Pour ces délits, le Président son père lui a concédé une grâce pleine et inconditionnelle. Cela a suscité des critiques même dans le Parti Démocrate. Mais personne ne parle des sales affaires bien plus graves où Hunter Biden a eu un rôle de premier plan.
En 2014, après le coup d’état de Place Maïdan en Ukraine, il entre dans le conseil d’administration d’une société créée par un magnat du gaz, un ancien ministre ukrainien, qui essaie de se refaire une image tandis qu’il est aux prises avec une enquête internationale pour recyclage d’argent. En mettant au conseil d’administration et en payant grassement le fils de Joe Biden, alors vice-président de l’Administration Obama, le magnat se procure une couverture efficace pour ses affaires obscures.
Beaucoup plus grave est le rôle joué par Hunter Biden dans la création en Ukraine d’un réseau étasunien de bio laboratoires promus et financés par le Pentagone. Des preuves irréfutables ressortent d’une enquête publiée le 24 mars 2022 par The National Pulse, centre étasunien de journalisme d’investigation siégeant à Washington :
« La société Rosemont Seneca Technology Partners (RSTP) dont sont administrateurs délégués Hunter Biden et Christopher Heinz, beau-fils de John Kerry, à l’époque secrétaire d’État de l’Administration Obama, a dans son portefeuilles la société Metabiota -société avec siège à San Francisco – dont l’objectif déclaré est de repérer, tracer et analyser les maladies infectieuses émergentes, travaillant en étroit contact avec le National Institute for Allergy and Infectious Disease (NIAID) d’Anthony Fauci ».
« Ainsi qu’il résulte des contrats de Metabiota avec le Département de la Défense des États-Unis et des bio laboratoires ukrainiens, Metabiota a reçu en 2014 une subvention de 18,4 millions de dollars pour des projets de recherche en Ukraine parmi lesquels ceux qui isolent des souches d’agents pathogènes mortels comme le virus de la peste porcine africaine. Des chercheurs de Metabiota et de trois instituts siégeant en Ukraine ont effectué la séquence complète du génome d’un virus virulent de la peste porcine africaine à partir d’un porc domestique en Ukraine ».
Comme le démontre aussi une enquête documentée conduite par la Fédération Russe, il n’est pas crédible que les plus de 30 bio laboratoires créés directement et indirectement par les États-Unis en Ukraine avaient le but d’accomplir des recherches sur des virus mortels pour en protéger la population ukrainienne. S’il en avait été ainsi, plus de trente laboratoires n’auraient pas été nécessaires et, si l’objectif avait été civil, il n’aurait pas été nécessaire que les recherches et expérimentations fussent commissionnées par le Pentagone. On devrait ouvrir une enquête internationale sur les activités des bio laboratoires en Ukraine, une partie des plus de 300 bio laboratoires créés par les États-Unis dans 36 pays du monde.
La vérité a été clairement dite par Robert Kennedy Jr. dans un entretien de Tucker Carlson, animateur de Fox Channel (aout 2023) :
« Nous avons des laboratoires biologiques en Ukraine parce que nous sommes en train de développer des armes biologiques. Ces armes biologiques utilisent tous les types de nouvelle biologie synthétique, techniques d’une ingénierie génétique qui n’étaient pas disponibles pour la génération précédente ».
Sur ce fond on ne doit pas s’étonner de l’information publiée par le journal ukrainien Kyiv Post : les groupes islamistes, auparavant affiliés à Al-Qaïda, qui ont occupé Alep en Syrie, ont été entraînés par les forces spéciales du groupe Khimik de la Direction du Renseignement ukrainien. Cela confirme que, dans le cadre de la stratégie USA-OTAN, le scénario de guerre ukrainien est relié à celui du Moyen-Orient, où la guerre s’étend au Liban et à la Syrie, pendant qu’Israël construit des bases militaires sur le territoire de Gaza et est en train de s’approprier la Cisjordanie pour effacer définitivement l’État de Palestine.
Bref résumé de la revue de presse internationale Grandangolo de vendredi 6 décembre 2024 sur la chaine TV italienne Byoblu.