Récemment j’ai découvert que ceux que dans le langage familier l’on nomme « les rois mages » n’étaient pas rois. Venus « de l’orient, », il s’agissait de MAGES de Perse, prêtres de Zarathoustra. C’est d’ailleurs plus vraisemblable.
Ceci dit, de mes nombreuses lectures (moi aussi je suis athée, mais je suis aussi curieux), j’ai découvert que le vrai Ieshouah historique serait né bien avant l’an zéro.
Selon les évangiles, il est bien précisé qu’il s’agissait pour Marie (ou Maryam pour les musulmans) de « son fils premier-né », ce qui implique obligatoirement qu’il y eut d’autres enfants, et selon la tradition de l’époque, sans doute pas mal. D’ailleurs, le vrai nom complet était Ieshouah ben Juda ce qui implique que son père était non un quelconque esprit-saint, mais le grand chef de rébellion, descendant du roi David, Juda de Gamala (voir Flavius Josèphe). Celui a été pris par les Romains en 6 avant notre ère, à l’occasion de la révolte du recensement.
D’autres enfants ? Il semble bien que ceux que l’on désigne par « ses disciples » étaient, du moins pour le premier cercle, ses frères, Simon, André, Matthieu, Jacques, Luc, Marc et le plus jeune, Jean. Pour les sœurs on ne sait pas.
Quant au personnage qui a traversé les siècle, il semble que ce soit un syncrétisme entre ce Ieshouah, chef de rébellion à son tour, et crucifié pour cette raison par les Romains, et le Maître de Justice des Esséniens, une des sectes du judaïsme dont le « gourou » était un homme fort honorable, celui qui avait fait « le sermon sur la montagne », resucée presque mot à mot de l’enseignement de Zoroastre presque mille ans plus tôt. Il semble que ce Maître de Justice s’appelait Ménahem. Saül de Tarse a « bien fait son boulot » de brouiller les pistes.
Pour le reste, quand l’empereur Constantin eut l’idée « géniale » de REMPLACER tous les dieux romains par UN SEUL, dont les hiérarques reconnaissants lui furent redevables, cela n’eut certainement pas lieu sans heurts : les dieux familiers, c’était tellement mieux qu’un souverain céleste sans consistance, mais dont l’empereur était le bras armé sur terre ! Le concile de Nicée se chargea de codifier tout ce que Saül de Tarse avait laissé un peu flou (il y avait des dizaines « d’évangiles » divers, et souvent contradictoires). Ce n’est que récemment que la bibliothèque de La Pléiade a regroupé les écrits de Qumram avec de nombreux textes oubliés volontairement ou non. Presque 1900 pages, tout de même !
Donc comme tous les ans nous allons fêter le retour de la Lumière (Sol Invictus, comme disaient les Romains, mais les Celtes le fêtaient eux aussi à leur manière, et d’autres dans le Monde), puis le passage donc des mages venus de Perse. Saint Nicolas, c’était hier. Pour ceux qui veulent retrouver les très anciens mythes, je ne saurais trop conseiller d’essayer de trouver l’ouvrage « Le Moulin d’Hamlet« , de Giorgio de Santillana et Herta von Dechend : les auteurs s’y sont penchés, parce que les très vieilles légendes se recoupent souvent, d’un bout à l’autre de la planète. Qu’on ne s’y trompe pas : il ne s’agit pas d’une compilation ésotérique, mais d’un travail minutieux d’érudits.
« Nous autres les athées » considérons ces travaux divers avec un œil bienveillant, aussi longtemps qu’on ne nous IMPOSE pas « des croyances », mais qu’on nous propose des faits à considérer avec ses propres yeux.
Bonnes fêtes de renouveau de la terre, mes amis ! Et que nous soyons tous réunis l’an prochain à la même date sans qu’il ne manque une seule tête parmi les Ruminants que nous sommes. Bêêêêêêê !
JC
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