
En Corse, des tonnes de fruits et légumes locaux finissent chaque été à la poubelle. Concurrencés par des imports à bas prix, les agriculteurs insulaires, sans protection collective, voient leur travail partir en fumée.
Bastia (Haute-Corse), correspondance
« Cet été, j’ai balancé plus de 400 kilos de tomates derrière le hangar. J’avais plus de clients, plus de frigo, et les associations ne pouvaient pas tout prendre. » Le maraîcher de la plaine orientale, qui préfère garder l’anonymat, (…)