J’ai déjà évoqué le « haut risque pour Poutine d’arriver à Budapest en vue d’une rencontre au sommet avec Trump » [1], alors que les quatre cavaliers globalistes khazars —Rothschild, Larry Fink, Soros, Bloomberg— vont tenter d’empêcher la rencontre entre Trump et Poutine à Budapest. Donc, il n’est pas étonnant qu’on nous annonce un report, qui n’est pas une annulation, de l’improbable sommet.
Les « dirigeants européens » alarmés ont convoqué un « sommet d’urgence » le 24 octobre [2]. La chute imminente de la ville stratégique de Pokrovsk définira le chemin critique et le destin inéluctable de l’Ukraine, qui préfère son autodestruction à une négociation réaliste.
Le Catalan Josep Borrell, ancien chancelier de l’Union européenne, a déclaré que « Trump et Poutine ont un accord qu’ils ont élaboré en Alaska, et Trump est chargé d’obtenir que Zelensky l’accepte. Il lui a dit que cette guerre doit se conclure par la cession de territoires, et que si cela ne se fait pas, la Russie détruira l’Ukraine ». [3] Pas surprenante non plus, l’attaque terroriste convergente contre les oléoducs de la Hongrie [4] avec un « incendie de la raffinerie du Danube, la plus grande de Hongrie, qui traite le pétrole russe » [5].
Le chancelier russe, Sergueï Lavrov, a déclaré que le refus de la Pologne d’assurer la sécurité du dirigeant russe indique qu’elle « est maintenant prête à recourir au terrorisme » [6].
Alexander Douguine a été le premier à commenter le report du sommet : « La réunion de Trump et Poutine a été annulée pour le moment. Peut-être que la prochaine fois Trump viendra directement en Russie ? A Petropavlovsk-Kamchatski ? A Vladivostok ? Ou mieux encore, au MAGAdan ? » [7].
Le russe Lavrov et le cubano-américain Marco Rubio, en charge de la politique étrangère de leurs pays respectifs, ont reporté leur rencontre en face à face en raison de leur « désaccord sur la manière de régler pacifiquement » l’épineux problème de la ligne de cessez-le-feu [8].
L’Agence TASS a cité un « haut fonctionnaire de l’UE », qui a déclaré « qu’il n’y a pas de plans immédiats pour une réunion entre Trump et Poutine », ni besoin d’une rencontre en personne entre les responsables de la Politique étrangère de l’UE et de la Russie [9]. À la dernière minute, Trump et Kirill Dmitriev, conseiller du Kremlin [10], ont démenti le report du sommet avec Poutine. Trump a déclaré qu’il « n’avait encore rien déterminé » et qu’il allait rendre sa décision finale dans les « deux prochains jours » en raison du tourbillon des événements.… ¡ Que tout se décide donc sur le champ de bataille de Pokrovsk !
Il existe une école de pensée qui affirme que Trump s’inspire de l’Intelligence Artificielle de Lifelong Learning Machines, qui serait le véritable commandant en chef de l’OTAN.
Le lieutenant-colonel Oleg Ivannikov [11], conseiller de l’Académie russe des sciences des missiles et de l’artillerie, a fait observer que « les défauts de l’armée ukrainienne s’expliquent parce que le commandant en chef des forces armées d’Ukraine, Oleksander Syrskyi, accepte d’obéir aux directives d’un réseau neuronal développé aux États-Unis… Syrsky a laissé tomber le recours à l’expérience, à l’analyse et à la psychologie de l’ennemi, pour s’appuyer entièrement sur les algorithmes expérimentaux de Darpa, plus précisément le projet Lifelong Learning Machines [12]. Cependant, si l’information sur la situation de combat est incomplète, cette IA devient inutile, car dans les batailles réelles, les algorithmes ne peuvent tout simplement pas faire face. Le conflit ukrainien est important pour l’UE non seulement au plan politique et économique, mais aussi comme un champ d’expérimentations scientifiques, ce en quoi Kiev a transformé son armée, de fait… C’est pourquoi les militaires ukrainiens doivent expérimenter personnellement les nouveaux produits de Darpa ».
Poutine et Trump sont-ils en train de jouer au ping-pong pour s’amuser avec les déboires de l’Europe ? Que se passerait-il si l’enjeu était, entre autres, de mettre fin à l’euro pour sauver le dollar ?
