Le gouvernement prévoit de relever de 14 à 18 ans l’âge auquel les allocations familiales sont majorées à partir du deuxième enfant. Cette mesure, encore à l’état de projet de décret, entrerait en vigueur en mars 2026.
Toujours en quête de budget à sabrer, le gouvernement se penche sur les allocations et prévoit ainsi d’économiser 200 millions d’euros par an.
Comme le rapporte l’AFP, une étude de la Drees révèle que la différence de dépenses entre un enfant de moins de 14 ans et un ado ne justifierait plus une aide majorée avant la majorité. « Il est justifié que le niveau de soutien s’adapte au niveau de dépense généré par l’enfant », avance le ministère de la Santé. Autrement dit, si l’écart de dépenses ne convainc pas les statisticiens, pourquoi continuer à payer davantage aux familles ?
L’exécutif cherche à dégager de nouvelles marges pour financer un futur congé de naissance, qui permettrait à chaque parent de prendre deux mois de congé supplémentaires. Une mesure séduisante, qui risque de se faire au détriment de celles et ceux déjà engagés dans la parentalité. C’est dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale que cette réforme sera examinée, dès cette semaine, en commission des Affaires sociales.