L’arnaque écologique des hybrides rechargeables


Les voitures hybrides rechargeables, présentées comme des alliées de la transition écologique, émettent en réalité jusqu’à cinq fois plus de CO2 qu’annoncé par leurs fabricants. C’est ce que révèle une étude de l’ONG Transport & Environment, rendue publique le 10 septembre 2025. 

L’analyse repose sur les données réelles de 127 000 véhicules immatriculés en 2023 en Europe. Les émissions moyennes atteignent 139 g de CO2 par kilomètre, contre seulement 28 g selon les tests d’homologation officiels. Un écart qui soulève de sérieux doutes sur la sincérité du secteur automobile.

Faire passer un éléphant pour un colibri : voilà l’exploit que réalisent les constructeurs à coups de normes WLTP (Worldwide Harmonised Light Vehicles Test Procedure), bien trop indulgentes face aux usages réels. Les tests sont menés dans des conditions idéales, souvent sans refléter la conduite en mode essence qui reste dominante chez les utilisateurs de ces véhicules hybrides. Faut-il pour autant passer au tout électrique ?

Une lettre adressée à Ursula von der Leyen, signée par plusieurs groupes du secteur, alerte : « Atteindre les objectifs rigides en matière d’émissions de CO2 des voitures et des camionnettes pour 2030 et 2035 n’est tout simplement plus réalisable dans le monde actuel ». Il y a donc un problème technique (et politique). Par ailleurs, s’ils polluent moins là où ils roulent, les véhicules électriques polluent autant sinon plus, mais ailleurs, à cause du coût de fabrication et de l’impossibilité de recycler les batteries. Finalement, les hybrides accumulent les défauts du thermique et ceux de l’électrique ; le problème tient dans des ambitions irréalistes, et s’empire avec un maquillage de bas étage qui relève du « en même temps ».





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