Est-ce la fin d’un système, d’une époque ? Probablement ! L’histoire amorcée par le média Frontières mettant en lumière les connivences, difficiles à nier, entre les médias du service public et la gauche ne cesse de rebondir. L’agressivité et l’infinie maladresse de Delphine Ernotte, Présidente de France Télévision, scellent son propre sort. Affublé, que dis-je, accablée par un bilan financier désastreux et des dépenses somptuaires qu’il faudra bien justifier, sa défense maladroite (mais bien à gauche) trahit aussi les soubresauts d’un système en fin de course. La tentative, peu glorieuse, d’attaquer CNews et en particulier Pascal Praud est une erreur stratégique majeure. Il ne lui est reproché que son ancrage à gauche alors qu’elle représente le service public. CNews peut bien être de droite ou même d’extrême droite, il s’agit de fonds privés !
Cela pourrait aussi mettre en lumière certains autres points de ce système à l’agonie, tel le déclin de l’Empire Romain, comme la représentativité politique. La gauche vient de perdre sa majorité au bureau de l’Assemblée Nationale. Après un score de 1,75% aux présidentielles de 2022 et leurs résultats aux législatives, on se demande bien par quel tour de passe-passe ils ont pu obtenir cette majorité (bourrage des urnes, coalitions douteuses, etc…). Le RN vient de récupérer des sièges et des présidences, correspondant un peu à la réalité politique de la France. Que l’on adhère ou non aux idées du RN, il ne faut jamais perdre de vue le vote des électeurs !
L’on pourrait aussi citer l’ARCOM, organe de « régulation » de l’audiovisuel avec à sa tête Martin Ajdari, ancien conseiller de Fabius, directeur de cabinet de Fleur Pellerin, ou encore Denis Rapone, conseiller de Jacques Toubon. Il y a aussi le Conseil Constitutionnel qui après avoir été présidé par Laurent Fabius l’est aujourd’hui par Richard Ferrand. La liste est longue et ne reflète en rien les scores aux urnes. Ensuite, il faudrait s’étonner de la désaffection des français pour la politique ? La gauche n’est toutefois pas la seule fautive, il faut alors se rappeler du référendum de 2005 concernant le traité de constitution européenne, rejeté par une large majorité mais finalement adopté en lui changeant son nom et en le repoudrant un peu. A l’époque le Président était Jacques Chirac.
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