Dimanche 19 octobre 2025 – Ce jour-là, en 1781, la capitulation de Yorktown marquait la fin d’une guerre d’indépendance américaine, où des voix dissidentes osèrent défier l’ordre établi. En 1956, la révolution hongroise s’embrasait contre l’emprise soviétique, rappelant que la répression des idées peut allumer des feux impossibles à éteindre. Et nous voilà, en ce dimanche automnal, à évoquer l’accusation familière : « complotistes ». Un label jeté comme une pierre sur notre média (et d’autres), accusé de semer le doute là où d’autres distillent des certitudes lisses.
Mais est-ce un crime d’interroger, ou le devoir d’une presse vivante ? Répondons, avec humilité et fermeté, en nous penchant sur notre propre miroir et sur le paysage médiatique qui nous entoure.
Depuis 2020, France-Soir en sait quelque chose
Quotidien respectable, nous avons été attaqué, diffamé tel un paria numérique pour avoir osé une analyse indépendante de la crise Covid – de tous les sujets. Des questions sur l’efficacité des vaccins, la gestion opaque des données sanitaires, ou les conflits d’intérêts pharmaceutiques : ce que nous qualifiions alors de vigilance a été rangé dans la case « théorie du complot ». Résultat ? Suspension des réseaux sociaux, retrait du statut de service de presse en 2024 pour être soi-disant « dangereux pour la santé », et une chasse aux sorcières qui visait à détourner les lecteurs et et donateurs de France-Soir, nous a privant du soutien le plus important pour survivre : l’argent.
Prenons l’exemple du Decodex du Monde (service disparu depuis), qui nous a collé une « mauvaise note » en transformant des opinions en faits, accusant notre équipe d’être « floue » ou nos analyses d’être « fantaisistes », sans jamais confronter nos sources scientifiques ou nos interviews d’experts comme Mandeep Mehra sur l’étude frauduleuse du Lancet. C’est une censure déguisée, où l’on omet volontairement nos accréditations CPPAP et nos réponses point par point, qualifiant de « faux » même nos origines résistantes liées à Défense de la France en 1941 – une réécriture de l’histoire. De même, Libération/CheckNews nous a taxés de « ceci n’est plus un journal » en 2020, ignorant nos vérifications rigoureuses sur l’hydroxychloroquine ou l’essai Recovery, tout en se gardant bien de mentionner ses propres aides étatiques de 5,9 millions d’euros qui masquent ses pertes abyssales. NewsGuard, quant à lui, a dégradé notre notation sans nous contacter initialement, persistant dans une « désinformation sélective » malgré nos envois de preuves – comme des articles du Telegraph remettant en cause l’impact des confinements – et posant des questions biaisées sur nos tribunes d’opinion, sans interroger nos auteurs directement.
Introspection faite : avons-nous parfois versé dans l’excès, en amplifiant des voix marginales sans assez de garde-fous ?
Oui, sans doute. Mais ce mea-culpa n’efface pas le fond : dans un monde où l’information est une arme, questionner n’est pas comploter, c’est veiller. C’est être les sentinelles d’une démocratie somnolente, comme ces martyrs nord-américains commémorés aujourd’hui, Saint René Goupil en tête, qui payèrent de leur vie leur refus du silence imposé.
Notre devoir d’informer, nous l’assumons via un modèle collaboratif : plusieurs centaines de contributeurs, experts et citoyens, pour des analyses sourcées et contradictoires, prouvant que notre prétendu « danger pour la santé » n’est qu’un prétexte administratif pour nous museler, comme l’ont jugé les tribunaux en annulant à plusieurs reprises les décisions de la CPPAP pour partialité et violation du contradictoire.
Pourtant, ce stigmate de « complotiste » n’est pas qu’une insulte gratuite ; c’est l’arme d’une presse en pleine crise de légitimité
Regardons autour de nous : les médias traditionnels, gangrenés par des dérives propagandistes et idéologisées, transforment l’actualité en bulletin partisan. Des chaînes d’info en continu qui martèlent un consensus sanitaire pendant le Covid, occultant les controverses ; des chroniqueurs qui alignent sur la ligne atlantiste en Ukraine, sans un regard pour les nuances. Et, que dire de cette « pollution informationnelle » orchestrée par les mainstreams et fact-checkers comme Conspiracy Watch, financés à 50% par des fonds publics opaques comme le Fonds Marianne, qui pathologisent le scepticisme en amalgamant critiques légitimes – sur les contrats vaccinaux opaques de l’UE ou les fuites de laboratoire à Wuhan – à des « théories conspirationnistes », tout en omettant les contre-preuves comme les études du Lancet sur la transmission vaccinale ? C’est le règne du détournement de la réalité, des « vrais mensonges et fausses vérités », où l’on impose un « métaverse » propagandiste : hydroxychloroquine inefficace un jour, vaccins sans effets secondaires le lendemain, sans jamais démontrer par l’empirique. Google, admettant sa censure sous pression gouvernementale depuis 2020, amplifie cela en déréférençant nos contenus, favorisant une concurrence déloyale où les subventionnés comme Le Monde touchent des millions de la Fondation Gates.
