Le scandale de la « Présidence Autopen » de Biden : un tremblement de terre politique qui interroge la santé des puissants et la souveraineté française


Le rapport du Comité de Surveillance et de Réforme Gouvernementale de la Chambre des Représentants américains, publié le 28 octobre 2025, n’y va pas par quatre chemins : la présidence de Joe Biden aurait été une illusion orchestrée par son entourage, marquée par un déclin cognitif caché, l’usage abusif d’un appareil d’autosignature – le fameux « autopen » – et une dissimulation systématique. Qualifié de « plus grand scandale de l’histoire présidentielle américaine », ce document de 100 pages, dirigé par le républicain James Comer, soulève un voile sur une Maison Blanche en déroute. Mais au-delà des accusations partisanes, l’affaire résonne comme un appel à la transparence sur la santé des chefs d’État et sur les mécanismes de pouvoir eux-mêmes – un tabou qui traverse les océans et atterrit en France, où les soupçons sur Emmanuel Macron s’intensifient, et où les leaders semblent s’affranchir des règles constitutionnelles au point qu’on ne sait plus qui signe quoi, ni si c’est fait dans le respect du droit. Pire qu’un autopen : un « stylo ou main invisible », opérant dans l’ombre d’un espace supranational qui érode la souveraineté populaire française.

 

Un rapport explosif : déclin, délire et tromperie

Dès les premières lignes, le rapport La présidence Biden Autopen : déclin, illusion et tromperie à la Maison Blanche peint un tableau accablant. Le déclin mental et physique de Biden était « évident pour quiconque l’observait interagir avec la presse, le public ou les leaders mondiaux pendant des années », affirment les enquêteurs. Bégaiements, confusions de noms, désorientation palpable et dépendance aux aides : ces signes publics ont été balayés par un cercle restreint de personnes loyales à Biden. Pire, alors que le président s’affaiblissait, son équipe aurait recours à l’autopen pour valider des actes exécutifs – pardons, directives, nominations – sans aucune trace d’approbation personnelle. « Il n’existe aucun enregistrement démontrant que Biden lui-même a pris toutes les décisions exécutives qui lui ont été attribuées », martèle le document. Un sondage CBS/YouGov de juin 2024 révélait déjà que 72 % des électeurs doutaient de la capacité cognitive de Biden, y compris près de la moitié de son propre camp. Pourtant, son entourage – de la communicante Kate Bedingfield, qui taxait les questions sur sa santé de « tactique de diffamation dégoûtante » ou de « théorie du complot », à la porte-parole Karine Jean-Pierre, qui raccrochait au nez d’un journaliste osant évoquer la démence – a maintenu un narratif de forme olympienne. Le rapport pointe du doigt le Dr Kevin O’Connor, médecin personnel de Biden, pour avoir omis tout examen cognitif et produit des bilans « grossièrement trompeurs ».

 

Les dépositions : silences et aveux éloquents qui font date

L’enquête s’appuie sur une série d’auditions sous serment qui ressemblent à un thriller politique. Ron Klain, ancien chef de cabinet (2021-2023) et confident de longue date de Biden, a témoigné le 24 juillet 2025 après une lettre d’invitation ferme du comité datée du 4 juin. Dans une vidéo d’audition, Klain admet avoir écourté la préparation au débat du 27 juin 2024 face à Donald Trump, en raison de la « fatigue » et du « manque de familiarité » du président avec les dossiers, notamment l’inflation : « Il ne comprenait pas vraiment son propre argument. » Klain évoque aussi des discussions privées avec Hillary Clinton et Rahm Emanuel sur les « problèmes politiques » posés par l’âge de Biden – sans jamais franchir la ligne de l’incapacité à gouverner, mais en soulignant des doutes sur sa réélection. Klain insiste : les performances de Biden comme président étaient « le test ultime » de sa capacité. Pourtant, son audition révèle une tension palpable : interrogé sur le déclin, il esquive, se concentrant sur des aspects « politiques » plutôt que cognitifs.

