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Soudan: l’ONU dénonce des atrocités commises par les FSR à El-Fasher
Soudan: l’ONU dénonce des atrocités commises par les FSR à El-Fasher
Sputnik Afrique
L’ONU a exprimé vendredi sa vive inquiétude face aux informations faisant état d’exécutions sommaires, de viols collectifs et d’enlèvements depuis la prise… 01.11.2025, Sputnik Afrique
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Après 18 mois de siège, les FSR ont pris dimanche El-Fasher, dernière grande ville du Darfour (ouest) qui échappait encore à leur contrôle et où les témoignages et informations sur des violences meurtrières contre les civils se multiplient depuis. La ville a été coupée de toute communication depuis sa chute. Mais « des détails émergent sur les atrocités commises » pendant et depuis la prise d’El-Fasher, a déclaré un porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, Seif Magango, lors d’un point de presse. Il a ainsi souligné que des survivants « terrifiés » ont atteint la localité voisine de Tawila. Le Haut-Commissariat a reçu « des témoignages effroyables faisant état d’exécutions sommaires, de massacres, de viols, d’attaques contre des travailleurs humanitaires, de pillages, d’enlèvements et de déplacements forcés ». S’exprimant depuis Nairobi, M. Magango a indiqué que le Haut-Commissariat a également reçu des vidéos et d’autres images « choquantes » sur ces atrocités et estime que le nombre de personnes tuées lors de la prise d’El-Fasher et les jours qui ont suivi « pourrait se chiffrer par centaines ». L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a, de son côté, vérifié qu’au moins 460 personnes ont été tuées dans une maternité d’El-Fasher, le seul hôpital encore partiellement opérationnel dans la ville. « Nous avons reçu des informations selon lesquelles il y a eu plusieurs vagues » d’attaques, a indiqué vendredi un porte-parole, Christian Lindmeier, aux journalistes. M. Magango a également dénoncé des « informations alarmantes concernant des violences sexuelles » à El-Fasher, affirmant qu' »au moins 25 femmes ont été victimes de viols collectifs lorsque les FSR sont entrées dans un abri pour personnes déplacées près de l’université ».Le Haut-Commissariat demande des « enquêtes indépendantes, rapides, transparentes et approfondies » sur toutes les violations présumées du droit international et que leurs auteurs rendent des comptes.
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L’ONU a exprimé vendredi sa vive inquiétude face aux informations faisant état d’exécutions sommaires, de viols collectifs et d’enlèvements depuis la prise d’El-Facher, au Soudan, par les Forces de soutien de rapide (FSR).
Après 18 mois de siège, les FSR ont pris dimanche El-Fasher, dernière grande ville du Darfour (ouest) qui échappait encore à leur contrôle et où les témoignages et informations sur des violences meurtrières contre les civils se multiplient depuis. La ville a été coupée de toute communication depuis sa chute.
Mais « des détails émergent sur les atrocités commises » pendant et depuis la prise d’El-Fasher, a déclaré un porte-parole du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme, Seif Magango, lors d’un point de presse. Il a ainsi souligné que des survivants « terrifiés » ont atteint la localité voisine de Tawila.
Le Haut-Commissariat a reçu « des témoignages effroyables faisant état d’exécutions sommaires, de massacres, de viols, d’attaques contre des travailleurs humanitaires, de pillages, d’enlèvements et de déplacements forcés ».
S’exprimant depuis Nairobi, M. Magango a indiqué que le Haut-Commissariat a également reçu des vidéos et d’autres images « choquantes » sur ces atrocités et estime que le nombre de personnes tuées lors de la prise d’El-Fasher et les jours qui ont suivi « pourrait se chiffrer par centaines ».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a, de son côté, vérifié qu’au moins 460 personnes ont été tuées dans une maternité d’El-Fasher, le seul hôpital encore partiellement opérationnel dans la ville.
« Nous avons reçu des informations selon lesquelles il y a eu plusieurs vagues » d’attaques, a indiqué vendredi un porte-parole, Christian Lindmeier, aux journalistes. M. Magango a également dénoncé des « informations alarmantes concernant des violences sexuelles » à El-Fasher, affirmant qu' »au moins 25 femmes ont été victimes de viols collectifs lorsque les FSR sont entrées dans un abri pour personnes déplacées près de l’université ».
Le Haut-Commissariat demande des « enquêtes indépendantes, rapides, transparentes et approfondies » sur toutes les violations présumées du droit international et que leurs auteurs rendent des comptes.