Après la mise en garde de Washington mercredi envers la Roumanie contre les « graves conséquences négatives » que produirait un éloignement du pays de l’Occident alors que le candidat nationaliste Calin Georgescu est en situation favorable à l’issue du premier tour de la présidentielle, ce premier tour est tout simplement annulée.
Le candidat nationaliste Calin Georgescu, arrivé en tête du premier tour de la présidentielle en Roumanie en novembre, a dénoncé une forme de « coup d’État » vendredi après l’annonce par la Cour constitutionnelle roumaine de l’annulation du scrutin.
« C’est tout simplement un coup d’État organisé… Notre démocratie est en danger », a déclaré dans un message vidéo cet ancien haut fonctionnaire de 62 ans, critique de l’UE, de l’Otan et de toute aide militaire à l’Ukraine, appelant à rester « confiant dans notre idéal commun » malgré l’annulation du scrutin fondée sur des suspicions d’interférence russe via le réseau TikTok.
Le chef d’État roumain Klaus Iohannis a annoncé vendredi, après l’annulation du scrutin présidentiel, rester en poste jusqu’à l’élection de son successeur, à une date qui sera fixée par le futur gouvernement issu des législatives.
« Je reste en fonction jusqu’à ce qu’un nouveau président soit élu », a déclaré le dirigeant pro-européen dans une allocution solennelle, ajoutant à l’intention « des investisseurs, de l’UE et de l’Otan » que la Roumanie restait « un pays stable et solide ».