Plus choquant : l’audition du Dr O’Connor, le 9 juillet 2025. Invité à s’expliquer sur ses évaluations médicales, le médecin invoque à de multiples reprises le Cinquième Amendement pour éviter des questions brûlantes, comme s’il avait été « instruit de mentir sur la santé de Biden » ou si le président était « apte à exercer ses fonctions ». Ce refus, qualifié de « légitimation des craintes publiques », alimente les soupçons d’une ingérence politique dans les soins médicaux. Le rapport recommande une révision par le Conseil de Médecine du District de Columbia des actes du Dr O’Connor, accusé d’avoir omis tout examen cognitif et d’avoir succombé à des pressions politiques.D’autres témoignages, comme ceux d’Anita Dunn (stratège clé) ou de Jeff Zients (chef de cabinet), décrivent une Maison Blanche où Biden était isolé des imprévus, protégé comme un roi fragile.  

 

Réactions : de la tempête sur X à la polémique médiatique

L’affaire a enflammé les réseaux. Sur X (ex-Twitter), les extraits des auditions tournent en boucle, avec des commentaires acerbes : « Les langues se délient, ils vont s’entre-dévorer !» À droite, Fox News et le président de la Chambre Mike Johnson crient au scandale, qualifiant les pardons familiaux de Biden d’« invalides » appelant à une annulation potentielle par Trump. Politico et CNN débattent de la constitutionnalité des actes autosignés, tandis que le New York Times et le Washington Post minimisent, parlant de « chasse aux sorcières partisane ».

Le médecin et épidémiologiste belge Martin Zizi (@MartinZ_uncut) a posté un tweet le 2 novembre, liant l’affaire à des enjeux globaux : « Biden était déjà mentalement absent lors de son élection. Toute sa présidence est remise en question, surtout les décisions signées par autopen – vaccins ARN, masques, démonisation de l’HCQ… Si une crapule est déficiente, qui est coupable ? » Il pointe un « blackout médiatique en France digne de l’URSS » et prédit : « Les choses vont s’accélérer… Personne ne veut être le dernier à parler. »

 

Conséquences : une crise constitutionnelle qui ébranle les fondations américaines aux États-Unis, les retombées sont immédiates et profondes.

Des dizaines de décisions exécutives – lois signées, nominations judiciaires, pardons (y compris pour Hunter Biden) – pourraient être contestées en justice pour manque de traçabilité. Donald Trump, de retour à la Maison Blanche, a déjà accroché un portrait moqueur de l’autopen dans le Bureau Ovale, et son procureur général, Pam Bondi, envisage des enquêtes pour « usurpation d’autorité ». Le rapport appelle à une réforme législative : audits systématiques des actes exécutifs, protocoles obligatoires pour documenter les approbations présidentielles, et peut-être une commission indépendante sur la succession en cas de déclin.

Mais l’enjeu le plus grave est celui de la transparence sur la santé des leaders. Pourquoi aucun test cognitif n’a-t-il été imposé ? Pourquoi un médecin peut-il se taire sous le coup du Cinquième Amendement ? Cette opacité, argue le comité, mine la confiance démocratique et expose le pays à des risques existentiels. Des experts constitutionnels, comme Laurence Tribe, avertissent que sans garde-fous – comme des évaluations médicales annuelles publiques ou des clauses de « déclin capacitaire » dans la 25e Amendement – les États-Unis flirtent avec une « présidence fantôme ». Politiquement, cela fragilise les démocrates : Kamala Harris, impliquée dans l’action de dissimulation présumée, paiera-t-elle le prix pour 2028 avec des primaires marquées par ce scandale ? Économiquement, les marchés financiers pourraient marquer le coup avec une instabilité importante si des actes clés sont invalidés. Et internationalement, cela affaiblit la crédibilité américaine sur la scène diplomatique, où des alliés doutent déjà des engagements sous Biden.