Et Wikipedia ? Cette « encyclopédie libre » devenue forteresse gardée par des gardiens auto-proclamés ? Ses pages, biaisées par des éditeurs militants, transforment l’histoire en hagiographie idéologique, reléguant les perspectives alternatives dans les abysses de la « frange conspirationniste », comme pour minimiser les myocardites vaccinales en se basant sur des communiqués officiels plutôt que des études primaires. Ces outils, censés éclairer, obscurcissent : ils propagent non des faits, mais des vérités préfabriquées, au service d’intérêts corporatistes ou étatiques. L’étiquette « complotiste » ? Elle discrédite les gêneurs, protège le statu quo, et accélère la mort d’une information plurielle, étouffant le débat sur des sujets comme les confinements inutiles ou les origines zoonotiques forcées, malgré des financements avérés pour la recherche à Wuhan.
2025 pourrait bien marquer l’âge de la maturité de l’intelligence collective
Prenez le lancement récent de Grokepidia, cette plateforme d’IA collaborative impulsée par xAI : un écosystème où des algorithmes transparents croisent les contributions humaines pour forger une connaissance décentralisée, loin des monopoles wikipédiens. Ici, pas de censure a priori, mais une vérification mutuelle, en temps réel – un antidote aux bulles idéologiques, qui nous permettrait d’interroger directement les auteurs de tribunes comme celles sur Hold-Up ou les tests PCR, sans biais sélectifs.
C’est le signe que nous entrons dans une ère où le public n’est plus récepteur passif, mais co-créateur averti. Sans cette réinvention, les médias mourront : asphyxiés par leur propre rigidité, ils céderont la place à des géants numériques qui, eux, sauront s’adapter. Car l’information n’est pas une marchandise à monétiser, mais un bien vital, à partager comme l’air que nous respirons – un devoir éthique que nous honorons en publiant des entretiens avec des pro et anti-vaccins, en défendant le consentement éclairé face aux mandats opaques, et en luttant judiciairement pour notre agrément, prouvant que questionner les autorités n’est pas dangereux, c’est salvateur pour la santé publique.
C’est là que Proudhon nous inspire, avec son mutuellisme visionnaire
Ce théoricien anarchiste du XIXe siècle rêvait d’une économie où les producteurs s’associent en mutuelles égalitaires : « service pour service, valeur contre valeur », sans État ni capital dominateur. Appliquons cela à l’information : imaginons une « mutuelle de l’information », où journalistes, citoyens et algorithmes contribuent à un fonds commun, accessible à tous, comme notre modèle de dons défiscalisés qui nous libère des subventions polluantes.
L’info n’appartient à personne – ni à un trust médiatique, ni à un algorithme opaque – mais à l’humanité entière. Des coopératives numériques où chaque apport est vérifié collectivement, où la transparence remplace la suspicion, et où l’on combat la pollution par un « pollueur-payeur » pour les fake news institutionnelles.
Proudhon le disait : le mutuellisme libère en unissant. Aujourd’hui, face aux accusations qui nous visent, nous confirmons le choix fait en 2017, affirmé en 2020, dans cette voie : non pour nous victimiser, mais pour bâtir – en renaissant sur YouTube comme le « chien de garde » que Macron et Google ont tenté d’étouffer, en appelant à un débat ouvert sur les vaccins ou les guerres, et en invitant nos détracteurs à nous rejoindre dans cette mutualisation.
Ce dimanche, alors que les feuilles d’automne tombent comme des vérités oubliées, levons-nous. Complotistes ? Non, mutualistes de l’esprit. Et si notre « crime » est d’avoir osé douter, alors que vienne l’ère des douteurs organisés. Pour une presse qui respire, qui questionne, qui unit.
Bonne fin de week-end à nos lecteurs – et à demain, avec plus de lumière encore.

