Le programme indien Aadhaar a déjà inscrit plus d’un milliard de personnes dans le plus grand système biométrique au monde. La Chine associe son identité numérique à la biométrie et à la vérification mobile, la reliant ainsi à presque tous les aspects de la vie. L’Estonie a rendu les cartes d’identité obligatoires depuis deux décennies, tandis que l’UE imposera les portefeuilles numériques d’ici 2026. La tendance est donc claire : pour participer pleinement à la société, il faut une identité numérique approuvée par l’État… En réalité, il s’agit de l’infrastructure d’un système similaire au crédit social chinois, mais à l’échelle mondiale. Il instaure la servitude et la conformité (Bruno Bertez). »
L’Estonie a rendu les cartes d’identité obligatoires depuis deux décennies, tandis que l’UE imposera les portefeuilles numériques d’ici 2026. La tendance est donc claire : pour participer pleinement à la société, il faut une identité numérique approuvée par l’État… En réalité, il s’agit de l’infrastructure d’un système similaire au crédit social chinois, mais à l’échelle mondiale. Il instaure la servitude et la conformité (Bruno Bertez). »
« Il fallait donc d’abord restreindre, limiter l’accès au cash ce qui est fait, puis le supprimer. Maintenant il ‘agit d’aller plus loin et de tirer les leçons du Covid/Milgram, à savoir que le peuple est con, veule, lâche, qu’il accepte tout et donc que l’on peut en jouer et lui imposer des choses encore plus scélérates que tout ce que l’on avait imaginé : on peut lui imposer la monnaie fondante, serve, l’endettement sans fin des gouvernements le pouvoir sans limites, éternel des élites, etc.
Ils présentent les jetons numériques comme une modernisation facilitant l’accès aux soins de santé, aux services bancaires, aux prestations sociales ou la preuve de son droit à travailler. Et ils vont d’abord séduire les jeunes cons sans conscience politique uniquement préoccupés de jeux vidéos et d’écrans. Mais en réalité ce ne sont pas des progressions, mais des régressions ; la monnaie avec un fil à la patte, la monnaie personnalisée est une perte de liberté pour son utilisateur et un outil de contrôle pour son promoteur.
La Résistance Française face à l’Occupation nazie n’aurait jamais existé si le cash n’avait pas pu circuler incognito.
La monnaie numérique rend impossible toute rébellion, toute résistance, toute révolution, car ils ne peuvent être financés. Même les oppositions politiques ne peuvent se développer.
La solution est le stockage du cash. Il faut que le cash soit considéré comme la bonne monnaie, la vraie monnaie et que les jetons soient considérés comme la mauvaise monnaie.
E t faire jouer la loi de Gresham qui dit que « la mauvaise monnaie chasse la bonne », c’est-a-dire que l’on garde chez soi la bonne monnaie précieusement.
En prenant du recul, on comprend mieux qu’il ne s’agit pas d’une série de projets isolés, mais de la construction d’un cadre mondial où identité, argent et conformité fusionnent en un seul système programmable. Ce sont des outils de la techno tyrannie, au service de l’hyper classe.
Le Royaume-Uni est le point de tension le plus récent.
Ce mois-ci, le Premier ministre Keir Starmer a annoncé que chaque travailleur aurait besoin d’une pièce d’identité numérique pour prouver son droit de travailler.
Officiellement, il s’agit de lutter contre l’immigration clandestine et de freiner l’économie souterraine. En pratique, cela crée un système centralisé que chacun doit utiliser.
Les ministres le qualifient déjà de « fondement de l’État moderne », avec l’intention de l’étendre à la garde d’enfants, à l’aide sociale, aux dossiers fiscaux et aux permis de conduire.
Ce qui commence comme une simple sécurité aux frontières devient rapidement la porte d’entrée vers la vie quotidienne.
En Asie du Sud-Est, le même scénario se répète.
Le Vietnam, Singapour, l’Indonésie, la Malaisie et les Philippines s’empressent de mettre en place des cartes d’identité obligatoires. Ces pays, combinant une utilisation intensive des smartphones, des gouvernements centralisés et des garanties de confidentialité plus faibles, constituent des terrains d’essai idéaux.
Le programme indien Aadhaar a déjà inscrit plus d’un milliard de personnes dans le plus grand système biométrique au monde.
La Chine associe son identité numérique à la biométrie et à la vérification mobile, la reliant ainsi à presque tous les aspects de la vie.
L’Estonie a rendu les cartes d’identité obligatoires depuis deux décennies, tandis que l’UE imposera les portefeuilles numériques d’ici à 2026.
La tendance est claire : pour participer pleinement à la société, il faut une identité numérique approuvée par l’État.
L’objectif principal est l’interopérabilité. Une fois en place, les cartes d’identité seront interconnectées au-delà des frontières, liées aux réseaux financiers, aux systèmes fiscaux et à la sécurité aux frontières. L’identité devient programmable. L’accès à l’argent, aux soins de santé ou aux voyages pourrait dépendre du respect des règles gouvernementales ou institutionnelles.
En réalité, il s’agit de l’infrastructure d’un système similaire au crédit social chinois, mais à l’échelle mondiale. Il instaure la servitude et la conformité.
Une fois opérationnels, ces systèmes deviennent des exemples de réussite à imposer en Occident. On explique aux Européens qu’il s’agit d’une question de commodité et d’intégration transfrontalière.
Le Royaume-Uni le présente comme un contrôle aux frontières.
Lorsque les États-Unis seront confrontés à la question, ils présenteront l’identité numérique comme une protection contre la cybercriminalité, une simplification des prestations sociales et une défense de la démocratie contre la désinformation.
Refuser ne sera pas synonyme de liberté ; ce sera l’exclusion. On va vers Milgram, simple laissez-passer désactivable. »