 

Échos Internationaux : de Biden à Macron, quand la santé des puissants devient un tabou explosif – et le pouvoir, un stylo invisible

Ce scandale traverse l’Atlantique et atterrit en France, où France-Soir mène une enquête journalistique sur les « docteurs des puissants ». Dans une série d’articles percutants, le média dissèque les ombres médicales des leaders : du Dr Theodor Morell et ses cocktails toxiques pour Hitler, au Dr Claude Gubler et les secrets de François Mitterrand, en passant par le Dr Max Jacobson (« Dr Feelgood » des Kennedy) ou le Dr Li Zhisui et les aphrodisiaques de Mao. Un volet spécial cible Biden : « Le mystère de son état de santé », avec des parallèles troublants sur l’absence d’examens cognitifs.

Les Docteurs des Puissants - Dr Kevin O'Oconnor & Joe Biden

Mais, c’est sur Emmanuel Macron que les soupçons s’accumulent, ravivés par l’affaire Biden. Depuis des mois, France-Soir alerte : est-il « apte » ? Des articles évoquent des signes de fatigue et de dépression. Retrouvé, le Dr Perrochon – médecin de l’Elysée – est sommé par voie d’huissier de présenter les bulletins de santé du Président (un engagement de transparence qu’il a pris à deux reprises en campagne en 2017 et 2022). Une requête au Conseil Constitutionnel vise même un « empêchement » du président, arguant d’une possible incapacité à gouverner. Ces interrogations ne sont pas anodines : en pleine crise ukrainienne et avec la France comme puissance nucléaire, la santé d’un chef d’État pèse sur la dissuasion et la diplomatie ainsi que sur les institutions françaises potentiellement maltraitées depuis 2017. L’Élysée a réagi en menaçant France-Soir de poursuites pour diffamation accusant le média de « fake news » et de vouloir violer le secret médical. Un parallèle glaçant avec les pressions sur O’Connor : quand le pouvoir étouffe les questions, la démocratie tousse.

Requete

Au-delà de la santé, l’affaire Biden met en lumière un mal plus profond en France : un pouvoir qui s’affranchit des règles constitutionnelles, opérant via un « stylo invisible » – des décisions non tracées, signées dans l’ombre sans approbation populaire, au service d’un espace supranational qui érode la souveraineté. Prenons l’accord de coopération sécuritaire franco-ukrainien signé le 16 février 2024 par Macron et Volodimir Zelensky : 3 milliards d’euros sur dix ans, sans soumission au Parlement comme l’exige l’Article 53 de la Constitution pour tout engagement financier engageant l’État. Gabriel Attal alors premier ministre et Stéphane Séjourné (ministre des Affaires étrangères) ont-ils sciemment omis la consultation obligatoire du Secrétariat général du Gouvernement, violant ainsi les procédures et désinformant le Parlement ? Le Sénateur Alain Houpert et le député Nicolas Dupont-Aignan ont saisi le Conseil d’État dès le 20 février, obtenant une soumission de l’Accord sous l’Article 50-1 – un débat sans vote contraignant, une esquive qui contourne la responsabilité gouvernementale.

Cette opacité n’est pas isolée. En avril 2025, Houpert dépose la résolution n° 547 au Sénat, exigeant un contrôle parlementaire renforcé sur les 5 milliards d’euros engagés en Ukraine depuis 2022, un débat et un vote sur les interventions militaires (Articles 35 et 53), et la ratification des aides financières. Inspirée d’une pétition citoyenne signée par 21 500 personnes et 68 anciens militaires, elle répond à un sondage alarmant : 83 % des Français se sentent ignorés par l’exécutif, 87 % s’opposent à l’escalade en Ukraine au profit d’une négociation, et 70 % exigent un vote sur l’envoi d’armes ou de troupes. Houpert dénonce un « usage abusif » de l’Article 50-1 qui menace la transparence et le contrat social, invoquant l’Article 16 de la Déclaration des droits de l’homme de 1789 sur la séparation des pouvoirs. La saisine du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies, menée par Houpert, Dupont-Aignan, Florian Philippot et l’association BonSens.org, va plus loin : elle accuse l’accord d’une violation de l’Article 3 de la Constitution (souveraineté populaire) et de l’Article 25 du Pacte international relatif aux droits civils, en engageant la France dans un conflit sans approbation du peuple – un risque de « cobelligérance » via la saisie d’actifs russes (Article 12 de l’accord). Soutenue par Jean-Frédéric Poisson, cette action alerte sur une « propagande de guerre » contraire à la Charte de l’ONU, et appelle à préserver la paix internationale.

