Le patron de l’INA interpellé fin juillet pour l’achat de cocaïne à Paris  


Le président de l’Institut national de l’audiovisuel (INA) Laurent Vallet a été interpellé fin juillet à Paris après s’être fait livrer de la cocaïne chez lui, a appris mardi l’AFP de sources judiciaire et policière. Décidément rien n’épargne nos élites…

Il a été interpellé le 29 juillet à son domicile par la police, a ajouté une source proche du dossier, confirmant une information de Valeurs Actuelles.

S’agissant d’une première interpellation, il a été « orienté vers une injonction thérapeutique », a précisé à l’AFP une source judiciaire. La « porte » aurait  été bien évidemment le meilleur exemple à donner aux gueux, pour qui cette justice à plusieurs vitesses, commence à agacer plus que sérieusement.

Sollicité par l’AFP, l’INA, qui a pour mission d’archiver les images et sons de la télévision et de la radio et de valoriser ces fonds, n’a pas réagi dans l’immédiat.

Tout a débuté par une filature d’un jeune homme de 17 ans par des policiers de la BAC (brigade anti-criminalité) qui parviennent à le suivre jusque dans la cour intérieure d’un bâtiment, a relaté à l’AFP une source policière. À sa sortie, ils l’interpellent et découvrent qu’il est porteur d’une somme de 600 euros. Le jeune homme leur affirme être allé voir un ami.

Les policiers prennent alors contact avec « l’ami », qui est en fait le président de l’INA. Celui-ci reconnaît avoir acheté au jeune homme de la cocaïne pour un montant de 600 euros et remet la drogue aux policiers. La cocaïne se vend généralement autour de 60 euros le gramme, au détail, en France.

Agé de 55 ans, Laurent Vallet a été reconduit en mai pour un troisième mandat de cinq ans à la tête de l’INA, sur proposition de la ministre de la Culture, Rachida Dati, toujours dans les bons coups.

Il occupe la présidence de cette structure publique depuis mai 2015. Il avait alors succédé à Agnès Saal, restée moins d’un an en poste. Elle avait dû démissionner à la demande de la ministre de la Culture de l’époque, Fleur Pellerin, après la révélation de frais de taxi dépassant 40 000 euros sur dix mois.

Avant de diriger l’INA, Laurent Vallet était depuis 2002, directeur général de l’Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles (Ifcic), établissement de crédit qui vise à faciliter l’accès au crédit des entreprises culturelles. Il est diplômé de Sciences Po, HEC et l’ENA, un cursus qui semble désormais propice à la cocaïnomanie.





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