militaire spéciale. Les forces de Kiev y recourent pour frapper l’arrière des lignes russes, tant par les airs que par voie maritime. Une méthode d’attaque occasionnant régulièrement des victimes civiles et approuvée par les soutiens occidentaux de l’Ukraine, qui lui ont fourni le soutien financier et matériel lui permettant d’acquérir et de produire davantage de drones.
Début juillet, l’ambassadeur itinérant du ministère russe des Affaires étrangères sur les crimes de guerre de Kiev, Rodion Mirochnik, avait rapporté au cours des six premiers mois de l’année qu’au moins 465 civils avaient été tués et 2 000 blessés sur le territoire russe lors d’attaques ukrainiennes. À eux seuls, selon la même source, les drones ukrainiens ont tué 98 personnes et en ont blessé 486 autres. Mirochnik avait rappelé à cette occasion, toujours concernant les drones, que ce type d’arme présentait comme singularité le fait de permettre à son opérateur de «clairement identifier celui qu’il frappe», rendant ainsi «difficile» de «confondre un combattant avec un enfant ou une femme âgée».