Version Augmentée Résolution Houpert

Ce « stylo invisible » s’inscrit dans une dérive plus large : la France, prisonnière d’une « Europe fantasmée », cède sa souveraineté à un espace supranational qui impose plus de 80 % de ses lois, diluant la voix nationale de 17 % en 1957 à 8 % aujourd’hui. Comme le critique un éditorial en réponse au « storytelling » de Jacques Attali, cette intégration technocratique – avec 100 000 pages de normes annuelles et des coûts de conformité à 4-6 % du PIB – abandonne le principe de « pouvoir pour le peuple, par le peuple ». Les référendums ignorés (comme le « non » à 55 % à la Constitution européenne en 2005) et la subsidiarité bafouée mènent à un déclin économique : chômage multiplié par cinq, dette à 116 % du PIB, industrie divisée par deux. Des nations comme la Suisse ou la Norvège prospèrent hors de cette union rigide, via un bilatéralisme agile. En France, ce glissement vers un pouvoir élitiste, non territorial, fragilise le contrat social : qui signe vraiment ? Pour qui ? Et au nom de quoi, si ce n’est d’une Europe abstraite qui viole les droits fondamentaux, comme les refus arbitraires de visas Schengen (1,1 million de cas irréguliers en 2024) ? Cette opacité n’est pas un cas isolé.

Une étude publiée en 2025 dans BMC Research Notes étend l’analyse aux leaders des États nucléaires. Analysant 51 dirigeants décédés des neuf puissances nucléaires (États-Unis, Russie, Chine, etc.), les chercheurs révèlent que 45 % d’entre eux ont souffert de troubles physiques ou mentaux graves, dont 17 % sont morts en fonction de maladies chroniques comme des affections cardiovasculaires (62 % des cas). Parmi les 40 qui ont quitté le pouvoir vivants, 38 % ont vu leur santé influencer leur départ, avec une moyenne de 2,9 pathologies par personne : troubles cardiovasculaires (60 %), alcoolisme (33 %), dépressions (33 %). Des exemples frappants : Mao Zedong avec dix affections cumulées, Staline et sa démence multi-infarctes, ou Menachem Begin démissionnant pour dépression sévère.

Santé des dirrigeants

Les risques sont colossaux : « Compte tenu de l’importance de la prise de décision autour des armes nucléaires par les leaders politiques, des recherches supplémentaires sur ce groupe devraient être prioritaires. » Une santé cachée – ou des décisions invisibles – peut mener à des crises : instabilité politique, erreurs fatales sur la dissuasion. L’étude plaide pour des réformes : évaluations médicales indépendantes obligatoires, analyses lexicales de discours pour détecter la démence via l’IA, et des politiques comme la « non-première utilisation » nucléaire ou des limites de mandats. Pour la France, cela interroge : et si Macron, comme Mitterrand (atteint d’un cancer de la prostate dissimulé), cachait un déclin ? Dans un monde où Poutine, Kim Jong-un ou Xi Jinping commandent l’arsenal atomique, ou Macron propose de modifier la doctrine nucléaire pour mutualiser l’arme de dissuasion allant à l’encontre du traité de non prolifération, l’opacité n’est plus une lubie conspirationniste, mais un péril global – amplifié par des « stylos invisibles » qui, comme l’autopen de Biden, rendent les décisions illégitimes et les peuples orphelins de leur souveraineté.

 

Vers une transparence réelle et inévitable ?

Le scandale Biden n’est pas qu’une affaire américaine : il est un miroir tendu aux démocraties, pour faire face au miroir brisé des puissants et de leur vanité politique. Comme le tweete Zizi, « Ils savent qu’ils risquent gros – haute trahison, peine de mort politique ». Reste à savoir si les autopens – et stylos ou mains invisibles et illégitimes – du pouvoir céderont enfin la place à la lumière. En attendant, les ombres s’allongent, et les électeurs, de Washington à Paris, exigent des réponses.





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