1) CRITIQUES DE MONSIEUR G
Pour ce qui est du texte de André Lacroix et Vladimir Celler : Arte est une chaîne sérieuse qui présente des points de vue nuancé, ce n’est pas LCI la chaîne internationale de TF1 qui est délibérément pro ukrainienne !!
Si on lit leur texte on sent tout de suite l’apriori de ces deux auteurs, dès les premières lignes :
1. pays victime des « crimes massifs de la Russie » : pourquoi utiliser les « » : comment encore mettre en doute qu’il y a des crimes massifs : Boutcha, Marioupol, etc. Ces auteurs nient l’évidence
2. reportage hagiographique : pour ce que j’en ai vu (je n’ai pas tout regardé), c’est un reportage documenté, précis, qui n’a rien de religieux
3. refus du port du foulard rouge : cela n’a rien d’extraordinaire : il est clair que dans la période soviétique et surtout à la fin de celle-ci (zelensky est né en 1978 : il avait 12 ans au moment de la chute du mur : à cette époque on n’était plus dans l’endoctrinement)
4. tous ces essais de démonter le reportage sur les questions du nazisme me semble nauséabonde : c’est Poutine qui de façon éhontée à traiter Zelensky de Nazi dès le début de la guerre : en extrapolant. Parce qu’il y avait des fascistes parmi les militaires ukrainiens, le Président l’est aussi (comme si parce qu’il y a des Vlaamse Blok dans l’armée belge, Flahaut est un fasciste !!). Sa réponse concernant son grand père me paraît claire et nette. Par ailleurs il est juif !!
5. il y a eu des banderistes, mais pas dans l’administration, dans certains bataillons, mais le % est très limités et c’est toujours l’argument qu’on reprend ; il y a moins de 5% des parlementaires ukrainiens qu’on pourrait peut-être qualifié de banderistes (chez nous combien de Vlaamse Nlok ??)
6. Zelenski et la corruption. Á la fin de l’article de Celler : il est de notoriété publique que la corruption en Ukraine a diminué progressivement après le pic au moment de l’indépendance. La corruption était encore importante du temps du prédécesseur de Zelenski (Petro Poroshenko). L’union européenne exige des avancées précises en matière de corruption pour une éventuelle adhésion : elle n’accepterait pas de se prononcer aussi favorablement sur une adhésion potentielle prochaine, si ces avancées n’existaient pas.
Partie Lacroix :
7. « Hitler s’est réincarné en Poutine. » : je ne sais si c’était opportun d’ouvrir cette partie du reportage par cette phrase, mais en mai 2022, cela fait trois mois que Poutine traite Zelenski de fasciste et de nazi, on peut comprendre que Zelenski lui renvoie la monnaie de sa pièce à cannes
8. « Les décisions difficiles ne me font pas peur. S’il le faut je suis prêt à y laisser ma popularité ». : alors que cette phrase est un propos général de Zelenski qu’il a citée plusieurs fois, Lacroix tente de la contextualiser de façon tordue en la liant à un propos d’un banderiste… Lamentable
9. Zelensky a préféré survivre… et faire allégeance aux ultranationalistes : c’est faux, archi faux : Zelenski est soutenu par une large majorité de la population ukrainienne qui n’accepte pas de vivre sous le joug de la Russie, qui déteste la Russie qui a été une puissance coloniale en Ukraine (déplacement de population, famine, exploitation des ressources, etc.) : c’est de nouveau de la part de Lacroix une vision dévoyée de la réalité
10. Zelenski élu avec les voix de l’Est : preuve que ce candidat était soutenu par une large majorité de la population et n’était pas perçu comme l’homme de l’ouest ou l’homme des banderistes !! Là les références de Lacroix se retourne contre son argumentaire
11. Zelenski a échoué sur les trois tableaux : 1) les accusations de corruptions sont très limitées (et souvent contestée) dans un contexte de corruption endémique que progressivement diminue, il a par ailleurs pris de nombreuses décisions difficiles contre des oligarques ; 2) la démocratisation : il y a eu quelques fermetures de médias, mais en période de guerre et dans une situation d’état de siège, cela peut être justifiable (on est en temps de guerre : en 1940, durant la guerre, en France, en Belgique ou en Grande-Bretagne, les médias étaient-ils entièrement libres) même si ce n’était pas idéal… mais quid de la liberté d’expression et de la démocratisation dans la Russie de Poutine ? 3) faire baissé la tension dans le Donbass : comment peut on reprocher à Zelenski de ne pas avoir fait baisser la tension quand c’est la Russie qui a continué à soutenir les « indépendantistes du Donbass » et qui, quand il a vu que c’était insuffisant, a carrément envahi l’Ukraine ?
