Depuis le 11/9, les guerres des USA ont massacré directement et indirectement entre 4,5 à 4,7 millions de personnes !


Les guerres post-9/11 ont causé des morts massives. Elles ont touché l’Afghanistan, le Pakistan, l’Irak, la Syrie et le Yémen. Stephanie Savell a analysé ces impacts. Elle dirige le projet Costs of War. Ce rapport examine les effets indirects de ces guerres qui ont ciblé la santé humaine. Faut-il rappeler que ces guerres ont toutes été basées sur le mensonge ; l’Afghanistan n’avait strictement rien à voir avec les attentats du 11 septembre 2001 à New York, tout le monde le savait.

D’abord, le bilan total atteint 4,5 à 4,7 millions de morts. Les combats ont tué directement 905 000 à 940 000 personnes. Cependant, les morts indirects dominent avec 3,6 à 3,8 millions. Les enfants souffrent le plus. En outre, 7,6 millions d’enfants subissent une malnutrition aiguë.


Depuis le 11/9, les guerres des USA ont massacré directement et indirectement entre 4,5 à 4,7 millions de personnes !
Depuis le 11/9, les guerres des USA ont massacré directement et indirectement entre 4,5 à 4,7 millions de personnes !

Jalil Ahmed illustre ce drame. Ce garçon afghan arrive à l’hôpital essoufflé. Sa mère pleure son état. Il a deux ans et demi. La tuberculose et la malnutrition l’affaiblissent. Les médecins le réaniment vite. Ainsi, la guerre amplifie la faim en Afghanistan.

Les morts indirectes surpassent les morts directes. Elles découlent de la malnutrition et des maladies. Par exemple, la guerre coréenne tue cinq à six millions. Seuls 15-20 % meurent violemment. De plus, les enfants risquent 20 fois plus qu’au sein du conflit lui-même.

Les notions à retenir

Le rapport révèle trois notions clés. Premièrement, il estime les morts totales. Deuxièmement, il décrit les chaînes d’impacts. Troisièmement, il note les inégalités. Les femmes et enfants portent le fardeau de la guerre, les plus fragiles. Par ailleurs, les régions rurales souffrent plus.

Les voies causales incluent l’effondrement économique. La guerre détruit les emplois et la sécurité alimentaire. Elle cause la faim et les maladies. En Afghanistan, 95 % des gens manquent de nourriture.  Ainsi, un million risquent la mort.

La destruction des services publics suit. Les bombes détruisent les hôpitaux et l’eau potable. En Syrie, 56 % des centres de santé fonctionnent mal. Au Yémen, la moitié des infrastructures de santé ferment. De plus, les routes endommagées tuent par accidents. C’est un cercle vicieux sans fin…

L’environnement subit des contaminations. Les munitions toxiques polluent le sol et l’eau. En Irak, l’uranium appauvri cause des cancers nombreux. La guerre empoisonne également l’air source de nombreuses maladies respiratoires. Par ailleurs, les bombes et autres munitions non explosées ont tué 2 000 Afghans en 2021 dont 79% d’enfants ! Un véritable carnage.

Le traumatisme de la guerre produit de la violence. La guerre provoque l’anxiété et la dépression. En Syrie, un citoyen sur cinq lutte mentalement. Les armes circulent et augmentent les crimes. Ainsi, les familles souffrent de violence domestique.

Le déplacement forcé aggrave tout. Il touche 38 millions de personnes. Les personnes déplacées à l’intérieur (IDP) du pays meurent plus d’infections. Au Yémen, 3,6 millions fuient. En Syrie, 6,5 millions sont IDP. De plus, les femmes risquent la violence sexuelle qui se banalise.

Les enfants et femmes paient le prix fort. Les néonats meurent sans soins prénataux. En Afghanistan, 13 000 bébés périssent en trois mois. Par ailleurs, la mortalité maternelle monte à 47 pour 1 000 naissances.

Le rapport appelle à l’action. Les gouvernements doivent réparer les dommages. Les USA portent une très lourde responsabilité comme toujours. En outre, la recherche doit préciser les chiffres de santé publique car la guerre empêche la récolte de données fiables.

Finalement, ces guerres continuent de tuer. Elles détruisent les économies et l’environnement. Les impacts durent des générations. Faut-il rappeler également que toutes ces guerres n’ont absolument pas atteint l’objectif initial : mettre fin au terrorisme. Ce qui nous fait penser que justement ces guerres avaient pour objectif d’augmenter le chaos et donc le terrorisme. Ce rapport place également les États-Unis d’Amérique comme le pire ennemi de l’Humanité, à abattre. Ce sont les gouvernements US, depuis 1 siècle maintenant, qui ont massacré le plus de civils dans toute l’histoire de l’Humanité.


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