Trump fustige les énergies renouvelables et la Russie déploie le gazoduc Sibérie 2 avec la Chine via la Mongolie, par Alfredo Jalife-Rahme


Le pétrolier Trump a annulé 679 millions de dollars de subventions fédérales aux ports qui soutiennent l’industrie éolienne offshore [1] et s’en prend à l’énergie éolienne, tant onshore qu’offshore.

Le choc cosmogonique entre les démocrates Clinton (Bill et Hillary) et le duo Obama/Biden, avec leur programme controversé vert/agenda 2030/agenda woke, contre le programme suprémaciste blanc antagoniste du Project 2025 de la Heritage Foundation [2] des républicains, qui condense la symbiose idéologique de Reagan/Trump, est évident.

Les dirigeants du secteur de l’énergie solaire « préviennent que l’attaque de Trump contre les énergies renouvelables conduira à une crise énergétique qui fera grimper les prix de l’électricité [3] ».

Le New York Times, adepte de l’agenda mondialiste de George Soros, expose les attaques du secrétaire à l’Énergie, Chris Wright, qui minimise le changement climatique : « Ce n’est pas crédible, que ce soit si important [4] ».

Le changement climatique existe, mais il n’est pas d’origine anthropique, comme le répète la propagande ; selon le point de vue scientifique, il est dû au déficit solaire, un phénomène que les démocrates ont utilisé pour démanteler géopolitiquement le marché des réserves pléthoriques d’hydrocarbures de la Russie.

Comment les deux « partenaires » des États-Unis dans l’hypothétique « T-MEC élargi » réagiront-ils face à l’attaque frontale de Trump contre les énergies « renouvelables » alors que le président états-unien a déclaré que « le Mexique et le Canada font ce que nous leur disons de faire [5] » ?

Quoi qu’on en dise, les hydrocarbures ont fait un retour en force avec les pétroliers Trump et Poutine, qui agissent en conséquence depuis leur rencontre tellurique à Anchorage, sous « l’esprit de l’Alaska », État éminemment pétrolier de l’Arctique [6].

J’avais déjà abordé la synergie pétrolière entre les entreprises ExxonMobil des États-Unis et Rosneft, entreprise publique russe [7]

À l’issue de la semaine futuriste du sommet du Groupe de Shanghai à Tianjin/défilé militaire à Beijing/Forum économique asiatique à Vladivostok [8], deux concrétisations marquantes de la dynamique géopolitique vertigineuse en cours ont vu le jour :

1) La résurrection du concept RIC (Russie/Inde/Chine) – lancé par l’ancien Premier ministre russe Primakov en 1998 (sic) – avec le retour spectaculaire de l’Inde, poussée dans les bras de la Chine par les « sanctions secondaires » néfastes de Trump en raison de son achat de pétrole russe [9]

et 2) Du point de vue géoénergétique, l’accord sur le projet Force de Siberie 2 [10], en gestation depuis 2006 (sic) : le gazoduc le plus long et le plus volumineux de la planète, qui part de la péninsule de Yamal, dans l’Arctique, passe par la Mongolie et assure l’approvisionnement en gaz de la Chine.

L’intégration de l’Inde dans le G-3 emblématique à Tianjin avec la Chine et la Russie, avec 28 (sic) ans de retard, ainsi que l’accord tectonique Force de Sibérie 2, avec 19 (sic) ans de retard, témoignent du déclin progressif de l’Occident depuis plus d’un quart de siècle.

Les vives réactions de l’anglosphère étaient prévisibles.

India Today spécule sur le « timing curieux (sic) des manifestations au Népal, qui ont fait 20 morts », qui « ont eu lieu avant le voyage prévu du Premier ministre Khadga Prasad Sharma Oli en Inde (sic) et après son retour de Chine (sic). Le voisinage immédiat de l’Inde est devenu un terrain de jeu pour diverses forces extérieures. Bien que les manifestations de la génération Z semblent spontanées, elles se produisent dans le contexte d’un bras de fer entre la Chine et les États-Unis et peuvent être instrumentalisées [11] ».

Le présentateur Jesse Watters, de Fox News, a averti que « Poutine construit un grand gazoduc vers la Chine. Il sera achevé au cours de la prochaine décennie et fournira 15 % de l’énergie chinoise. La Russie et la Chine resserrent leurs liens. Il faut que quelqu’un bombarde ce gazoduc, comme le Nord Stream 2 [12] ».

C’est Biden qui avait ordonné la destruction du Nord Stream 2. Trump osera-t-il l’imiter avec le Force de Siberie 2 ? Le contexte n’est pas le même.



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