12. « des horreurs commises à Boutcha sans que n’affleure chez nos réalisateurs le moindre doute sur la responsabilité du massacre, automatiquement collée aux Russes » : comment peut on encore formuler un tel doute de tordu quand les massacres de Boutcha ont été documentés et confirmés par des enquêtes internationales ?
Lacroix fait notamment référence (5) à l’ouvrage « magistral » de Michel Collon : un auteur d’extrême gauche, polémiste, dont les écrits pêchent souvent par manque d’objectivité, c’est le moins que l’on puisse dire.
Je trouve ce texte lamentable, plein de sous-entendus, d’attaques déguisées à l’adresse d’une émission documentée et construite.
Bref ce n’est que mon point de vue.
2) MA RÉPONSE
Cher Monsieur G,
Sans avoir l’honneur de vous connaître, je m’autorise à vous donner du « cher Monsieur ».
Dans cet état d’esprit, je m’abstiendrai quant à moi, d’utiliser des propos frisant l’injure : « nauséabond », « de façon tordue », « vision dévoyée », « doute de tordu », « lamentable, plein de sous-entendus ». Et je m’en tiendrai dans mon commentaire à n’utiliser que des arguments basés sur des faits et des analyses sérieuses.
Remarque de fond préliminaire : ni Vladimir Caller, ni moi-même, ne sommes des soutiens inconditionnels de Vladimir Poutine. Pour s’en convaincre, il suffit de lire le chapitre 12 du livre de Vladimir Caller Ukraine, des hommes, des faits, le piège, éd. Le Temps des Cerises, 2024, ainsi que la première et la dernière phrase de mon article “ Conflit ukrainien : trente ans de provocations étasuniennes ”. Soit dit entre parenthèses, ces prises de position critiques par rapport au bien-fondé de l’ « opération spéciale » du 24/02/2022 sont contestées par ceux qui pensent que Poutine ne pouvait plus continuer à protester et à se plaindre sans réagir, en attendant sagement que l’OTAN ait terminé ses manœuvres d’encerclement et que la population du Donbass soit décimée. C’est précisément sur la justification de cette attaque russe que les organisations pacifistes membres du CNAPD n’arrivent pas à se mettre d’accord : pour les uns, Poutine aurait dû éviter de tomber dans un piège, pour les autres, Poutine n’avait plus le droit de rester les bras croisés (1). Disputatur inter doctores.
Vous affirmez d’entrée de jeu qu’« Arte est une chaîne sérieuse qui présente des points de vue nuancés (…) ». C’est vrai sur beaucoup de sujets, sauf quand il s’agit de la Russie et de la Chine (2).
