“Taux de mortalité de 80%”. “Chez les souris, alors qu’Omicron provoque une infection bénigne et non mortelle, le virus porteur d’Omicron S [la nouvelle souche hybride] inflige une maladie grave avec un taux de mortalité de 80 %”, ont déclaré les chercheurs. Les scientifiques de Floride et de Boston rajoutent que la nouvelle souche contient cinq fois plus de particules virales infectieuses que la variante Omicron mais moins dangereuse que la souche d’origine.
Seulement, on peut pointer une limite à cette étude : la race de souris utilisée. Celle-ci s’avère être particulièrement vulnérable à la souche originelle du Sars-Cov-2. L’infection par cette souche provoque tout simplement la mort chez ces rongeurs. Si 8 sur 10 ont été tuées, toutes les souris qui avaient été infectées par le variant Omicron “ont survécu”. Une étude menée dans le but de démontrer que “la protéine Spike n’est pas le principal déterminant de la pathogénicité d’Omicron chez les souris”, comme le rapportent nos confrères de La Dépêche.