Le sulfureux Tédros, au passé bien sombre, n’est pas content, R. Kennedy Jr. et son MAHA ne vont pas dans le bon sens, et cela ne plait pas non plus à son donateur principal privé, Bill Gates. Alors que les États-Unis ont signé le retrait de l’OMS en janvier, il tente de s’immiscer dans les affaires US.
Le directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus monte au front et prend la défense dimanche de la principale agence sanitaire des États-Unis, mise à mal par l’administration Trump et ébranlée par le renvoi fin août de sa directrice.
« Aucune institution n’est parfaite et des améliorations continues sont nécessaires pour s’assurer que les conclusions scientifiques les plus récentes sont appliquées en temps réel face aux défis émergents. Mais le travail des CDC américains a été inestimable et doit être protégé ! », déclare-t-il dans un communiqué.
En quelques mois, le ministre de la Santé de l’administration Trump, Robert Kennedy Jr, a procédé une profonde refonte des agences sanitaires et de la politique vaccinale américaines, limogeant des experts réputés, mais néanmoins aux forts conflits d’intérêt pour certains, restreignant l’accès aux « vaccins » contre le Covid-19 (de plus en plus décriés), ou supprimant des fonds au développement de nouveaux vaccins.
Susan Monarez a été limogée après moins d’un mois en poste. Elle a assuré, par le biais de ses avocats, avoir été poussée dehors à la suite notamment de son refus de valider des directives souhaitées par le ministre.
M. Tedros a souligné le « partenariat étroit et de longue date » entre l’OMS et les CDC.(particulièrement catastrophiques pendant le Covid).
Quelques heures après avoir pris ses fonctions en janvier, Donald Trump avait signé un décret retirant de l’OMS les États-Unis, qui traditionnellement avaient été le plus grand donateur de l’organisation. Le processus de retrait prend un an.