À propos de la guerre en Ukraine, la chaîne franco-allemande ne me paraît pas prendre suffisamment de recul par rapport au discours occidental (et c’est un euphémisme). Je n’ai pas souvenance d’y avoir vu présenté sans a priori négatif le point de vue des Russophones du Donbass favorables à la Russie ; je ne sache pas non plus mais je peux me tromper que la chaîne ait donné la parole à (liste non exhaustive) :
* des journalistes de terrain ne se limitant pas aux tranchées ukrainiennes (comme, par exemple Anne-Laure Bonnel, Christine Néant, Paul Moreira ou Régis Le Sommier),
* des experts indépendants (comme Caroline Galactéros, Éric Denécé (3), Jacques Baud, Pierre Conesa, Sylvain Ferreira, Benoît Paré, Laurent Brayard),
* des intellectuels faisant autorité (comme Annie Lacroix-Riz, Emmanuel Todd, Bruno Dweski, Jacques Sapir),
* des officiers supérieurs s’exprimant librement (comme les Français Hervé Carresse, Peer de Jong, Jacques Guillemin, Jacques Hogard, Alexandre Lalanne-Berdouticq, Henri Pinard-Legry, ou les Allemands Manfred Grätz, Harald Kujat, Erich Vad),
* des diplomates au parler franc (comme les Français Maurice Gourdault-Montagne et Michel Raimbaud, ou les Suisses Georges Martin et Jean-Pierre Vettovaglia ou le Russe francophone Vladimir Fédorovski, ou l’Allemand Michael von der Schulenburg).
Aucun souvenir non plus d’une allusion aux analyses « décoiffantes » des autorités intellectuelles étasuniennes comme le Professeur John Mearsheimer ou l’économiste Jeffrey Sachs.
Autrement dit, je constate que la censure imposée à Spoutnik et Russia Today, dès le 25 février 2022, par l’UE (se vantant pourtant de la liberté d’expression chère à nos démocraties libérales), a été parfaitement intégrée par la rédaction d’Arte.
Le traitement « particulier » par Arte des dossiers russe et chinois s’explique sans doute notamment par le fait que son conseil de surveillance est présidé (à vie ?) par un certain Bernard Henri-Lévy.
Dès le début de votre critique, vous évoquez Boutcha et, à la fin vous posez la question ponctuée par trois points … d’exclamation : « comment peut-on encore formuler un tel doute de tordu quand les massacres de Boutcha ont été documentés et confirmées par des enquêtes internationales ? » Le hic, c’est qu’il n’y a pas eu d’enquête internationale, mais seulement le ressassement en Occident de la thèse ukrainienne accusant les forces russes de ce massacre. Je vous conseille de lire à tête reposée, sans a priori, les pages 182 à 2016 de l’ouvrage Ukraine, la guerre des images (Investig’Action, 2023), soit plus de trente pages consacrées uniquement à démêler le vrai du faux dans le massacre de Boutcha. Quand on a lu jusqu’au bout cette enquête minutieuse abondamment illustrée et documentée, force est de reconnaître qu’il existe des raisons de douter de la culpabilité russe.
Vous m’objecterez que l’auteur de l’ouvrage, Michel Collon est « un auteur d’extrême gauche, polémiste, dont les écrits pêchent souvent par manque d’objectivité, c’est le moins que l’on puisse dire. » J’aimerais que vous justifiiez votre accusation de manque d’objectivité. Personnellement je trouve Michel Collon d’une grande honnêteté intellectuelle (et d’un grand courage). Et les étiquettes qu’on lui colle, depuis « extrême gauche, polémiste » (quand ce n’est pas « poutinien », « stalinien », « campiste », voire « antisémite »), sont impuissantes à modifier le contenu de ses écrits. Fait remarquable : alors qu’il se bat depuis des décennies contre les média-mensonges, aucun des grands médias ne daigne plus l’affronter et discuter son argumentaire. Comment se fait-il que ses publications ne fassent même plus l’objet d’une recension fût-elle critique, mais simplement et lâchement ignorées ?
Venons-en à d’autres points de votre analyse.
Sur la question de la composante fasciste ou plutôt néonazie de la société ukrainienne, il y aurait beaucoup à dire. Je n’ai jamais dit et je ne dirai jamais que l’Ukraine entière a versé dans cette idéologie. Il n’empêche que, selon Maxime Goldarb, politicien ukrainien de gauche aujourd’hui contraint à la clandestinité, le gouvernement ukrainien dépense des millions pour honorer des « héros » peu recommandables (4). Particulièrement suggestif : l’article de Lev Golinkin, un Ukrainien vivant aux États-Unis, qui montre, photos à l’appui, l’omniprésence en Ukraine des monuments à la gloire des néonazis (5).
L’Ukraine n’est pas la Belgique : aussi votre tentative de dédouanement de l’Ukraine par cette espèce d’équation Vlaams Blok/Flahaut = Bandéristes/Zelinsky tombe à l’eau. Elle n’aurait de sens que si la Belgique regorgeait de monuments à la gloire de Léon Degrelle et de Staf Delcercq.
Vous écrivez aussi : « Il y a eu des bandéristes, mais pas dans l’administration, dans certains bataillons, mais le % est très limité (…) » Ce n’est en tout cas pas l’avis de l’historien français russophone Laurent Brayard qui connaît particulièrement bien la situation ; vers la fin d’une de ses très intéressantes vidéos consacrée essentiellement aux mercenaires combattant en Ukraine, il nous dit : « Je vais donner des chiffres. En 2002, ils [les partis bandéristes] faisaient 70.000 voix, en 2006 350.000, en 2012 autour de 700.000, en 2014 1.500.000, en 2019 2.500.000 (…) et il y a une liberté : on peut se balader avec un T-shirt avec Bandera, avec une croix gammée, faire un salut nazi, ça ne pose aucun problème. » (6)
Que Zelensky soit juif n’enlève rien, au contraire, à la noirceur du tableau.
Quoi qu’on pense par ailleurs de l’ « opération spéciale » du 24/02/2022, il faut reconnaître que la volonté de Moscou de dénazifier l’Ukraine n’était pas qu’un prétexte sans fondement. Et personnellement je pense qu’il serait sain que l’Occident cesse de fermer les yeux devant un fait évident, à savoir la présence réelle en Ukraine de forces néonazies (7), peu compatible avec l’idéal démocratique.
Ça nous amène précisément à votre remarque sur la démocratisation : « il y a eu quelques fermetures de médias, mais en période de guerre et dans une situation d’état de siège, cela peut être justifiable (…) » Le problème, c’est que non seulement ces « quelques fermetures de médias », mais aussi l’arrestation de journalistes indépendants, la déréglementation des conditions de travail, la réduction du pouvoir des syndicats et l’augmentation des tarifs des services public, sans compter le déclassement de la langue russe en langue de seconde zone et le bradage des terres agricoles, toutes ces mesures ont été prises bien avant le 24/02/2022, quelques mois seulement après sa l’arrivée au pouvoir en 2019 de Zelensky. Ce qui explique que sa cote de popularité (de 73,2% en 2019) soit tombée à 23% en janvier 2022.
Vous écrivez à juste titre : « Zelensky élu avec les voix de l’Est : preuve que ce candidat était soutenu par une large majorité de la population (…) ». L’emploi de l’imparfait se justifie, mais pas l’emploi du présent que vous utilisez quelques lignes plus haut : « Zelensky est porté par une large majorité de la population ukrainienne (…) ». Ce qui était vrai hier ne l’est plus aujourd’hui. Sa volonté jusqu’au-boutiste se heurte à un désaveu croisant de la population. Selon un sondage Gallup, la part des Ukrainiens voulant combattre « jusqu’à la victoire » s’est effondrée, passant de 73% en 2022 à 24 % en 2025. (8)
Autre sujet : la corruption. Vous écrivez : « il est de notoriété publique que la corruption en Ukraine a diminué progressivement après le pic au moment de l’indépendance. »
Comment alors comprenez-vous que, selon des organes comme « Trading Economics » (de la Banque mondiale) (9) et Transparenccy International (une ONG basée en Allemagne) (10), l’Ukraine occupe toujours, en 2024, la 105e place sur 180 (la 1ère place étant occupée par le Danemark et la dernière place revenant au Soudan du Sud) et même que, selon « Trading Economics, elle ait même reculé d’une place entre l’avant-dernier et le dernier recensement de décembre 2024 ?
À propos de la politique de Zelensky au Donbass, vous écrivez : « comment peut-on reprocher à Zelensky de ne pas avoir fait baisser la tension quand c’est la Russie qui a continué à soutenir les ’’indépendantistes du Donbass’’ (…) » ?
Vous faites bien de mettre entre guillemets ’’indépendantistes du Donbass’’, car, à l’origine, il s’agissait seulement de citoyens russophones du Donbass qui ne revendiquaient nullement l’indépendance. Ce qu’ils voulaient, c’était de ne plus être considérés comme des citoyens de seconde zone en Ukraine. Ce n’est que progressivement, vu les bombardements dont leur population était victime, que les autorités locales du Donbass n’ont plus vu leur salut que dans l’indépendance, une revendication que la Russie a longtemps refusé de satisfaire, jusqu’au 22 février 2022.
On peut même formuler l’hypothèse suivante : si les autorités ukrainiennes avaient accordé au Donbass une autonomie satisfaisante et si, de plus, les puissances extérieures s’étaient engagées à garantir la neutralité de l’Ukraine, il n’y aurait tout simplement pas eu d’affrontement armé et des centaines de milliers de vies auraient été épargnées, comme on aurait pu l’espérer quand Zelensky a été élu sur base d’un programme promettant le règlement pacifique du conflit dans le Donbass.
À supposer même (et je suis tout prêt à lui accorder le bénéfice du doute) que Zelensky était sincère lorsqu’il promettait de pacifier le Donbass, on est en droit de lui reprocher de ne pas avoir mis en pratique son programme électoral. On peut même s’en étonner, car l’homme d’affaires qu’il est avait tout intérêt à garder de bonnes relations avec Moscou.
Mais voilà : on ne lui en a pas donné la faculté. Par « on », il faut entendre la nébuleuse « bandériste » lui promettant la mort en cas de « trahison de l’Ukraine ». Et je ne vois pas en quoi ma phrase faisant allusion à ces menaces peut me valoir l’accusation de « la contextualiser de façon tordue »).
Par « on » il faut encore et surtout entendre la machine étatsunienne interdisant à Zelensky de prendre la moindre initiative pouvant déboucher sur une entente avec Poutine. On savait déjà que le Gouvernement étatsunien était intervenu dans le coup d’État de 2014, dans la composition du nouveau gouvernement et dans l’imposition d’un politique favorable aux intérêts occidentaux. Ce qu’on savait moins et que vient de révéler, documents à l’appui, Mike Benz, ancien fonctionnaire du Département d’État (11), c’est que, un mois tout juste après l’élection de Zelensky, un conglomérat formé à l’Ambassade des États-Unis à Kiev (regroupant le Département d’État, la CIA, l’OTAN et l’USAID) a émis un mémorandum comportant 20 lignes rouges à ne pas franchir par Zelensky s’il voulait rester au pouvoir. Parmi ces lignes rouges figurent notamment :
– tenir un référendum sur des négociations avec la Fédération de Russie,
– engager des négociations séparées avec la Russie sans la participation des « partenaires occidentaux de l’Ukraine »,
– entamer quelque action qui puisse réduire ou assouplir les sanctions contre l’ « État agresseur »,
– tenter de revoir les lois linguistiques,
– mettre en œuvre toute action pouvant réduire l’influence de l’Église orthodoxe ukrainienne ou soutenir l’Église orthodoxe russe.
Autrement dit, Zelensky, chef d’un gouvernement démocratiquement élu, a été empêché d’appliquer son programme qui aurait pu amener la paix, à cause de l’intervention étrangère d’une grande démocratie amie.
À la lumière de ces faits, on ne sait plus s’il faut condamner ou plaindre Volodymyr Zelensky. En tout cas, en faire un héros constitue une faute journalistique qu’Arte n’aurait pas dû commettre, selon moi.
Conclusion provisoire
Je fais mienne votre conclusion : « Bref, ce n’est que mon point de vue. »
Si vous estimez souhaitable une confrontation de nos deux points de vue, je suis tout prêt à en débattre avec vous et à vous rencontrer à votre meilleure convenance.
Avec l’expression de ma meilleure considération,
André Lacroix